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LES DEUX BABYLONES.pdf

L'ouvrage des Deux Babylones de M. Hislop constitue l'un des efforts les plus sérieux tentés pour la solution de la grande controverse que nous avons avec l'antéchrist Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis Illustré de 61 gravures Traduit de l'anglais par J.- E. Cerisier, pasteur

L'ouvrage des Deux Babylones de M. Hislop constitue l'un des efforts les plus sérieux tentés pour la solution de la grande controverse que nous avons avec l'antéchrist
Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis
Illustré de 61 gravures
Traduit de l'anglais par J.- E. Cerisier, pasteur

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Note H, p. 117 - La Vierge mère du paganisme<br />

"Presque tous les princes Tartares, dit Salverté, (Les Sciences occultes, Appendice, note A, art. XII, p. 490),<br />

font remonter leur généalogie à une vierge céleste fécondée par un rayon de soleil ou par quelque autre<br />

moyen." Dans l'Inde, la mère de Surya, le dieu soleil, qui était né pour détruire les ennemis des dieux, (p. 144)<br />

devint enceinte de la même manière: un rayon de soleil pénétra dans son sein et elle enfanta le dieu soleil.<br />

Or, ce mythe largement répandu jette une vive lumière sur le sens du nom de Aurora, femme d'Orion, dont<br />

le mariage avec ce puissant chasseur est mentionné par Homère (Odyssée, liv. V, 120, 121). Le nom de<br />

Aurora, dans un sens physique, veut dire remplie de lumière. On trouve aussi en grec le nom de @?"?D?,<br />

femme, qui vient de Ohra, concevoir ou tre enceinte. Comme Orion, d'après ses récits Persans, était Nemrod,<br />

et que Nemrod sous le nom de Ninus, était adoré comme le fils de sa femme, quand il fut déifié, sous le nom<br />

de dieu soleil, ce nom de Aurora appliqué à sa femme, est évidemment destiné à exprimer la même idée qui<br />

prévaut en Tartarie et dans l'Inde. Ces mythes des Tartares et des Hindous prouvent clairement que l'idée<br />

païenne de la conception miraculeuse ne provenait pas d'un mélange du christianisme avec leur propre<br />

superstition, mais qu'elle venait directement de la promesse faite à Ève. Mais, dira-t-on, comment était venue<br />

l'idée de la conception par le rayon du soleil? Il y a des raisons de croire qu'elle venait d'un des noms naturels<br />

du soleil. Le chaldéen zhr, briller, devient au participe actif, zuhro ou zurhé, celui qui brille; de là sans doute,<br />

en partant de zuhro, le brillant, on a glissé, sous l'influence d'un clergé entreprenant, dans l'idée de zuro, la<br />

semence; celui qui brille, et la semence, étant ainsi identifiés, conformément au génie du paganisme. Tel fut<br />

évidemment le cas en Perse, où le soleil était la grande divinité. "Les Perses, dit Maurice, l'appelaient Dieu<br />

Suré." (Antiquités, vol. V, p. 22).

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