revue finissante - Les âmes d'Atala
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Nietzsche et la modernité décadente<br />
« pour l’histoire du vice moderne » (« Zur Geschichte des modernen Lasters »)<br />
en 7 [29]1886-1887, p. 296.<br />
8 12 [1] 1888, § 40, 86, 94, 115, 117, 118, 120, 121, 136, 151, 156, 167, 168,<br />
325, p. 372 sq,<br />
9 14 [136] 1888, p. 106. Cf. aussi 15 [100], p. 221 ; 15 [102], p. 222 ; 16 [71], p.<br />
257 et 16 [72], p. 257.<br />
10 14 [139] 1888, p. 108<br />
11 9 [177] 1887, pp. 96-97<br />
12 JGB 212, p. 131<br />
13 Ibid., Ibid p. 132<br />
14 Ce repli, cette distance du philosophe vis-à-vis de l’objet de sa réfl exion, en<br />
l’occurrence de son époque, ne doit cependant pas être compris, dans le cas de<br />
Nietzsche, comme mise à distance en vue d’objectivation puisque, précisément,<br />
Nietzsche récuse la validité de la prétendue objectivité dont ses prédécesseurs<br />
se sont réclamés. Au contraire affi rme-t-il, se positionnant ainsi à contre-courant<br />
de la tradition philosophique, la nécessaire subjectivité du philosophe vis-à-vis<br />
de son objet. Ainsi, de même qu’il faut avoir soi-même souffert de la décadence<br />
pour en connaître le danger, il faut être moderne, faire partie de la modernité<br />
pour juger de ses méfaits. On comprend dans ses conditions la raison pour<br />
laquelle Nietzsche aime à utiliser l’expression « Nous autres, modernes »<br />
(« Wir modernen Menschen », voir par exemple NW, p. 365, JGB 215, p. 136 ou<br />
encore GD 37, p. 130) ainsi que la manière dont il faut entendre sa revendication<br />
d’une certaine inactualité : il s’agit tout à la fois d’être du monde que l’on juge<br />
mais de le juger avec des critères qui ne lui appartiennent pas.<br />
15 GD, « Divagations d’un « inactuel » », § 50, p. 144<br />
16 « <strong>Les</strong> romantiques : une question équivoque, comme tout ce qui est moderne »<br />
(14 [119] 1888, p.89).<br />
17 MA 128, p. 117 : « La science moderne a pour but aussi peu de douleur que<br />
possible ».<br />
18 M 157, p. 128<br />
19 3 [161] 1880, p. 375 : « Que le sentiment de bonheur, et d’un bonheur non<br />
mêlé de souffrance, croisse véritablement avec le perfectionnement de la<br />
connaissance, l’amélioration de la situation sociale, la plus grande facilité de<br />
la vie, on peut en douter, car dans cette croissance il y a toujours des forces<br />
qui se perdent ou s’affaiblissent, auxquelles on était autrefois principalement<br />
redevable du sentiment de bonheur : la sécurité et l’allongement de la vie dont<br />
notre monde moderne se congratule comme de ses plus belles conquêtes ont<br />
peut-être été acquis au prix d’une diminution du sentiment de bonheur plutôt<br />
que d’une augmentation ».<br />
20 3 [112] 1880, p. 359<br />
21 16 [82] 1888, p. 261 . On notera que Nietzsche lui-même met ces termes entre<br />
guillemets.<br />
22 JGB 260, p. 185. Voir aussi JGB 222, p. 140 : « L’homme des « idées<br />
modernes », ce singe orgueilleux, est furieusement mécontent de soi. Il pâtit, et<br />
sa vanité veut qu’il se borne à « compatir » ».<br />
23 GM, Préface, § 5, p. 219<br />
24 7 [92] 1880, p. 580<br />
25 GD 48, p. 143.<br />
26 AC 62, pp. 233-234. Voir aussi 15 [30] 1888, p. 190 : « une autre idée<br />
chrétienne non moins folle s’est encore transmise dans la chair de la modernité :<br />
l’idée de l’égalité des <strong>âmes</strong> devant Dieu. On y trouve le prototype de toutes les<br />
théories de l’égalité des droits […] ».<br />
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