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LES DEUX BABYLONES.pdf

L'ouvrage des Deux Babylones de M. Hislop constitue l'un des efforts les plus sérieux tentés pour la solution de la grande controverse que nous avons avec l'antéchrist Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis Illustré de 61 gravures Traduit de l'anglais par J.- E. Cerisier, pasteur

L'ouvrage des Deux Babylones de M. Hislop constitue l'un des efforts les plus sérieux tentés pour la solution de la grande controverse que nous avons avec l'antéchrist
Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis
Illustré de 61 gravures
Traduit de l'anglais par J.- E. Cerisier, pasteur

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107<br />

sur l'autel 48 . La torche enflammée était le symbole spécial du dieu du feu et, par la lumière de cette torche,<br />

si indispensable pour consacrer l'eau sainte, nous pouvons aisément voir d'où venait en grande partie la vertu<br />

purificative de l'eau de la mer aux vagues retentissantes qui disait-on, était si efficace pour purifier de la faute<br />

et de la souillure du péché 49 , grâce au dieu soleil qui se réfugia dans ses eaux.<br />

Or, l'église Romaine emploie encore la même méthode pour consacrer l'eau du baptême. Le témoignage peu<br />

suspect de l'évêque Hay ne laisse aucun doute sur ce sujet. Elle est bénie (l'eau gardée dans les fonts<br />

baptismaux) la veille de Pentecôte, parce que c'est le Saint-Esprit qui donne aux eaux du baptême le pouvoir<br />

et l'efficace pour sanctifier nos âmes, et parce que le baptême de Christ se fait par le Saint-Esprit et par le feu<br />

(Matthieu III, 11). En bénissant les eaux on met dans le vase une torche allumée 50 . Il est donc évident que l'eau<br />

baptismale de Rome capable de régénérer est consacrée exactement comme l'était l'eau du paganisme qui<br />

régénérait et purifiait. À quoi sert-il à l'évêque Hay de dire, avec l'intention de sanctifier la superstition, et de<br />

rendre possible l'aspotasie, que ce rite est destiné à représenter le feu de l'amour divin, qui se communique<br />

à l'âme par le baptême, et la lumière du bon exemple que devraient donner tous ceux qui sont baptisés 51 ?<br />

Voilà l'explication qu'on donne de cette pratique; mais un fait domine encore, le voici: tandis que la doctrine<br />

romaine sur le baptême est purement païenne dans les cérémonies du baptême papal, on pratique encore<br />

aujourd'hui l'un des rites essentiels de l'ancien culte du feu, exactement comme le pratiquaient les adorateurs<br />

de Bacchus, le messie babylonien. De même que Rome conserve le souvenir du dieu du feu passant à travers<br />

les eaux et leur communiquant sa puissance, de même quand elle parle de l'Esprit-Saint souffrant pour nous<br />

dans le baptême, elle rappelle de la même manière le rôle que le paganisme assignait à la déesse<br />

Babylonienne, lorsqu'elle se jeta dans les eaux. Le chagrin de Nemrod ou de Bacchus lorsqu'il était dans les<br />

eaux était un chagrin méritoire. La douleur de sa femme en qui habitait merveilleusement le Saint-Esprit, était<br />

de la même nature. La douleur de la Madone plongée dans ces eaux, alors qu'elle fuyait la colère de Typhon,<br />

était l'angoisse féconde qui enfantait les enfants de Dieu. Ainsi dans l'extrême ouest, Chalchivitlycue, la<br />

déesse des eaux chez les Mexicains et la mère de tous les régénérés, était représentée comme purifiant de leur<br />

péché originel les enfants nouveau-nés, et les enfantant de nouveau dans le monde 52 . Or, le Saint-Esprit était<br />

à Babylone l'objet d'un culte idolâtre sous la forme d'une colombe. Sous la même forme et avec une idolâtrie<br />

semblable le Saint-Esprit est adoré à Rome. Quand donc nous voyons, contrairement à tous les principes<br />

scripturaires, que le Saint-Esprit a souffert pour nous dans le baptême, nous voyons clairement ce que ce<br />

Saint-Esprit représente. Ce n'est pas autre chose que Sémiramis, l'incarnation même de la dépravation et de<br />

la souillure.<br />

48<br />

ATHENAEUS, liv. IX, p. 409.<br />

49<br />

Tous les maux de l'humanité, dit Euripide, sont lavés par l'eau de la mer.<br />

50<br />

HAY, Le Chrétien sincère, vol. I, p. 365.<br />

51<br />

idem.<br />

52<br />

Voir p. 197.

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