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LES DEUX BABYLONES.pdf

L'ouvrage des Deux Babylones de M. Hislop constitue l'un des efforts les plus sérieux tentés pour la solution de la grande controverse que nous avons avec l'antéchrist Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis Illustré de 61 gravures Traduit de l'anglais par J.- E. Cerisier, pasteur

L'ouvrage des Deux Babylones de M. Hislop constitue l'un des efforts les plus sérieux tentés pour la solution de la grande controverse que nous avons avec l'antéchrist
Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis
Illustré de 61 gravures
Traduit de l'anglais par J.- E. Cerisier, pasteur

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204<br />

On sait assez que la première partie de ce passage fut appliquée à Adonis, car les lamentations annuelles des<br />

femmes sur Tammuz furent bientôt changées en réjouissances à cause de son prétendu retour du Hadès ou<br />

des régions infernales. Mais ce qu'on sait moins, c'est que le paganisme appliquait à son dieu médiateur<br />

l'incorruption du corps du Messie. C'est ce que nous apprend cette parole caractéristique de Pausanias:<br />

"Agdistis, c'est-à-dire Cybèle, dit-il, obtint de Jupiter qu'aucune partie du corps d'Attès ne tomberait en<br />

décomposition ou ne se perdrait 19 ."<br />

Ainsi le paganisme applique à Attès, le pécheur, l'honneur incommunicable de Christ qui vint sauver son<br />

peuple de ses péchés, comme l'indique le langage divin du doux psalmite d'Israël, un millier d'années avant<br />

l'ère chrétienne. Si donc le pape occupe, comme nous l'avons vu, la même place que Janus, l'homme, n'est-il<br />

pas évident qu'il occupe aussi la même place qu'Attès le pécheur et dès lors, comme il est frappant à ce point<br />

de vue, ce nom d'homme de péché divinement donné par la prophétie (II Thessaloniciens II, 3) à celui qui<br />

devait être la tête de l'apostasie chrétienne, et qui devait concentrer dans cette apostasie toute la corruption<br />

du paganisme Babylonien!<br />

Ainsi à tous les points de vue le pape est donc la tête visible de la bête. Mais la bête a aussi une tête invisible<br />

qui la gouverne. Cette tête invisible n'est autre que Satan, la tête de la première grande apostasie qui<br />

commence dans le ciel même. Voici des paroles qui mettent ce point hors de doute: "Ils adorèrent le dragon<br />

qui avait donné pouvoir à la bête, en disant: Qui est comme la bête? Qui est capable de lutter contre elle?"<br />

(Apocalypse XIII, 4). Ce langage montre que le culte du dragon est semblable au culte de la bête.<br />

Primitivement le dragon était Satan, le chef ennemi lui-même; c'est là un fait qui est prouvé par la déclaration<br />

du chapitre précédent: "Et le dragon fut précipité dehors, c'est-à-dire l'ancien serpent, appelé le Diable, et<br />

Satan qui trompe le monde entier." (Apocalypse XII, 9). Si donc le pape est, comme nous l'avons vu, la tête<br />

visible de la bête, les sectateurs de Rome en adorant le pape adorent nécessairement le diable. Avec le langage<br />

divin sous les yeux il nous est impossible d'échapper à cette conclusion. Et c'est précisément ce qu'il fallait<br />

prévoir en nous plaçant sur un autre terrain. On se rappelle que le pape comme étant le chef du mystère<br />

d'iniquité est le fils de perdition, Iscariote le faux apôtre, le traître (Luc XXII, 3). Or, il est expressément<br />

déclaré que Satan, le prince des démons, entra en Judas avant qu'il n'ait commis sa trahison, et prit une entière<br />

et complète possession de son âme. Par analogie nous pouvons présumer que le cas fut le même ici. Avant<br />

que le pape ne pût même concevoir un pareil projet de noire trahison à la cause du Seigneur, comme on a<br />

prouvé qu'il le fit avant d'être qualifié pour exécuter son perfide dessein, il fallait que Satan lui-même entrât<br />

en lui. Le mystère d'iniquité allait alors agir et se développer suivant son pouvoir, c'est-à-dire littéralement<br />

suivant l'énergie 20 ou la grande puissance de Satan (II Thessaloniciens II, 9). C'est donc Satan, et non un autre<br />

esprit subordonné de l'enfer qui doit présider à tout le système d'iniquité sanctionné; il faut qu'il prenne<br />

possession en personne de celui qui est sa tête visible, afin que le système puisse être guidé par son habileté<br />

diabolique et fortifié par son pouvoir surhumain. En ne perdant pas cela de vue, nous voyons tout de suite<br />

comment, en adorant la bête, les sectateurs du pape adorent aussi le dragon qui donna le pouvoir à la bête.<br />

Ainsi, sans parler des preuves historiques, nous arrivons irrésistiblement à cette conclusion que le culte de<br />

Rome est un vaste système du culte du démon. Si on admet que le pape est le chef de la bête qui sort de la<br />

mer, nous sommes tenus sur le simple témoignage de Dieu, sans aucune autre preuve, d'admettre ceci: c'est<br />

que sciemment ou à leur insu, ceux qui adorent le pape adorent le démon.<br />

Mais que dis-je? Nous avons une preuve historique, et une preuve remarquable que le pape comme tête des<br />

mystères chaldéens est aussi directement le représentant de Satan, que du faux Messie Babylonien. Irénée a<br />

fait cette remarque il y a bien longtemps, vers la fin du IIe siècle, que le nom de Teitan contenait le nombre<br />

mystique 666; et il déclare que, dans son opinion, Teitan est le nom le plus vraisemblable de la bête qui sort<br />

19<br />

PAUSANIAS, liv. VII, Achaica, ch. 17.<br />

20<br />

Le mot d'énergie employé ici, l'est sans cesse dans les livres chaldéens. Il dépeint l'inspiration venant des<br />

dieux et des démons (TAYLOR, Jamblichus, p. 163).

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