07.07.2013 Views

La mythologie des plantes - Centrostudirpinia.It

La mythologie des plantes - Centrostudirpinia.It

La mythologie des plantes - Centrostudirpinia.It

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

an'g'alikarika, 11<br />

Anchusa. — Mattioli « De Plantis » (Francf., 1585) con-<br />

naît une variété de cette plante dont la semence mangée et<br />

crachée dans la bouche du serpent, le tue.<br />

Andhas. — L'herbe lumineuse du soma, l'herbe yédique<br />

par excellence. On a justement rapproché de ce nom le mot<br />

grec àvOo; ; l'herbe est aussi appelée en général argunî,<br />

c'est-à-dire luisante.<br />

Anémone. — Cette fleur serait née, d'après Bion et Ovide,<br />

soit du sang d'Adonis, par la volonté de Vénus , soit <strong>des</strong><br />

larmes de Vénus elle-même qui pleurait sur la mort d'Adonis.<br />

<strong>La</strong> vie de l'anémone est tout aussi courte que celle d'Adonis,<br />

ce qui fit écrire à Ovide :<br />

Brevis tamen usus in illo :<br />

Namque maie haerentem et nimia brevilate caducum,<br />

Exculiunt iiclem qui perflant omnia venti.<br />

On ne saurait dire où Shakespeare a puisé la donnée de<br />

la puissance erotique merveilleuse de l'anémone. Obéron,<br />

dans le Rêve d'une nuit d'été (2^ acte), ordonne à Puck de<br />

placer la fleur de l'anémone sur les yeux de Titania qui, à<br />

son réveil, tombera amoureuse du premier objet qui se pré-<br />

sentera à sa vue. — D'après les Hieroglypliica de Horus, les<br />

fleurs d'anémone, dans la symbolique égyptienne, représen-<br />

tent la maladie de l'homme. — On l'identifie avec \Ad.onis<br />

aestivalis L. que le peuple allemand connaît sous le nom de<br />

Blutstrôpfchen {gouttelettes de sang). Le nom à!Adonis<br />

lui viendrait, d'après une autre tradition hellénique, non<br />

pas du sang d'Adonis tué par le sanglier, mais de la fleur en<br />

laquelle Myrrha, poursuivie par son père, aurait été changée;<br />

cette fleur aurait été le berceau du superbe enfant Adonis.<br />

An'g'alikarika, proprement celle qui fait Vangali,<br />

c'est-à-dire l'acte pieux de joindre les mains pour la prière<br />

ou l'adoration, de manière que les pointes <strong>des</strong> doigts <strong>des</strong><br />

deux mains se touchent, en écartant les paumes qui devien-<br />

nent concaves ; ce nom gracieux est donné en sanscrit à la<br />

sensitivç ou mimosa pudica ; elle s'appelle aussi en s^ins-<br />

çritlaggâlu., c'est-à-dire honteuse.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!