230 Note H, p. 117 - La Vierge mère du paganisme "Presque tous les princes Tartares, dit Salverté, (Les Sciences occultes, Appendice, note A, art. XII, p. 490), font remonter leur généalogie à une vierge céleste fécondée par un rayon de soleil ou par quelque autre moyen." Dans l'Inde, la mère de Surya, le dieu soleil, qui était né pour détruire les ennemis des dieux, (p. 144) devint enceinte de la même manière: un rayon de soleil pénétra dans son sein et elle enfanta le dieu soleil. Or, ce mythe largement répandu jette une vive lumière sur le sens du nom de Aurora, femme d'Orion, dont le mariage avec ce puissant chasseur est mentionné par Homère (Odyssée, liv. V, 120, 121). Le nom de Aurora, dans un sens physique, veut dire remplie de lumière. On trouve aussi en grec le nom de @?"?D?, femme, qui vient de Ohra, concevoir ou tre enceinte. Comme Orion, d'après ses récits Persans, était Nemrod, et que Nemrod sous le nom de Ninus, était adoré comme le fils de sa femme, quand il fut déifié, sous le nom de dieu soleil, ce nom de Aurora appliqué à sa femme, est évidemment destiné à exprimer la même idée qui prévaut en Tartarie et dans l'Inde. Ces mythes des Tartares et des Hindous prouvent clairement que l'idée païenne de la conception miraculeuse ne provenait pas d'un mélange du christianisme avec leur propre superstition, mais qu'elle venait directement de la promesse faite à Ève. Mais, dira-t-on, comment était venue l'idée de la conception par le rayon du soleil? Il y a des raisons de croire qu'elle venait d'un des noms naturels du soleil. Le chaldéen zhr, briller, devient au participe actif, zuhro ou zurhé, celui qui brille; de là sans doute, en partant de zuhro, le brillant, on a glissé, sous l'influence d'un clergé entreprenant, dans l'idée de zuro, la semence; celui qui brille, et la semence, étant ainsi identifiés, conformément au génie du paganisme. Tel fut évidemment le cas en Perse, où le soleil était la grande divinité. "Les Perses, dit Maurice, l'appelaient Dieu Suré." (Antiquités, vol. V, p. 22).
231 Note I, p. 118 - La Déesse mère comparée à une habitation. Comment l'humanité a-t-elle jamais pu songer à appeler la grande déesse mère, ou la mère des dieux et des hommes, une maison ou une habitation? La réponse se trouve évidemment dans la Genèse (Genèse II, 21), à propos de la création de la mère de l'humanité "Et le Seigneur fit tomber sur Adam un profond sommeil; pendant qu'il dormait, le Seigneur prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. Et l'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise à Adam." Cette histoire de la côte était bien connue des Babyloniens; c'est ce qui ressort clairement de l'un des noms donnés à leur ancienne déesse, ainsi qu'on le voit dans Berose (liv. I, p. 50). Ce nom, c'est Thalatth. Mais, Thalatth n'est pas autre chose que le chaldéen du mot hébreu Tzalaa au féminin, le mot même employé dans la Genèse pour la côte dont Ève fut formée; et l'autre nom que Berose joint à Thalatth confirme fortement mon langage; ce nom, Omorka 1 , signifie précisément la mère du monde. Quand nous avons ainsi décrit le sens du nom de Thalatth appliqué à la mère du monde, on comprendra aisément le nom de Thalasius, donné par les Romains au dieu du mariage dont on a jusqu'ici cherché en vain l'origine. Thalatthi signifie qui appartient à la côte, et avec la terminaison romaine, il devient Thalatthius ou Thalasius 2 , l'homme de la côte. Et quel nom pouvait mieux s'appliquer à Adam, envisagé comme le dieu du mariage, qui lorsque la côte lui fut apportée dit: "C'est maintenant l'os de mes os, et la chair de ma chair, elle sera appelée femme, car elle a été prise de l'homme." Tout d'abord quand Thalatth, la côte, fut transformée en femme, cette femme était dans un sens très important, l'habitation ou le temple de Dieu; et si la chute n'avait pas eu lieu, tous ses enfants par suite d'un enfantement purement naturel auraient été les enfants de Dieu. L'entrée du péché dans le monde bouleversa la constitution originelle des choses. Cependant, quand la promesse d'un Sauveur fut faite à l'humanité, l'habitation intérieure du Saint-Esprit fut aussi accordée, non pas afin que la femme eût par là aucun pouvoir par elle-même de créer les enfants de Dieu, mais seulement afin qu'elle pût remplir entièrement le rôle d'une mère envers une race spirituellement vivante, envers ceux que Dieu réveillerait par sa grâce, et qu'il ferait passer de la mort à la vie. Or, le paganisme méprisa ouvertement tout ceci; il enseigna, dès que ses sectateurs furent préparés à l'entendre, que cette habitation nouvelle de l'Esprit de Dieu dans la femme, était une identification, et ainsi il la déifia. Dès lors Rhéa, celle qui contemple, la mère de l'humanité, fut identifiée avec Cybèle, celle qui lie avec des cordes, ou Junon la colombe, c'est-à-dire l'Esprit-Saint. Alors, dans un sens païen et impie, elle devint Athor, l'habitation de Dieu, ou Sacca, ou Sacta, le Tabernacle, ou le temple, dans lequel habitait corporellement toute la plénitude de la Divinité. Ainsi elle devint Heva, la vivante, non dans le sens qu'Adam donna à sa femme après la chute, alors que l'espoir de la vie au milieu de la mort leur fut offert à tous les deux d'une manière si inattendue; mais dans le sens de celle qui communique aux hommes la vie spirituelle et éternelle, car Rhéa était appelée la fontaine des bienheureux 3 . L'action de cette femme déifiée était, disait-on, indispensable pour l'enfantement des enfants spirituels de Dieu, dans ce monde considéré comme perdu. On comprend bien vite alors le sens du nom donné à la déesse Babylonienne dans le livre des Rois (II Rois XVII, 30). Le nom de Succoth-benoth a été souvent regardé comme un nom pluriel, et l'on a cru qu'il se rapportait à des tentes ou des tabernacles employés à Babylone pour des desseins infâmes. Mais comme le remarque Clericus (liv. I, De Chaldoeis, ch. 37, art. 2) qui s'appuie sur l'opinion des rabbins, le contexte montre clairement que ce nom doit être celui d'une idole (v. 29-30): "Mais les nations firent chacune leurs dieux dans les villes qu'elles habitaient: les gens de Babylone firent Succoth-benoth." Il s'agit évidemment d'une idole et comme le nom est féminin, cette idole doit avoir été celle d'une déesse. Si on la prend dans ce sens et à la lumière du système chaldéen, le sens de Succoth-benoth appliqué à la déesse babylonienne, est "le Tabernacle 1 De Am, mère, et arka, la terre, La première lettre aleph de ces deux mots se prononce souvent o. Ainsi on trouve dans le grec T:@V, paule, la prononciation de a dans Am, mère. Am, mère, vient de am, supporter, et de am prononcé om vient T:@V, épaule qui porte les fardeaux. De là, aussi vient le nom Oma, qui est l'un de ceux de Bona Dea, Oma est évidemment la mère. (Voir note K.) 2 CATULLE, Epithalamium, p. 98. 3 Fragment orphique, dans BRYANT, vol. III, p. 238.
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