Texte intégral en version PDF - Epublications - Université de Limoges
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Conclusion<br />
Ce travail a été réalisé dans le cadre général <strong>de</strong> la poursuite <strong>de</strong>s recherches<br />
m<strong>en</strong>ées au SPCTS sur les matériaux ferroélectriques exempts <strong>de</strong> plomb. Les<br />
composés étudiés ont été choisis <strong>en</strong> raison <strong>de</strong>s acquis du laboratoire aussi bi<strong>en</strong> sur<br />
les phases d’Aurivillius (céramiques, monocristaux, couches minces) que sur NBT et<br />
ses dérivés (céramiques). Dans les <strong>de</strong>ux cas, les difficultés liées à l’utilisation <strong>de</strong> la<br />
voie chimique <strong>en</strong> phase liqui<strong>de</strong> ont pu être levées r<strong>en</strong>dant ainsi possible la<br />
fabrication <strong>de</strong>s couches minces.<br />
Les phases d’Aurivillius ont été déposées à partir <strong>de</strong> solutions stables<br />
d’isopropoxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> titane et <strong>de</strong> 2-éthylhexanoates métalliques dans un mélange<br />
d’isopropanol et d’aci<strong>de</strong> 2-éthylhexanoïque. Leur séqu<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> cristallisation propre<br />
impliqu<strong>en</strong>t l’application <strong>de</strong> températures <strong>de</strong> recuit élevées (~800°C) où les divers<br />
mécanismes, ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> diffusion, sont particulièrem<strong>en</strong>t actifs.<br />
Compte t<strong>en</strong>u <strong>de</strong> l’anisotropie <strong>de</strong> la maille cristalline, l’utilisation d’un excès <strong>de</strong><br />
Bi conduit à isoler trois types <strong>de</strong> microstructures selon la rampe <strong>de</strong> chauffe et/ou<br />
l’utilisation d’une couche <strong>de</strong> nucléation. Un modèle se propose <strong>de</strong> justifier ces<br />
t<strong>en</strong>dances microstructurales <strong>en</strong> termes <strong>de</strong> nucléation spécifique, <strong>de</strong> t<strong>en</strong>eur <strong>en</strong><br />
bismuth ou <strong>de</strong> séqu<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> cristallisation. Toutefois, ce modèle n’intègre pas la<br />
prés<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> défauts microstructuraux mis <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce par microscopie électronique<br />
<strong>en</strong> transmission.<br />
Dans le cas <strong>de</strong> NBT, les solutions « précurseur » ont été obt<strong>en</strong>ues par<br />
dissolution réactive d’acétates métalliques dans un mélange <strong>de</strong> butoxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> titane et<br />
<strong>de</strong> 2-méthoxyéthanol.<br />
Le résultat le plus remarquable est l’obt<strong>en</strong>tion <strong>de</strong> couches minces cristallisées<br />
<strong>de</strong> structure pérovskite à une température inférieure à 500°C. Cette possibilité<br />
résulte non seulem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> l’efficacité du procédé sol-gel basé sur la polymérisation<br />
inorganique mais aussi <strong>de</strong> la singulière réactivité du 2-méthoxyéthanol. Malgré cette<br />
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