Manuel pratique pour les interventions sur le patrimoine ... - Unesco
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La préservation et la gestion du site<br />
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référence du site, quant à sa composition, sa distribution<br />
et sa biologie, <strong>le</strong> fond de la mer, <strong><strong>le</strong>s</strong> caractéristiques de<br />
courants et d’eau, et s’étend à des facteurs tels que <strong><strong>le</strong>s</strong><br />
intrusions humaines.<br />
La protection contre <strong><strong>le</strong>s</strong> intrusions<br />
Cet aspect doit être envisagé à long terme aussi bien<br />
que pendant <strong>le</strong> chantier. Un site en cours de fouil<strong>le</strong><br />
est particulièrement vulnérab<strong>le</strong> aux intrusions. Pour<br />
l’empêcher, <strong>le</strong> secret n’est pas une solution. Il n’est<br />
guère possib<strong>le</strong> d’opérer secrètement <strong>sur</strong> <strong>le</strong> même site<br />
subaquatique pendant une période prolongée. Cela va<br />
attirer l’attention, même au large. En mer, toute présence<br />
continue et non expliquée en un lieu est suspecte. De<br />
plus, <strong><strong>le</strong>s</strong> bouées et <strong><strong>le</strong>s</strong> lignes de flotteurs sont <strong>le</strong> corollaire<br />
manifeste de toute opération subaquatique et attirent<br />
donc, si el<strong><strong>le</strong>s</strong> ne sont pas expliquées, l’attention et <strong><strong>le</strong>s</strong><br />
intrusions.<br />
Une bonne information du public peut expliquer la<br />
présence prolongée et répétée d’une équipe et donc<br />
éviter <strong><strong>le</strong>s</strong> intrusions, du moins inconscientes et non<br />
intentionnel<strong><strong>le</strong>s</strong>. Les intrusions intentionnel<strong><strong>le</strong>s</strong> sont une<br />
autre affaire. L’information du public crée aussi une<br />
sensibilisation au site et à la va<strong>le</strong>ur des travaux ; de ce<br />
fait, la population se trouve encouragée à as<strong>sur</strong>er une<br />
certaine <strong>sur</strong>veillance. En conséquence, la présence<br />
<strong>sur</strong> <strong>le</strong> site de personnes non identifiées en l’absence<br />
de l’équipe du projet attirera <strong><strong>le</strong>s</strong> soupçons des postes<br />
radars officiels, des navires patrouil<strong>le</strong>urs, des pêcheurs<br />
© NOAA. Vue complète de<br />
profil du Defiance, naufragé dans<br />
<strong>le</strong> lac Huron, Etats-Unis. Le 20<br />
octobre 1884, <strong>le</strong> Defiance et <strong>le</strong><br />
John J. Audubon coulèrent après<br />
être entrés en collision <strong>sur</strong> <strong>le</strong> lac<br />
Huron. Une expédition menée<br />
par la NOAA en juin 2010 dans<br />
<strong>le</strong> sanctuaire marin national de<br />
Thunder Bay permit de documenter<br />
<strong><strong>le</strong>s</strong> deux sites au moyen de cartes<br />
réalisées avec soin, de photos<br />
individuel<strong><strong>le</strong>s</strong> et panoramiques<br />
et de vidéos. Non seu<strong>le</strong>ment<br />
ces recherches révélèrent des<br />
secrets préservés par ces épaves<br />
d’importance nationa<strong>le</strong>, mais el<strong><strong>le</strong>s</strong><br />
seront aussi essentiel<strong><strong>le</strong>s</strong> <strong>pour</strong> <strong>le</strong>ur<br />
préservation à long terme. Le<br />
sanctuaire utilisera cette analyse<br />
de base <strong>pour</strong> <strong>sur</strong>veil<strong>le</strong>r <strong><strong>le</strong>s</strong> futurs<br />
changements qui <strong>sur</strong>viendront <strong>sur</strong><br />
<strong><strong>le</strong>s</strong> deux épaves.