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LES DEUX BABYLONES.pdf

L'ouvrage des Deux Babylones de M. Hislop constitue l'un des efforts les plus sérieux tentés pour la solution de la grande controverse que nous avons avec l'antéchrist Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis Illustré de 61 gravures Traduit de l'anglais par J.- E. Cerisier, pasteur

L'ouvrage des Deux Babylones de M. Hislop constitue l'un des efforts les plus sérieux tentés pour la solution de la grande controverse que nous avons avec l'antéchrist
Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis
Illustré de 61 gravures
Traduit de l'anglais par J.- E. Cerisier, pasteur

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178<br />

était un serpent au bout d'un grand bâton, et colorié de manière à le montrer comme le symbole indubitable<br />

du culte du feu 63 . À mesure que le christianisme se répandait dans l'empire romain, "les puissances" de la<br />

lumière et des ténèbres finirent par se heurter: "Michel et ses anges combattirent le dragon; et le dragon<br />

combattit avec ses anges, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se trouva plus dans le ciel. Et<br />

le grand dragon fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui." (Apocalypse XII, 7-8).<br />

Le grand serpent de feu fut précipité lorsque par décret de Gratien, le paganisme fut aboli dans tout l'empire<br />

Romain, lorsque les feux de Vesta furent éteints, et les biens des Vestales confisqués, lorsque l'empereur<br />

Romain (qui tout en professant le christianisme pendant plus d'un siècle et demi, avait été Pontifex Maximus,<br />

le chef même de l'idolâtrie romaine, et comme tel, se montrait investi de tous les emblèmes idolâtres du<br />

paganisme), obéissant à l'impulsion de sa conscience, abolit ses propres fonctions 64 . Si Nemrod fut<br />

personnellement et littéralement mis à mort par l'épée, ce fut par l'épée de l'Esprit que Sem détruisit le système<br />

du culte du feu et soumit tellement les coeurs que pour un temps ce culte fut entièrement détruit. Ainsi le<br />

Dragon de feu dans l'empire Romain fut mortellement frappe d'une épée, de l'épée de l'Esprit qui est la Parole<br />

de Dieu. Il y a donc une analogie profonde et réelle entre le type et le système qui lui correspond.<br />

Mais l'analogie ne s'arrête pas là. En examinant à fond les annales de l'histoire, on s'aperçoit que lorsque le<br />

chef de l'idolâtrie païenne de Rome fut frappé de l'épée par l'abolition de l'office de Pontifex Maximus, le<br />

dernier Pontifex Maximus de Rome était le représentant unique et légitime de son système idolâtre, alors en<br />

existence. Il est nécessaire pour éclaircir ceci, de jeter un rapide coup d'oeil sur l'histoire Romaine. D'accord<br />

avec toute la terre, Rome, à une époque préhistorique fort reculée, avait bu largement à la coupe d'or de<br />

Babylone. Mais plus que toutes les autres nations, elle avait eu avec l'idolâtrie de Babylone des rapports qui<br />

la plaçaient dans une position exceptionnelle. Bien avant Romulus, un représentant du Messie Babylonien,<br />

appelé de son nom, avait établi son temple comme dieu et son palais comme roi sur l'une des hauteurs qui<br />

furent enfermées dans les murs de la cité que devaient fonder Rémus et son frère. C'est sur le mont Capitolin,<br />

si fameux plus tard pour avoir été le siège principal du culte Romain, que Saturnia, ou la cité de Saturne, la<br />

grande déesse Chaldéenne, fut bâtie à une époque d'une antiquité obscure et fort reculée 65 . Une révolution<br />

survint; les images taillées de Babylone furent détruites; on interdit formellement d'élever des idoles 66 , et<br />

quand les deux jumeaux fondateurs de la cité si fameuse élevèrent ses humbles murailles, la ville et le palais<br />

de leur prédécesseur Babylonien étaient depuis longtemps tombés en ruines. L'état de cette ville sacrée même<br />

à l'époque reculée d'Évandre est décrit par Virgile; il parle du temps où Énée, dit-on, visita cet ancien roi d'Italie:<br />

"Ces deux villes, dont vous voyez les murs renversés sont les débris des monuments de nos anciens héros:<br />

l'une fut bâtie par Janus, et l'autre par Saturne, celle-ci s'appelait Saturnia, celle-là Janicule 67 ."<br />

Le coup mortel ainsi donné au système chaldéen devait cependant guérir. Une colonie étrusque étroitement<br />

attachée à l'idolâtrie chaldéenne avait émigré, les uns disent d'Asie Mineure, les autres de Grèce, et s'était<br />

fixée près de Rome 68 . Ces Étrusques furent plus tard incorporés à l'État romain, mais longtemps avant cette<br />

union politique ils exerçaient une puissante influence sur la religion romaine. Dès le premier jour, leur adresse<br />

dans la divination, les prédictions, et toute leur science réelle ou prétendue, dont les augures et les devins<br />

63<br />

AMMIEN MARCELLIN, liv. XVI, ch. 12. p. 145. Voir Appendice, note P.<br />

64<br />

ZOSIME, Hist., liv. IV, p. 761.<br />

65<br />

AURELIUS VICTOR, Origo Gent. Roman, ch. 8.<br />

66<br />

PLUTARQUE (Hist. Numoe, vol. I, p. 65), dit que Numa défendit de faire des statues et que pendant<br />

170 ans après la fondation de Rome, on n'en permettait aucune dans les temples de Rome.<br />

67<br />

Énéide,liv. VIII, v. 355-359.<br />

68<br />

DIONYSIUS HALICAR., vol. I, p. 22. Sir W. BETHAM (Etruna Celtica, vol. I, p. 47) prétend que les<br />

Étrusques avaient la Lybie pour origine; mais LAYARD (Ninive etBabylone, ch. XXIV, p. 563) paraît<br />

avoir tranché la question; il leur donne l'Orient pour origine, ou du moins il dit qu'ils avaient avec<br />

l'Orient une étroite parenté.

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