Références bibliographiques - Registered Nurses' Association of ...
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n Rassurez-la doucement en lui disant qu’elle est en sécurité et que tout va bien.<br />
Lignes directrices sur les pratiques exemplaires en soins infirmiers<br />
n Envisagez la possibilité de planifier la présence de membres de la famille et d’amis proches afin que<br />
quelqu’un soit avec la personne à toute heure du jour et de la nuit afin qu’elle ne soit pas seule. Cela<br />
l’aidera à se sentir en sécurité et moins effrayée. et cela l’aidera également à rester en sécurité si elle<br />
devient agitée. Parfois, les hôpitaux ont des bénévoles qui peuvent aider. Certaines familles<br />
retiennent les services d’un aide-soignant pendant la nuit. Cela permet à la famille d’avoir l’esprit<br />
tranquille et de prendre un sommeil bien mérité à la maison, tout en sachant que la personne chère<br />
n’est pas seule.<br />
n Apportez des photos bien connues dans la chambre et faites jouer la musique préférée de la<br />
personne doucement comme bruit de fond.<br />
n Songez à limiter le nombre de personnes qui viendront visiter la personne, jusqu’à ce que le délire<br />
disparaisse.<br />
n N’oubliez pas de prendre soin de vous-même. Essayez de vous reposer et de vous détendre. Faites<br />
de courtes promenades, faites-vous masser ou faites d’autres choses qui vous aideront à vous<br />
détendre et à vous sentir mieux. N’oubliez pas de manger, buvez beaucoup de liquides pour<br />
maintenir votre niveau d’énergie, et essayez de ne pas boire trop de café et d’autres boissons<br />
contenant de la caféine. Même si vous comprenez la nature du problème, il n’est pas toujours facile<br />
d’être avec une personne qui délire. Il est parfois utile de partager vos pensées et vos sentiments<br />
avec quelqu’un d’autre. Demandez à parler à une équipe de soins palliatifs, l’aumônier de l’hôpital<br />
ou un travailleur social pour obtenir des conseils pratiques.<br />
n Essayez de ne pas prendre personnellement les choses que dit votre être cher. N’oubliez pas que les<br />
personnes qui délirent ne sont pas elles-mêmes. En fait, elles ne se rappelleront probablement pas<br />
grand-chose de la période pendant laquelle elles déliraient, et elles ne se rappelleront pas ce<br />
qu’elles ont dit, ce qu’elles ont fait et ce qui s’est passé.<br />
Préparé par la docteure Elizabeth Latimer, pr<strong>of</strong>esseure, faculté de médecine familiale, McMaster University et médecin en soins<br />
palliatifs, Hamilton Health Sciences. Reproduit avec l’autorisation de l’auteure et du Canadian Journal <strong>of</strong> CME, première<br />
impression dans Managing Delirium in Seriously Ill and Dying Patients, Journal <strong>of</strong> CME, septembre 1999 (133), 91-109.<br />
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