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LES DEUX BABYLONES.pdf

L'ouvrage des Deux Babylones de M. Hislop constitue l'un des efforts les plus sérieux tentés pour la solution de la grande controverse que nous avons avec l'antéchrist Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis Illustré de 61 gravures Traduit de l'anglais par J.- E. Cerisier, pasteur

L'ouvrage des Deux Babylones de M. Hislop constitue l'un des efforts les plus sérieux tentés pour la solution de la grande controverse que nous avons avec l'antéchrist
Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis
Illustré de 61 gravures
Traduit de l'anglais par J.- E. Cerisier, pasteur

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pourrait être cette mère des dieux, sinon notre mère Ève? Et le nom de Rhéa, celle qui contemple, qui lui était<br />

donné, était très significatif. C'était comme "contemplatrice" que la mère de l'humanité conçut par le moyen<br />

de Satan et fut la cause de cette mort, dont la race humaine a toujours gémi.<br />

Ce fut par ses yeux que la première relation s'établit entre elle et le grand adversaire sous la forme d'un serpent<br />

dont le nom Nahash ou Nachash, comme on le trouve dans l'hébreu de l'Ancien Testament, signifie aussi<br />

regarder attentivement ou contempler (Genèse III, 6): "Et quand la femme vit que l'arbre était bon à manger<br />

et agréable à la vue, elle prit du fruit et en mangea, elle en donna aussi à son mari qui était auprès d'elle, et<br />

il en mangea." Nous avons donc ici la généalogie du péché et de la mort: "La convoitise quand elle a conçu,<br />

enfante le péché, et le péché étant consommé, produit la mort." (Jacques I, 15). Quoique Muth ou la Mort fût<br />

l'enfant de Rhéa, cette progéniture fut regardée non comme la mort abstraite, mais comme le dieu de la Mort;<br />

aussi, dit Philo-Byblius, Mûth signifiait non seulement la Mort, mais aussi Pluton (SANCHONIATON, p.<br />

24). Dans la Mythologie romaine, Pluton était honoré à l'égal de Jupiter (OVIDE, Fastes, liv. VII, 518); et<br />

en Égypte nous en avons la preuve, Osiris, la semence de la femme, était le seigneur du ciel et le roi de l'enfer<br />

ou Pluton (WILKINSON, vol. IV, p. 63, BUNSEN, vol. I, p. 431-432) et l'on peut conclure de bien des détails<br />

(le lecteur en a déjà vu des preuves suffisantes) qu'il n'était autre que le Diable lui-même, qui, dit-on, s'était<br />

incarné; c'est lui qui, par la première transgression et ses relations avec la femme, avait introduit dans le<br />

monde le péché et la mort, et qui, néanmoins, avait procuré à l'humanité des bienfaits innombrables. Comme<br />

le nom de Pluton a le même sens que celui de Saturne (le caché), ainsi, quels que fussent les autres caractères<br />

de ce nom, c'est à Satan, le seigneur caché de l'enfer, que tout fut plus tard attribué; car si l'on examine<br />

soigneusement les différents mythes de Saturne, on voit qu'il était en même temps le Diable, qui se déguisa<br />

en serpent, Adam, qui se cacha sous les arbres du jardin, Noé, qui pendant toute une année se cacha dans<br />

l'arche, et Nemrod, caché dans les secrets des mystères Babyloniens. C'était pour glorifier Nemrod que se<br />

forma tout le système chaldéen d'iniquité, connu comme Nin, le fils, et sa femme comme Rhéa qu'on appelait<br />

Ammas, la mère. Rhéa, appliqué à Sémiramis, avait un sens autre qu'appliqué à la déese antique, la mère des<br />

dieux et des hommes. Mais pour faire ressortir toute la majesté de son caractère, il était nécessaire qu'elle lui<br />

fût identifiée; aussi, bien que son fils fût né pour détruire la mort, elle était souvent représentée avec les<br />

symboles de celle qui avait apporté la mort dans le monde. Il en était ainsi partout où se répandit le système<br />

Babylonien.

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