Examen environnemental et étude de la littérature sur les questions ...

Environmental Scan & Literature Search of Agricultural Human Resource Issues
- FINAL DRAFT
2.6.2 Main d’oeuvre saisonnière canadienne
Les autres défis pour recruter et retenir la main-d'oeuvre saisonnière et des récoltes canadiennes
sont les suivants :
• La concurrence des autres secteurs qui offrent un emploi annuel
• La politique sociale canadienne qui crée un désavantage à travailler dans l’industrie
• La difficulté à mettre en rapport les employeurs et les travailleurs
L'une des difficultés à retenir la main-d'oeuvre des récoltes et saisonnière au Canada est la
concurrence pour cette main-d'oeuvre venant des autres secteurs de l'économie qui offrent des
emplois plus stables et annuels. Duffy et McEwan (1999) ont conclu que les travailleurs souhaitent
travailler toute l'année. Afin de limiter certains des problèmes dans le secteur agricole, les sites
d’exploitations des entrepreneurs se sont diversifiés en ajoutant des équipements d'emballage et
de transformation sur les sites pour rallonger la période d'emploi des travailleurs. De même, les
travailleurs ayant des compétences plus spécialisées sont généralement demandés pour une
période plus longue (Webster, 2004a). Bien que cette augmentation de la diversification et de la
formation technique ait bénéficié à l'industrie cela a également entraîné plus de difficultés à
satisfaire les exigences de court terme de main-d'oeuvre des récoltes (Formation Pro FP, 2003;
Webster, 2004a).
La main-d'oeuvre saisonnière et des récoltes de court terme est extrêmement importante dans les
industries horticoles, car sans elle, les récoltes ne pourraient pas être faites. Toutefois, les études
examinées suggèrent que le gouvernement canadien ne comprend pas son importance.
Actuellement, la structure de la politique sociale canadienne (assurance-emploi, retraite et aide
sociale) crée des désavantages pour les Canadiens à travailler en tant que main-d'oeuvre des
récoltes et saisonnière. Ces désavantages ont été augmentés depuis la mise en place de la
nouvelle loi d’AE en 1997.
Les désavantages à travailler dans l'industrie saisonnière créés par le système actuel de l’AE
incluent :
• Un changement du système de « travail à la semaine » vers un système de « travail à
l’heure » et des gains assurés à la pièce.
• Les demandeurs de l’AE ne peuvent pas gagner plus de 25 % de leurs bénéfices
hebdomadaires ou 50 dollars par semaine sans que leurs bénéfices ne soient repris
dollars par dollars. Toutefois, cette petite somme n’encourage pas les demandeurs à
chercher du travail dans l'industrie.
• De la même façon, l'argent gagné par les personnes recevant une assistance sociale est
repris dollars par dollars une fois qu'un certain niveau a été atteint.
• Les demandeurs de pensions d’handicapé sont également touchés de la même façon.
• Les travailleurs des récoltes sans attachement à la force de travail, tels que les retraités,
restent à la maison ou ceux qui prennent leur vacances pendant la saison des récoltes
pour aider et profiter du plein air ont également peu d’incitations à rejoindre le secteur
horticole pendant les périodes de haute saison. Ces employés potentiels trouvent qu’il y a
peu d’avantages à rejoindre l’industrie parce qu’après six jours de travail pour le même
employeur, un employeur doit commencer à déduire l’AE et doit émettre un T4 à la fin de
l'année. Ceci fait que ces employés payent plus d'impôts à la fin de l’année pour le
montant minimal d’argent qu'ils ont gagné, ce qui crée un désavantage à travailler dans
l'industrie, et dans un scénario pire pourrait les faire passer dans la tranche d'imposition
supérieure.
George Morris Centre - Confidential 28