Manuel pratique pour les interventions sur le patrimoine ... - Unesco
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Les principes généraux<br />
38<br />
La Règ<strong>le</strong> 3 est une répétition spécifique du principe<br />
traité à la Règ<strong>le</strong> 1. La préservation in situ est l’option<br />
prioritaire. Le <strong>patrimoine</strong> ne doit pas être perturbé en<br />
l’absence de bonnes raisons. De plus, la Règ<strong>le</strong> 3 souligne<br />
l’impact relatif des <strong>interventions</strong> et spécifie qu’un site<br />
ne doit pas être perturbé au-delà de ce qui est strictement<br />
nécessaire <strong>pour</strong> atteindre <strong><strong>le</strong>s</strong> objectifs du projet.<br />
La Règ<strong>le</strong> 3 demande donc la proportionnalité, aussi bien<br />
en termes d’amp<strong>le</strong>ur des recherches, d’observations archéologiques<br />
et d’<strong>interventions</strong> nécessaires <strong>pour</strong> obtenir<br />
<strong><strong>le</strong>s</strong> connaissances ou la protection attendue qu’en termes<br />
de l’impact infligé par ces activités et que <strong>le</strong> site peut<br />
supporter. Déterminer exactement quel est l’impact proportionnel<br />
est une responsabilité de l’autorité compétente,<br />
mais doit s’appuyer <strong>sur</strong> <strong><strong>le</strong>s</strong> propositions de l’initiateur<br />
du projet, si ce n’est pas de l’autorité el<strong>le</strong>-même. La<br />
qualité et l’exhaustivité du plan du projet représentent<br />
évidemment un facteur important dans la négociation de<br />
l’urgence et des limites.<br />
Les raisons de perturber un site peuvent être diverses.<br />
Il peut exister des facteurs extérieurs déterminant<br />
que la préservation in situ n’est pas une option, ce qui<br />
implique que <strong>le</strong> site se présente comme une opportunité<br />
<strong>pour</strong> la <strong>pour</strong>suite de la connaissance par <strong><strong>le</strong>s</strong> fouil<strong><strong>le</strong>s</strong><br />
archéologiques. La conception du projet d’une tel<strong>le</strong><br />
activité doit être ancrée dans <strong>le</strong> contexte plus large<br />
des questions de recherche et de l’expertise selon <strong><strong>le</strong>s</strong><br />
discussions des chapitres <strong>sur</strong> la structure du projet et <strong><strong>le</strong>s</strong><br />
compétences et qualifications du personnel. Ce contexte<br />
plus large est tout aussi important si ce ne sont pas des<br />
facteurs extérieurs mais la <strong>pour</strong>suite de la connaissance,<br />
Dans <strong><strong>le</strong>s</strong> <strong>interventions</strong> <strong>sur</strong><br />
<strong>le</strong> <strong>patrimoine</strong> culturel subaquatique<br />
ayant <strong>pour</strong> but<br />
de contribuer à la protection,<br />
à la connaissance, à<br />
la mise en va<strong>le</strong>ur :<br />
- L’impact doit être proportionnel<br />
à l’objectif,<br />
- L’impact ne doit pas<br />
être plus grand que<br />
nécessaire, et<br />
- L’impact et <strong><strong>le</strong>s</strong> observations<br />
doivent faire<br />
l’objet d’une documentation.<br />
© Wessex Archeology. Sidescan<br />
sonar.<br />
Sonar à balayage latéral. Les<br />
méthodes et <strong><strong>le</strong>s</strong> techniques<br />
appliquées aux études scientifiques<br />
doivent causer <strong>le</strong> moins de<br />
dégâts possib<strong>le</strong> et contribuer à<br />
la préservation des vestiges. De<br />
tel<strong><strong>le</strong>s</strong> études peuvent aujourd’hui<br />
être menées <strong>sur</strong> de vastes zones<br />
au moyen de techniques nondestructrices.<br />
Pour cela, <strong>le</strong> sonar à<br />
balayage latéral reste la solution la<br />
plus <strong>pratique</strong>. Il peut être déployé<br />
à partir d’embarcations de toutes<br />
tail<strong><strong>le</strong>s</strong>, soit en <strong>le</strong> remorquant, soit en<br />
<strong>le</strong> montant à l’avant du bateau afin<br />
d’éviter toute interférence avec <strong><strong>le</strong>s</strong><br />
remous de l’hélice.