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La mythologie des plantes - Centrostudirpinia.It

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328 BOTANIQUE SPECIALE.<br />

Obslal pota mero vel cruda comesta venenis.<br />

Hoc Metridales rex Ponti sacpe probavil,<br />

Qui Rutae foliis viginti cum sale pauco<br />

Et magnis nucibus binis caricisque duabus<br />

'Jeiunus vesci consurgeus rnane solebat,<br />

Armatusque cibo tali, quascumque veneno<br />

Quilibet insidias sibi tenderet, haud metuebat.<br />

Un proverbe de la terre d'Otrante dit que la rue guérit<br />

tous les maux :<br />

<strong>La</strong> ru la<br />

Ogni niale sluta.<br />

Sabine. — A Bologne, on l'appelle « plante damnée, cj'près<br />

<strong>des</strong> magiciens », à cause du grand emploi qu'autrefois en<br />

faisaient les sorciers. On lui attribuait <strong>des</strong> pouvoirs extraor-<br />

dinaires pour faire avorter les femmes enceintes auxquelles<br />

on voulait du mal.<br />

Sainfoin. — (Cf. Trèiié).<br />

Saivala ou mieux Çaivala {Blyœa octandra; Vallisne-<br />

ria). — Plante aquatique indienne qui pousse dans les étangs,<br />

et dont les branches, qui s'enlacent, sont comparées, dans le<br />

Çringàra-Tilaka^ à une tresse de cheveux.<br />

Sala, ou mieux Cala {Shorea rohusia ; Vaticarobusta).<br />

— On l'emploie beaucoup dans la construction <strong>des</strong> maisons<br />

indiennes. Avec les branches du çàla. on prétend pouvoir<br />

découvrir les sorcières dans les villages de l'Inde. Voici com-<br />

ment on s'y prend : on inscrit sur <strong>des</strong> branches de çûla le<br />

nom de toutes les femmes du village qui ont plus de douze<br />

ans, on trempe ces branches dans l'eau, et on les y laisse<br />

pendant quatre heures et demie. Après ce temps, si l'une <strong>des</strong><br />

branches se flétrit, c'est une preuve que la femme dont le<br />

nom est inscrit sur l'écorce est une sorcière (cf. ihe Hin~<br />

doos, London, 1835, II, 23, et les mots Rie, Sénevé). Le<br />

çâla joue un assez grand rôle dans la légende de Buddha.<br />

C'est en tenant à la main une branche de çâla, que la mère<br />

de Buddha enfante le prince divin (cf. Beal, TravelsofFah-<br />

hian and Siing-yvn). Mavà fait un rêve où elle se voit

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