Références bibliographiques - Registered Nurses' Association of ...
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Recommandations relatives à la pratique pr<strong>of</strong>essionnelle<br />
Recommandations relatives au délire<br />
1.1 Les infirmières doivent maintenir un indice de soupçon élevé pour la prévention, la reconnaissance<br />
précoce et le traitement urgent du délire afin d'appuyer l'obtention de résultats positifs.<br />
(Niveau de données probantes = IIa)<br />
La discussion des données probantes pour cette recommandation, disponible à la page 34 de la ligne<br />
directrice initiale, a été révisée afin de refléter les autres ouvrages à l'appui suivants. Le paragraphe<br />
suivant, concernant l'évaluation continue du délire chez les patients en phase critique dans les domaines<br />
de spécialisation que voici, a été ajouté :<br />
Discussion des données probantes<br />
Une surveillance active du délire utilisant un outil de dépistage fiable et validé, comme le CAM-<br />
ICU ou l'Intensive Care Delirium Screening Checklist [ICDSC] (Bergeron, Dubois, Dumont, Dial, et Skrobik,<br />
2001) constitue une stratégie de soins importante pour appuyer les résultats positifs chez la<br />
population de clients en phase critique (Luetz et al., 2010; Martin et al., 2010; Pisani et al., 2006; Van den Boogaard<br />
et al., 2009; Wei, Fearing, Sternberg, et Inouye, 2008). Le CAM-ICU a obtenu les meilleurs résultats en matière<br />
de validité et de spécificité par rapport aux autres outils de dépistage (Luetz et al.).<br />
On estime que jusqu'à 87 % des clients en soins intensifs développent le délire; toutefois, les<br />
études indiquent que le délire est gravement sous-reconnu dans l'unité de soins intensifs par les<br />
intensivistes et les infirmières de l'unité de soins intensifs (Spronk, Riekerk, H<strong>of</strong>huis, et Rommes, 2009;<br />
Van den Boogaard et al.). Un dépistage de routine du délire chez tous les clients de l'unité de soins<br />
intensifs est essentiel pour la prise en charge réussie de cet état. Les infirmières qui travaillent<br />
en étroite collaboration avec les clients en soins intensifs sont en mesure de détecter le délire,<br />
de le prendre en charge et même de le prévenir (Arend et Christensen, 2009). La prise en charge des<br />
clients en phase critique comprend une surveillance ciblée de l'analgésie, de la sédation et du<br />
délire (Martin et al., 2010). Comme les signes et les symptômes du délire varient, une évaluation<br />
de routine doit donc être effectuée au moins toutes les 8 à 12 heures (Martin et al.; Spronk et al.; Van<br />
den Boogaard et al.). La surveillance du délire comprend la grande attention portée aux facteurs de<br />
risque, y compris les médicaments anticholinergiques, les facteurs liés au client (p. ex., âge,<br />
maladies concomitantes, interventions chirurgicales, douleur), la gravité de la maladie (utilisation<br />
de sédatifs, ventilation mécanique et intubation), les facteurs psychologiques et sociaux, et les<br />
facteurs environnementaux et iatrogènes (Martin et al.){393}. De plus, le maintien prophylactique<br />
du rythme diurne/nocturne, des méthodes de réorientation, de la stimulation cognitive et de la<br />
mobilisation rapide constituent des traitements non pharmacologiques importants (Martin et al.).<br />
Autres ouvrages à l'appui<br />
CCSMPA (2006a)<br />
Ouimet et al. (2007)<br />
Potter et George (2006)<br />
Rigney (2006)<br />
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