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Texte intégral en version PDF - Epublications - Université de Limoges

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principe, toute solution précurseur pouvant être hydrolysée est utilisable pour réaliser<br />

ce g<strong>en</strong>re <strong>de</strong> dépôt.<br />

Le dépôt d’une solution (phase liqui<strong>de</strong>) laisse <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre la nécessité <strong>de</strong><br />

synthétiser une solution stable cont<strong>en</strong>ant les précurseurs métalliques idéalem<strong>en</strong>t<br />

dispersés qui serviront à l’obt<strong>en</strong>tion <strong>de</strong> l’oxy<strong>de</strong> souhaité. Il est ess<strong>en</strong>tiel que cette<br />

solution puisse préserver ses propriétés rhéologiques dans le temps afin que le<br />

procédé soit reproductible et qu’aucune précipitation ou gélification n’intervi<strong>en</strong>ne<br />

avant que le film ne soit déposé sur le substrat.<br />

Une fois le dépôt réalisé, le film est uniformém<strong>en</strong>t réparti selon <strong>de</strong>ux<br />

directions parallèles au substrat et il est possible <strong>de</strong> décrire le produit comme un film<br />

« gélifié », au sein duquel un mécanisme <strong>de</strong> gélification est interv<strong>en</strong>u par hydrolyse<br />

et/ou évaporation du solvant : cette gélification - parfois irréversible - est appelée<br />

transition sol gel. Le film gélifié est alors traité thermiquem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> <strong>de</strong>ux étapes<br />

pouvant être confondues, étape <strong>de</strong> séchage et étape <strong>de</strong> pyrolyse. Ce traitem<strong>en</strong>t<br />

thermique (parallèle à une réaction d’oxydation) permet d’éliminer les groupem<strong>en</strong>ts<br />

organiques et groupes hydroxyles -OH.<br />

Le dépôt est à ce sta<strong>de</strong> comparable à un film oxy<strong>de</strong> amorphe au sein duquel<br />

l’ordre n’est prés<strong>en</strong>t qu’à courte distance, typiquem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> 1 à 4 Å. Les cations sont<br />

disposés au sein <strong>de</strong> polyèdres anioniques désordonnés les uns par rapport aux<br />

autres et <strong>de</strong> coordination variable (tétraèdre, octaèdre, …). Lorsque l’on analyse ce<br />

film à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la diffraction <strong>de</strong>s rayons X, il n’apparaît qu’un dôme <strong>de</strong> diffusion<br />

traduisant le caractère amorphe du film mince [97].<br />

Il convi<strong>en</strong>t <strong>de</strong> recuire le film à une température supérieure à la température <strong>de</strong><br />

nucléation <strong>de</strong> la phase cristalline afin <strong>de</strong> permettre aux polyèdres anioniques <strong>de</strong><br />

s’ordonner sur une plus longue distance. Sous l’effet <strong>de</strong> mécanismes <strong>de</strong> diffusion<br />

activés par la température, les atomes s’ordonn<strong>en</strong>t selon <strong>de</strong>s plans atomiques<br />

d<strong>en</strong>ses dont l’organisation dép<strong>en</strong>d du type <strong>de</strong> cations et d’anions composant le dépôt<br />

et <strong>de</strong> l’architecture <strong>de</strong> la maille cristalline visée. Ces régions cohér<strong>en</strong>tes où la matière<br />

s’ordonne sont appelées cristallites et l’<strong>en</strong>semble du film est composé <strong>de</strong> cristallites<br />

généralem<strong>en</strong>t ori<strong>en</strong>tés aléatoirem<strong>en</strong>t.<br />

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