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LES DEUX BABYLONES.pdf

L'ouvrage des Deux Babylones de M. Hislop constitue l'un des efforts les plus sérieux tentés pour la solution de la grande controverse que nous avons avec l'antéchrist Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis Illustré de 61 gravures Traduit de l'anglais par J.- E. Cerisier, pasteur

L'ouvrage des Deux Babylones de M. Hislop constitue l'un des efforts les plus sérieux tentés pour la solution de la grande controverse que nous avons avec l'antéchrist
Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis
Illustré de 61 gravures
Traduit de l'anglais par J.- E. Cerisier, pasteur

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de celle qui porte l'enfant 4 ". Quand le système Babylonien se fut développé, Ève fut représentée comme la<br />

première qui occupait cette place, et le nom même de Benoth qui signifie portant l'enfant, explique aussi<br />

comment il se fait que la femme qui comme Hestia ou Vesta était appelée l'habitation, fut réputée comme<br />

ayant inventé l'art de bâtir des maisons (SMITH, sub voce Hestia). Benah, le verbe d'où vient Benoth, signifie<br />

en même temps mettre des enfants au monde et bâtir des maisons, ce qui est métaphoriquement la même chose.<br />

Tandis que le système païen, pour ce qui concerne la Mère déesse, était fondé sur l'identité des mères célestes<br />

et terrestres des immortels bienheureux, chacune de ces deux divinités était encore célébrée comme ayant une<br />

divinité distincte; aussi toutes les différentes incarnations de la semence du Sauveur étaient représentées<br />

comme nées de deux mères différentes. On sait fort bien que Bimater, né de deux mères, était une des<br />

épithètes de Bacchus. Ovide explique l'origine de cette épithète: lorsqu'il était encore en embryon, il fut sauvé<br />

des flammes qui dévorèrent sa mère, enfermé dans la cuisse de Jupiter et mis au monde au moment voulu.<br />

Sans chercher le sens caché de ce mythe, je constaterai seulement que Bacchus avait deux déesses pour mère;<br />

non seulement il fut conçu par Sémélé, mais il fut mis au monde par la déesse Ippa (PROCLUS, Timoeum,<br />

liv. II, art. 124, p. 292-293). C'est au même fait sans doute qu'il est fait allusion lorsqu'il est dit qu'après la<br />

mort de sa mère Sémélé, sa tante Ino remplit les fonctions de nourrice et lui donna son lait. La même chose<br />

se voit dans la mythologie de l'Égypte; nous lisons qu'Osiris sous la forme d'Anubis, ayant été enfanté par<br />

Nephthys, fut adopté et élevé par la déesse Isis comme son propre fils. Aussi la Triade favorite fut partout<br />

composée des deux mères et du fils. Dans Wilkinson (vol. VI, fig. 35) le lecteur verra une divine Triade<br />

composée d'Isis, de Nephthys et de l'enfant Horus au milieu d'eux. À Babylone, d'après Diodore (liv. II, p. 69),<br />

la Triade se composait pendant un temps de deux déesses et d'un fils, Hera, Rhéa et Zeus; à Rome au Capitale,<br />

il en était de même, la Triade se composait de Junon, Minerve, Jupiter; tandis que Jupiter, lorsque les<br />

matrones romaines l'adoraient comme Jupiter puer ou Jupiter l'enfant était en compagnie de Junon et de la<br />

déesse de la fortune (CICÉRON, De Divinatione, liv. II, vol. III, ch. 41, p. 77). Cette espèce de Triade divine<br />

semble remonter à des temps très anciens chez les Romains, car il est établi à la fois par Denys d'Halicarnasse<br />

et par Tite-Live, que bientôt après l'expulsion des Tarquins, il y avait à Rome un temple où l'on adorait Gérés,<br />

Liber et Libéra. (Dion. HALICARN., vol. I, p. 25-26, et TITE-LIVE, vol. I, p. 233).<br />

4<br />

Soit la demeure de l'Esprit de Dieu, pour l'enfantement spirituel des enfants.

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