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LES DEUX BABYLONES.pdf

L'ouvrage des Deux Babylones de M. Hislop constitue l'un des efforts les plus sérieux tentés pour la solution de la grande controverse que nous avons avec l'antéchrist Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis Illustré de 61 gravures Traduit de l'anglais par J.- E. Cerisier, pasteur

L'ouvrage des Deux Babylones de M. Hislop constitue l'un des efforts les plus sérieux tentés pour la solution de la grande controverse que nous avons avec l'antéchrist
Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis
Illustré de 61 gravures
Traduit de l'anglais par J.- E. Cerisier, pasteur

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Témoin les inscriptions trouvées sur plusieurs tombeaux:<br />

16<br />

1/ "À Basilius, prêtre, et Félicité, son épouse. Ils se sont préparé ce tombeau."<br />

2/ Petronia, femme d'un prêtre, type de la modestie. "Ici reposent mes os. Cessez de pleurer, mon cher<br />

époux, toi aussi, chère fille, et rappelez-vous qu'on ne doit pas pleurer sur celle qui vit en Dieu 18 ."<br />

Cà et là une prière pour les morts comme celle-ci: "Dieu veuille faire revivre ton esprit", montre bien que le<br />

mystère d'iniquité avait déjà commencé son oeuvre, mais de pareilles inscriptions montrent aussi qu'il avait<br />

travaillé lentement et avec circonspection, et que jusqu'à l'époque à laquelle elles appartiennent, l'Église<br />

Romaine ne s'était pas encore développée comme aujourd'hui où elle défend absolument à ses prêtres de se<br />

marier. Lentement et sournoisement, Rome a posé les bases de son système de prêtrise sur lequel elle allait<br />

ensuite élever un si vaste édifice. – À ses débuts, elle avait le nom de "Mystère" scellé sur son système.<br />

Le confessionnal<br />

Mais ce trait de "Mystère" lui a été conservé à travers tout son développement. Lorsqu'elle eut réussi à voiler<br />

l'éclat de l'Évangile, obscurcissant la plénitude et la liberté de la grâce divine, détournant les âmes de la<br />

communion directe et immédiate avec le seul grand Prophète et souverain Sacrificateur, on attribua au clergé<br />

un pouvoir mystérieux qui lui donnait la domination sur la foi du peuple, domination que refusaient<br />

formellement les apôtres (II Corinthiens 1, 24) mais qui, de concert avec le confessionnal, est devenue<br />

aujourd'hui au moins aussi absolue et aussi complète que le fût jamais celle du prêtre Babylonien sur les<br />

initiés des anciens Mystères. Le pouvoir clérical de la prêtrise romaine a atteint son apogée dans l'institution<br />

du confessionnal. Cette institution a été empruntée à Babylone. La confession demandée aux sectateurs de<br />

Rome est entièrement différente de celle que nous recommande la Parole de Dieu. L'Écriture nous dit à ce<br />

sujet: "Confessez vos fautes les uns aux autres." (Jacques V, 16). Ce qui implique que le prêtre doit se<br />

confesser au peuple comme le peuple au prêtre, s'il arrive que l'un ait péché contre l'autre. Ces paroles<br />

n'auraient jamais pu servir à aucun prétexte de despotisme spirituel, aussi Rome, abandonnant la parole de<br />

Dieu, a eu recours au système Babylonien. Dans ce système la confession secrète au prêtre, selon une formule<br />

usitée, était exigée de tous ceux qui étaient admis aux Mystères; et l'initiation ne pouvait se faire qu'après cette<br />

confession. Voici comment Salverté parle de cette confession telle qu'on la pratiquait en Grèce, dans des rites<br />

qui ont évidemment Babylone pour origine 19 : "Ibus les Grecs depuis Delphes jusqu'aux Thermopyles étaient<br />

initiés aux Mystères du temple de Delphes. On s'assurait de leur silence sur tout ce qu'ils devaient tenir secret,<br />

par la crainte des châtiments dont on menaçait une révélation qui aurait été un parjure, et par la confession<br />

générale qu'on exigeait des aspirants à l'initiation. Cette confession leur faisait bien plus redouter l'indiscrétion<br />

du prêtre, qu'elle ne donne de raison à ce dernier de craindre la leur 20 ." Potter nous parle aussi de cette<br />

confession dans ses "Antiquités Grecques", bien qu'on ne l'ait pas assez remarquée. Dans son récit des<br />

Mystères d'Eleusis, après avoir décrit les cérémonies et les instructions qui précèdent l'admission des<br />

candidats à l'initiation dans la présence immédiate des divinités, il ajoute: "Alors le prêtre qui les initiait,<br />

appelé lerojanthV (l'Hiérophante), leur posait certaines questions, par exemple: « Jeûnez-vous? » etc., à<br />

quoi ils répondaient par des formulaires 21 ." Le mot "et castera" peut ne pas frapper un lecteur superficiel, mais<br />

il veut dire bien des choses. Il veut dire: "Êtes-vous pur de toute infraction à la loi de chasteté?" Et cela non<br />

seulement dans le sens d'impureté morale, mais dans ce sens factice de chasteté que le paganisme a toujours<br />

18<br />

Dr. MAITLAND, L'Église dans les Catacombes, p. 191-192.<br />

19<br />

Pour l'origine Babylonienne de ces Mystères, voir chapitre suivant, article l et 2.<br />

20<br />

Eusèbe SALVERTÉ, Des Sciences occultes, ch. XXXVI, p. 428.<br />

21<br />

POTTER, vol. I. Eleusinia, p. 336.

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