Texte intégral en version PDF - Epublications - Université de Limoges
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soit :<br />
Par ailleurs, Nous dosons <strong>en</strong> retour la quantité d’ions OH - <strong>en</strong> excès dans la solution saponifiée<br />
nOH réagit = nOH total - nOH excès et ∆nOH ayant réagit = ∆nOH total + ∆ nOH excès<br />
+<br />
Pour un volume équival<strong>en</strong>t Veq = 27,10 +/- 0,15 mL, nous avons nOH excès = nH equival<strong>en</strong>t et donc<br />
+<br />
une erreur <strong>de</strong> la forme ∆nOH excès = ∆nH equival<strong>en</strong>t = nHCl equival<strong>en</strong>t.(∆[H + ]/[H + ] + ∆Veq/Veq) = 1,55.10 -4 moles<br />
soit ∆nOH excès = 2,00.10 -4 moles.<br />
Nous avons <strong>en</strong>suite ∆nOH total = 0,96.10 -4 moles soit ∆nOH total = 1,00.10 -4 moles et <strong>en</strong>fin ∆nOH<br />
ayant réagit = ∆nOH total + ∆ nOH excès = 1,00.10 -4 + 2,00.10 -4 soit ∆nOH ayant réagit = 3,00.10 -4 moles.<br />
La détermination <strong>de</strong> la quantité d’ester saponifié est donc dans le cas prés<strong>en</strong>t nester =<br />
33,15.10 -3 +/-0,3.10 -3 moles avec une erreur relative <strong>de</strong> 0,90% (~1%).<br />
L’interprétation <strong>de</strong> ces résultats permet <strong>de</strong> dire que sous les conditions expérim<strong>en</strong>tales <strong>de</strong> la<br />
synthèse classique (voie n°2 à base <strong>de</strong> 2-méthoxyéthanol), près d’un tiers <strong>de</strong>s groupem<strong>en</strong>ts acétates<br />
ont été éliminés. Une analyse <strong>de</strong>s fragm<strong>en</strong>ts moléculaires s’impose afin d’avoir une idée plus<br />
complète du <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> polymérisation <strong>de</strong>s précurseurs <strong>de</strong> NBT <strong>en</strong> solution mais faute <strong>de</strong> temps, ces<br />
analyses n’ont pas pu être mises <strong>en</strong> œuvre.<br />
Dans le cas <strong>de</strong> la synthèse à base <strong>de</strong> 2-butoxyéthanol et d’une température <strong>de</strong> reflux<br />
(T~173°C) supérieure à celle utilisée pour les solutions à base <strong>de</strong> 2-méthoxyéthanol, nous obt<strong>en</strong>ons<br />
un meilleur r<strong>en</strong><strong>de</strong>m<strong>en</strong>t qui traduit l’élimination d’un peu plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s groupem<strong>en</strong>ts acétates<br />
initialem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>ts. Nous constatons ici la dép<strong>en</strong>dance <strong>en</strong> température <strong>de</strong> la polymérisation<br />
inorganique et, parallèlem<strong>en</strong>t, l’effet <strong>de</strong> la diminution du pouvoir chélatant du solvant qui permettrait à<br />
l’alcoxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> titane <strong>de</strong> réagir plus efficacem<strong>en</strong>t avec les acétates métalliques. En effet, les liaisons<br />
chélatantes formées par le 2-butoxyéthanol sur l’alcoxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> titane sont plus faibles que celles du 2méthoxyéthanol<br />
du fait <strong>de</strong>s effets inductifs le long <strong>de</strong> la chaîne alkyle -C4H9. Cet effet est néanmoins<br />
<strong>en</strong> partie nuancé par l’<strong>en</strong>combrem<strong>en</strong>t stérique plus important du 2-butoxyéthanol.<br />
La synthèse dite <strong>de</strong> la voie n°2 « hybri<strong>de</strong> » où la dissolution est réalisée à 124°C et la<br />
distillation sous vi<strong>de</strong> à moins <strong>de</strong> 70°C ne permet d’obt<strong>en</strong>ir qu’un faible r<strong>en</strong><strong>de</strong>m<strong>en</strong>t d’élimination <strong>de</strong><br />
groupem<strong>en</strong>ts acétates <strong>de</strong> 17,5% dans le cas du 2-butoxyéthanol et <strong>de</strong> 24,4% dans le cas du 2méthoxyéthanol.<br />
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