Gaetano Donizetti Maria Stuarda - musica ... - Teatro La Fenice
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102<br />
Argument<br />
PREMIER ACTE<br />
1587. Au palais de Westminster, dames et chevaliers accueillent joyeusement la reine Élisabeth, qui<br />
vient de recevoir une proposition de mariage du roi de France, mais est secrètement amoureuse du<br />
comte de Leicester. Le comte Talbot saisit l’occasion de la fête pour demander la grâce pour Marie<br />
Stuart, l’ancienne reine catholique d’Écosse, qui est maintenant emprisonnée au château de Fotheringhay.<br />
Lord Cecil, par contre, exhorte la reine à faire décapiter Marie, car elle fait obstacle à<br />
la stabilité du royaume. À l’arrivée de Leicester, Élisabeth essaye de le mettre à l’épreuve, mais ne<br />
trouve que de l’indifférence: il est épris de Marie, en fait. Lorsqu’il reste seul avec Leicester, Talbot<br />
lui confie un portrait et une lettre de la part de Marie, où elle lui demande son aide. Élisabeth<br />
revient et enjoint à Leicester de lui montrer la lettre. Elle comprend qu’il cherche à aider sa rivale,<br />
mais consent à la voir.<br />
Au château de Fotheringhay, Marie évoque son enfance avec sa nourrice, Anna, et exprime sa<br />
nostalgie pour la France, le pays où elle a été élevée. Leicester survient et lui communique l’arrivée<br />
imminente d’Élisabeth; il est convaincu que la reine d’Angleterre, touchée par la triste situation<br />
de sa cousine, a l’intention de l’aider. Finalement les deux femmes se rencontrent: mais<br />
lorsqu’Élisabeth rappelle à Marie son infidélité et la mort douteuse de son mari Henri, celle-ci l’insulte,<br />
en la traitant de bâtarde (Élisabeth était la fille d’Anne Boleyn, la deuxième femme d’Henri<br />
VIII). Ces mots inconsidérés rendent impossible toute réconciliation et scellent son sort.<br />
DEUXIÈME ACTE<br />
Dans ses appartements, Élisabeth hésite encore. Cecil insiste pour la condamnation à mort, que la<br />
reine signe, poussée par la jalousie, à l’arrivée de Leicester, qui proteste en faveur de Marie.<br />
À Fotheringhay, tandis que Marie évoque ses origines royales et exprime ses appréhensions pour<br />
son défenseur, Leicester, Cecil vient l’informer de la sentence. Marie dit fermement qu’elle tient sa<br />
condamnation pour illégale et refuse le confesseur anglican que Cecil lui offre. C’est Talbot qui,<br />
resté seul avec l’ancienne reine, reçoit ses confessions à propos des délits où elle fut impliquée. Marie<br />
se rassérène: maintenant elle est prête à affronter la mort. <strong>La</strong> nourrice Anna, Talbot et Leicester,<br />
émus, attendent de la voir pour la dernière fois. <strong>Maria</strong> paraît en habit de deuil et pardonne tous<br />
ses ennemis; puis elle s’achemine vers l’échafaud, entourée des gardes et accompagnée par Anna.<br />
Synopsis<br />
ARGOMENTO-ARGUMENT - SYNOPSIS- HANDLUNG<br />
ACT ONE<br />
1587. At Westminster courtiers are excitedly awaiting Queen Elizabeth I, whom the King of<br />
France has asked to marry but she is actually secretly in love with the Count of Leicester. Taking<br />
advantage of the celebrations, Count Talbot urges clemency for Mary Stuart, the former queen of<br />
Scotland and Catholic, now imprisoned in Fotheringhay Castle. Lord Cecil, on the other hand, is<br />
urging the Queen to have Mary beheaded since she poses a risk to the stability of the kingdom.<br />
When Leicester arrives, Elizabeth tries to put him to the test, but his only reaction is one of indifference<br />
– indeed, he is in love with Mary Stuart. Once he is alone with Leicester, Talbot gives him<br />
a portrait and letter in which Mary is asking him for help. Elizabeth returns and makes Leicester<br />
give her the sheet of paper. When she realizes that he is trying to help her rival, the Queen gives<br />
in to his request – that she should go and meet the Queen of Scotland.