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LES DEUX BABYLONES.pdf

L'ouvrage des Deux Babylones de M. Hislop constitue l'un des efforts les plus sérieux tentés pour la solution de la grande controverse que nous avons avec l'antéchrist Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis Illustré de 61 gravures Traduit de l'anglais par J.- E. Cerisier, pasteur

L'ouvrage des Deux Babylones de M. Hislop constitue l'un des efforts les plus sérieux tentés pour la solution de la grande controverse que nous avons avec l'antéchrist
Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis
Illustré de 61 gravures
Traduit de l'anglais par J.- E. Cerisier, pasteur

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on ne pouvait les initier. Sans doute dans certaines circonstances le jeûne chrétien est un devoir, mais tandis<br />

que ni la lettre ni l'esprit de l'institution divine n'imposent une règle aussi sévère que celle dont nous parlons,<br />

la formalité des mystères babyloniens nous en montre clairement l'origine. Quoique le dieu enfanté par Isis<br />

ou Gérés qui leur était offert sous le symbole d'une hostie ou d'un gâteau mince et rond, représentant le pain<br />

de vie, fût en réalité le soleil terrible, redoutable et brûlant, le terrible Moloch, néanmoins dans cette offrande,<br />

toute cette terreur était voilée, et tout ce qu'il y avait en lui de repoussant était rejeté dans l'ombre. C'est sous<br />

ce symbole consacré qu'il est offert à son indulgente mère qui, par sa miséricorde, adoucit ses jugements, et<br />

qui dispose de toutes les bénédictions spirituelles; béni par sa mère, il est donné de nouveau pour être célébré<br />

comme étant le soutien de la vie, la nourriture et l'âme de ses adorateurs. C'est ainsi que la mère était la<br />

divinité favorite. C'est ainsi et pour les mêmes raisons, que la madone de Rome éclipse entièrement son fils<br />

comme étant la mère de grâce et de miséricorde.<br />

Les lettres "J. H. S." sur l'hostie<br />

Quant au caractère païen du sacrifice non sanglant de la messe, nous l'avons déjà suffisamment établi. Mais<br />

il y a encore à considérer un point qui montre encore mieux l'oeuvre du mystère d'iniquité. Il y a sur l'hostie<br />

des lettres qu'il vaut la peine de lire. Ces lettres sont J. H. S. Que veulent dire ces lettres mystiques? Pour un<br />

chrétien, ces lettres signifient Jésus Salvator, Jésus Sauveur des hommes. Mais qu'un adorateur romain d'Isis<br />

(car du temps des empereurs il y avait à Rome des adorateurs innombrables d'Isis) jette les yeux sur ces lettres,<br />

comment les expliquera-t-il? Il le fera naturellement d'après son propre système d'idolâtrie, système<br />

maintenant bien connu, et lira Isis, Horus, Seb, c'est-à-dire: la mère, l'enfant et le père des dieux, en d'autres<br />

termes, la Trinité Égyptienne.<br />

Le lecteur s'imaginera-t-il que ce double sens soit accidentel? Certainement non. Le même esprit qui<br />

transforma la fête du païen Oannes et en fit la fête du chrétien Joannes, conservant en même temps tout son<br />

ancien paganisme, a habilement tracé les initiales J. H. S. pour payer un semblant de tribut au christianisme,<br />

tandis qu'en réalité c'est le paganisme qui a toute la substance de l'hommage qui lui est rendu.<br />

Lorsque les femmes arabes commencèrent à adopter cette hostie et à offrir le sacrifice non sanglant, tous les<br />

vrais chrétiens virent tout de suite le vrai caractère de leur sacrifice. Elles furent traitées d'hérétiques et flétries<br />

du nom de Collyridiennes d'après le nom grec du gâteau qu'elles employaient. Mais Rome comprit que cette<br />

hérésie pourrait être utilisée; aussi, bien que condamnée par la partie fidèle de l'église, la coutume d'offrir et<br />

de manger le sacrifice non sanglant fut patronnée par la papauté; et maintenant, dans toutes les nations de la<br />

communion romaine, elle a remplacé le simple mais bien précieux sacrement du repas institué par le Seigneur<br />

lui-même.<br />

La question de la transubstantiation est étroitement unie au sacrifice de la messe; mais il convient mieux de<br />

l'examiner dans une autre partie de cet ouvrage.

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