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La mythologie des plantes - Centrostudirpinia.It

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ORTIE. 271<br />

tronc du figuier avec <strong>des</strong> branches d'orme, parce que l'on<br />

croit ainsi empêcher les premières figues de tomber avant<br />

qu'elles soient mûres.<br />

Orobanche. — Herbe aphrodisiaque et génésique, sur<br />

laquelle nous trouvons dans Porta, PhytognonoTnica^ ces<br />

renseignements : « Orohanche est herba quam cynomorion<br />

appellavit antiquitas, a canini genitalis similitudine ; non<br />

mala neque inconcinna similitudine, si plantam contempletur<br />

aliquis, quae a radice surgens, nudo, glabro, singularique<br />

caule, in summo foliorum confert et inter ea émergentes<br />

habet flores simul et quasi in glomum collectis. Cjprii ther-<br />

sitem appellant, quod fere tota thyrsus sit, id est, plane sca-<br />

pus rectus, qua forma caninum génitale, in summo galeri-<br />

culo tectum, quis confitebitur. Sunt qui hanc toram voyant,<br />

quoniam certo constat, quum primum vaccae hanc herbam<br />

gustaverint tauros ab eis requiri. » On y voyait aussi une<br />

tête de taureau, et la forme d'une olive; on croyait que<br />

cette herbe avait <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> vertus fécondantes.<br />

Ortie. — L'ortie a, le plus souvent, dans les croyances po-<br />

pulaires, une signification propice. Dans le gouvernement de<br />

Novgorod, en Russie, les enfants sautent par <strong>des</strong>sus les orties,<br />

comme ailleurs sur le feu, à la veille de la Saint-Jean, pour<br />

indiquer l'entrée du soleil dans la saison brûlante. Un pro-<br />

verbe hongrois dit que la foudre ne frappe point les orties,"<br />

probablement en vertu de la même croyance par laquelle on<br />

invoque le diable contre le diable. Les orties et les roses d'or<br />

sont <strong>des</strong>tinées à essuyer les larmes de l'amant orphelin de la<br />

jeune Marie, dans un chant mythique et solaire <strong>des</strong> Lettes,<br />

cité par Mannhardt : Lettische Sonnenmythen :<br />

In die Kirche ging Maria,<br />

Lud mich ein mit ihr zu gehn<br />

Selber trug sie goldnen Giirtel,<br />

Silbergûrtel band sie mir um.<br />

Sagte, als sie mich gegùrtet :<br />

« Vater hast du nicht, noch Mutter!<br />

Als ich dièse Worte hôrte,<br />

Flossen reichlich meine Tbriinen.

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