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LES DEUX BABYLONES.pdf

L'ouvrage des Deux Babylones de M. Hislop constitue l'un des efforts les plus sérieux tentés pour la solution de la grande controverse que nous avons avec l'antéchrist Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis Illustré de 61 gravures Traduit de l'anglais par J.- E. Cerisier, pasteur

L'ouvrage des Deux Babylones de M. Hislop constitue l'un des efforts les plus sérieux tentés pour la solution de la grande controverse que nous avons avec l'antéchrist
Identité de l'Église romaine et du culte de Nemrod et de Sémiramis
Illustré de 61 gravures
Traduit de l'anglais par J.- E. Cerisier, pasteur

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239<br />

Note N, p. 343 - Zoroastre, chef des adorateurs du feu<br />

Zoroastre était le chef des adorateurs du feu. Les détails suivants pourront l'établir. Bien qu'il ne dise pas<br />

que le nom de Zoroastre est presque synonyme d'adorateur du feu, le témoignage de Plutarque est d'un grand<br />

poids: "Plutarchus agnoscit Zoroastrem apud Chaldaeos Magos instituisse, ad quorum imitationem Persae<br />

etiam suos habuerunt 1 , Arabica quoque historia, (ab Erpenio edita) tradit Zaradussit non primum instituisse,<br />

sed reformasse religionem Persarum et Magorum qui divisi erant in plures sectas." (CLERICUS, liv. I, De<br />

Chaldoeis, vol. II, ch 2, art. 1, p. 195). Plutarque reconnaît que Zoroastre institua chez les Chaldéens les<br />

mages, à l'imitation des Perses. L'histoire Arabe (éditée par Erpenius) nous raconte aussi que Zaradussit (ou<br />

Zerdusht) n'a pas institué, mais seulement réformé la religion des Perses et des mages qui avaient été divisés<br />

en plusieurs sectes. Le témoignage d'Agathias tend au même but. Il croit que le culte du feu vint des<br />

Chaldéens chez les Perses (liv. II, ch. 25, p. 118-119).<br />

Les mages étaient chez les Perses les gardiens du feu sacré et éternel; on peut le conclure de Curtius (liv. III,<br />

ch. 3, p. 41-42) qui dit que ce feu était porté devant eux sur des autels d'argent; de Strabon (Géograph., liv.<br />

XV, p. 696) qui dit que les mages gardaient sur l'autel une certaine quantité de cendres et de feu éternel; et<br />

de la déclaration d'Hérodote (liv. I, p. 63) qui dit que sans eux, on ne pouvait offrir de sacrifice. Le culte du<br />

feu était une partie essentielle du système des mages Persans (WILSON, La religion des Parsis, p. 228, 235).<br />

Ils ne prétendaient pas avoir inventé ce culte du feu; mais leur histoire populaire en fait remonter l'origine<br />

jusqu'aux jours de Hoshang père de Thamurs, qui fonda Babylone (WILSON, p. 202-203 et 579), c'est-à-dire<br />

aux jours de Nemrod. Pour le confirmer nous avons un fragment d'Apollodore (MULLER, 68) qui fait de<br />

Ninus le chef des adorateurs du feu. Layard, citant ce fragment, suppose que Ninus est distinct de Zoroastre<br />

(Ninive et ses ruines, vol. II, p. 443, note), mais, on peut le prouver, bien que beaucoup d'autres aient porté<br />

le nom de Zoroastre, les lignes d'évidence convergent toutes de manière à démontrer que Ninus, Nemrod et<br />

Zoroastre étaient la même personne. Les légendes de Zoroastre montrent qu'il était connu comme mage et<br />

comme guerrier (ARNOBE, liv. I, p. 327). Platon nous dit qu'Éros Armenius (d'après CLERICUS, De<br />

Chaldoeis, vol. II, p. 495, il serait le même que le 4e Zoroastre) mourut dans une bataille et ressuscita le 10e<br />

jour; ce qu'il prétendait avoir appris dans l'Hadès, il l'enseigna aux hommes dans sa nouvelle vie (PLATON,<br />

De Republica, liv. X, vol. II, p. 614). Nous avons vu que la mort de Nemrod, le Zoroastre original, ne fut pas<br />

celle d'un guerrier tué au combat; mais cependant cette légende du guerrier Zoroastre favorise entièrement<br />

l'hypothèse qui dit que le Zoroastre original, premier chef des Mages, n'était pas simplement un prêtre, mais<br />

un roi guerrier. Partout les Zoroastriens, ou adorateurs du feu, étaient appelés Guèbres ou Gabrs. Or le passage<br />

dans Genèse X, 8, prouve que Nemrod fut le premier des Gabrs. Comme Zoroastre était le chef des adorateurs<br />

du feu, Tammuz avait évidemment le même caractère. Nous avons déjà assez de preuves qui établissent<br />

l'identité de Tammuz et de Nemrod; mais quelques mots de plus le prouveront plus clairement et jetteront plus<br />

de lumière sur le culte primitif du feu.<br />

1/ Tout d'abord, Tammuz et Adonis sont la même divinité. Jérôme qui vivait en Palestine à l'époque où<br />

les rites de Tammuz étaient observés au temps même où il écrivait, identifie expressément Tammuz<br />

et Adonis (vol. II, p. 353) dans son Commentaire sur Ézéchiel VIII, 14, où les femmes Juives, est-il dit,<br />

pleuraient sur Tammuz. Le témoignage de Jérôme sur ce sujet est généralement adopté. De plus, les<br />

rites de Tammuz ou Adonis en Syrie étaient célébrés comme ceux d'Osiris. La déclaration de Lucien<br />

(De Dea Syria, vol. III, p. 454), le montre d'une manière frappante, et Bunsen (vol. I, p. 443), l'admet<br />

distinctement. L'identité de Nemrod et Osiris a été largement prouvée dans cet ouvrage. Quand donc<br />

Tammuz ou Adonis est identifié avec Osiris, l'identité de Tammuz s'ensuit tout naturellement. Et dès<br />

lors ceci s'accorde entièrement avec le langage de Bion, dans sa lamentation sur Adonis, alors qu'il<br />

1<br />

L'institution des Mages remonte à une haute antiquité. Aristote dit qu'ils étaient plus anciens que les<br />

Égyptiens (Théopompe, fragments dans MÜLLER, vol. I, p, 280).

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