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revue finissante - Les âmes d'Atala

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Claude Izner et les mystères parisiens<br />

eu le bonheur de voir édité un premier roman policier<br />

qui se situe de nos jours, mais le second manuscrit fut<br />

refusé par tous les éditeurs de ce genre ! Alors sont nés,<br />

en quelques heures, Victor Legris et son entourage, et<br />

l’idée de créer une suite d’enquêtes dans un Paris que<br />

nous affectionnons beaucoup, celui de la fi n du XIXème<br />

siècle. Le mot «Mystère» accolé aux divers épisodes a été<br />

repris par l’éditeur après la parution de «Mystère rue des<br />

Saint-Pères», titre qui fut trouvé par mon époux parce que<br />

nous «séchions» Liliane et moi (le titre prévu ne plaisait<br />

pas à l’éditeur). Nous avons initié ce projet en écrivant ce<br />

premier roman sans savoir s’il séduirait un éditeur, donc<br />

sans savoir non plus s’il serait suivi d’autres épisodes : il<br />

n’y avait pas de «projet global», bien que, dès le début,<br />

nous ayons éprouvé l’envie de «tenir» jusqu’à l’autre<br />

expo U, celle de 1900...Mais nous sommes toutes les<br />

deux un peu fantasques, fantaisistes, et donc...pas aussi<br />

sérieuses que peut-être vous le souhaiteriez ! Pour nous,<br />

écrire ces livres constitue la possibilité de nous livrer,<br />

avant tout, à notre goût pour la fi ction romanesque telle<br />

qu’elle se pratiquait jusque dans les années cinquante,<br />

avec création de multiples personnages, romances<br />

amoureuses, humour, etc...Evidemment le mystère aussi<br />

nous attire, parce qu’il constitue la charpente idéale à ce<br />

genre de construction...<br />

[Amer] : Je comprends tout à fait ce que vous me dites<br />

concernant ce choix du romanesque et votre goût pour<br />

la fantaisie. Mais une critique gauchiste de vos romans<br />

consisterait, dans cette volonté toujours reconduite de<br />

réformer l’imaginaire, à vous reprocher le comportement<br />

parfois agaçant (serait-ce ce qui fait son charme ?) de<br />

Victor Legris qui, à première lecture, peut paraître très<br />

sympathique, et qui est en réalité un petit bourgeois<br />

doublé d’une vieille poucave pour reprendre l’argot des<br />

faubourgs parisiens. Certes, il ne semble pas toujours<br />

apprécier la police dont il se moque de temps à autre,<br />

mais il la seconde à l’occasion et s’y substitue lorsqu’il<br />

le peut… Bon nombre de détectives, et nous revenons<br />

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