Texte intégral en version PDF - Epublications - Université de Limoges
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soit consommée, ou que le grain atteigne une limite physique comme une interface<br />
ou un grain cristallisé.<br />
Si nous définissons un angle d’inclinaison ω <strong>en</strong>tre la normale au plan (a,b) <strong>de</strong><br />
la phase d’Aurivillius et la normale au plan du substrat (Figure 47), il est possible <strong>de</strong><br />
comparer le film mince à une distribution <strong>de</strong> plaquettes fonction <strong>de</strong> ω (ω 0 [0,90°]).<br />
Les grains dont l’angle d’inclinaison ω vaut 90° correspond<strong>en</strong>t à <strong>de</strong>s grains dont le<br />
plan (a,b) est perp<strong>en</strong>diculaire au substrat tandis qu’un angle nul équivaut à un grain<br />
dont le plan (a,b) est parallèle au substrat.<br />
Une étu<strong>de</strong> plus approfondie <strong>de</strong> la texture par diffraction ou par microscopie<br />
MET pourrait nous informer sur la régularité <strong>de</strong> l’épaisseur <strong>de</strong>s grains anisotropes.<br />
La détermination <strong>de</strong> l’axe <strong>de</strong> zone (normale à la surface <strong>de</strong> l’échantillon) d’un grand<br />
nombre <strong>de</strong> grains et la mesure <strong>de</strong> l’épaisseur appar<strong>en</strong>te doiv<strong>en</strong>t permettre <strong>de</strong><br />
remonter à l’épaisseur réelle et <strong>de</strong> vérifier si tous les grains, quelques soit<br />
l’ori<strong>en</strong>tation du nucleus initial, possèd<strong>en</strong>t la même vitesse <strong>de</strong> croissance granulaire<br />
dans le plan (a,b). Dans la suite du modèle, nous supposerons que la vitesse <strong>de</strong><br />
croissance est indép<strong>en</strong>dante <strong>de</strong> l’ori<strong>en</strong>tation initiale du nuclei tant que ce <strong>de</strong>rnier ne<br />
possè<strong>de</strong> pas <strong>de</strong> relations <strong>de</strong> coïncid<strong>en</strong>ce avec l’électro<strong>de</strong>.<br />
Toutes les considérations précéd<strong>en</strong>tes (faible épaisseur, faible volume <strong>de</strong><br />
matière, croissance activée…) permett<strong>en</strong>t <strong>de</strong> dire que la croissance granulaire <strong>de</strong><br />
nuclei aléatoirem<strong>en</strong>t ori<strong>en</strong>tés induit nécessairem<strong>en</strong>t un certain <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> texture.<br />
Seuls les nuclei dont les plans <strong>de</strong> croissance (00ℓ) sont parallèles ou quasi-parallèles<br />
(faibles valeurs <strong>de</strong> ω) possèd<strong>en</strong>t virtuellem<strong>en</strong>t l’espace suffisant pour croître sans<br />
r<strong>en</strong>contrer d’obstacles physiques comme l’interface interne et externe (Figure 48). Ces<br />
nuclei sont néanmoins <strong>en</strong>través lorsqu’ils r<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s grains obliques (ω ≠ 0°) ou<br />
d’autres grains anisotropes (ω ~ 0°). La majorité <strong>de</strong> la surface sera donc couverte<br />
par <strong>de</strong>s grains relativem<strong>en</strong>t larges et faiblem<strong>en</strong>t désori<strong>en</strong>tés (faible ω).<br />
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