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1882 - Université Libre de Bruxelles

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92 L’ATHENÆUM BELGE<br />

ont excellé dans quelqu'une <strong>de</strong>s hautes m anifestations<br />

<strong>de</strong> l'intelligence. Le génie n’est pas créé d'une<br />

pièce, il est la résultante <strong>de</strong> facultés diverses exerçant<br />

leur puissance en plus d’une direction, selon<br />

que les circonstances s’y prêtent. Il est donc d'une<br />

haute utilité <strong>de</strong> recueillir tout ce qui peut nous<br />

avoir été transmis <strong>de</strong> ces hommes d’élite, <strong>de</strong> leurs<br />

actes comme <strong>de</strong> leurs idées, <strong>de</strong> leurs sentiments<br />

comme <strong>de</strong> leurs travaux; c'est en les étudiant dans<br />

tous ces détails que l’on pourra s’expliquer l’influence<br />

qu’ils ont acquise, entrevoir peut-être cette<br />

synthèse <strong>de</strong> gloire et <strong>de</strong> m érites qui se résume dans<br />

leur nom.<br />

» L’existence <strong>de</strong> Rubens a été complexe. Si la<br />

portion qu’il en a donnée aux arts a été la plus<br />

éclatante, celle que d'après les révélations <strong>de</strong>s<br />

Archives d’Ë tat, il a consacrée à <strong>de</strong>s négociations<br />

diplomatiques, a été considérable et fructueuse;<br />

enfin, sa correspondance, dont une faible partie<br />

seulement est connue, affirme ses veilles studieuses<br />

et son incessante activité d’esprit. Jam ais homme<br />

n’eut une vie plus occupée.<br />

» Le champ <strong>de</strong>s recherches est immense. Rubens<br />

a vécu en Belgique et en Italie, il a fait <strong>de</strong>s voyages<br />

en Espagne, en A ngleterre, en France, dans les<br />

Provinces-Unies, ailleurs peut-être; il a eu <strong>de</strong>s<br />

relations nombreuses dans la politique et les arts, il<br />

a cultivé <strong>de</strong> longues et nobles amitiés. Notre tâche<br />

est <strong>de</strong> rechercher et <strong>de</strong> réunir ce qui peut exister<br />

encore <strong>de</strong> témoignages <strong>de</strong> ce grand passé; mais<br />

cette lâche exigera du temps et <strong>de</strong>s peines. La publication<br />

du Recueil <strong>de</strong> documents ne peut donc pas<br />

être commencée : bien que les m atériaux réunis<br />

déjà soient très im portants, ceux dont nous poursuivons<br />

la trace et dont l'existence nous est signalée<br />

sont nombreux aussi, et il y en a, sans doute, beaucoup<br />

qui sont ignorés et dont nous n'aurons connaissance<br />

que par les communications <strong>de</strong> correspondants<br />

bénévoles. »<br />

Le B u lletin fera connaître les résultats <strong>de</strong>s investigations<br />

entreprises en vue <strong>de</strong> la publication du<br />

grand Recueil. Il se divise en <strong>de</strong>ux parties, dont la<br />

prem ière com prendra, en entier ou en extraits, les<br />

procès-verbaux <strong>de</strong>s séances <strong>de</strong> la commission, les<br />

pièces administratives, les correspondances qui<br />

offrent <strong>de</strong> l’intérêt ; la secon<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s historiques,<br />

<strong>de</strong>s documents inédits relatifs à Rubens, à ses<br />

élèves, à ses amis, à ses correspondants, à l'école<br />

flam a n d e, aux contemporains avec lesquels il a été<br />

en rapport.<br />

Le B ulletin parait par livraisons trim estrielles et<br />

formera un volume par an, avec illustrations. Les<br />

articles peuvent être écrits en toute langue, mais<br />

doivent être <strong>de</strong>s notices, <strong>de</strong>s documents ou <strong>de</strong>s ren ­<br />

seignements positifs; tout ce qui serait d'ordre purement<br />

esthétique ou spéculatif ne pourrait être<br />

accepté.<br />

Outre un aperçu historique, le prem ier fascicule<br />

contient les comptes rendus <strong>de</strong>s séances e t travaux<br />

<strong>de</strong> la commission et <strong>de</strong>s notices <strong>de</strong> MM. Génard,<br />

Max Rooses et Ruelens. M. Génard reproduit une<br />

lettre <strong>de</strong> Philippe <strong>de</strong> Marnix à Jean Rubens. On<br />

voit par cette lettre que le père <strong>de</strong> Rube ;s était en<br />

relations étroites avec M arnix; m ais ce qui lui<br />

donne surtout une gran<strong>de</strong> importance aux yeux <strong>de</strong><br />

M. Génard, c’est qu’elle confirmerait l'opinion qu'il<br />

a défendue relativement au lieu <strong>de</strong> naissance <strong>de</strong><br />

Rubens. A cet article est joint le fac-similé <strong>de</strong> la<br />

procuration donnée par Jean Rubens à sa femme, le<br />

26 avril 1577. à Cologne La notice <strong>de</strong> M. Max Rooses<br />

a pour objet l’Assomption <strong>de</strong> la Vierge, tableau du<br />

m aître-autel <strong>de</strong> la cathédrale d’A nvers; celle <strong>de</strong><br />

M. Ruelens, le peintre Adrien <strong>de</strong> Vries. Ces notices<br />

sont accompagnées <strong>de</strong> documents inédits.<br />

C H R O N IQ U E .<br />

Dans une séance tenue le 27 mars à l'<strong>Université</strong><br />

libre <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>, la Société belge d'anthropologie<br />

a été définitivement constituée. Nous publions plus<br />

loin, sous la rubrique Sociétés savantes, un compte<br />

rendu <strong>de</strong> cette séance et les statuts <strong>de</strong> la nouvelle<br />

société. La prochaine séance aura lieu le 24 avril.<br />

Les communications suivantes sont à l’ordre du<br />

jo u r : Sur la coloration <strong>de</strong>s yeux et <strong>de</strong>s cheveux,<br />

par M. V an<strong>de</strong>rkin<strong>de</strong>re; Sur le crâne <strong>de</strong>s assassins,<br />

par M. H éger; Sur la formation d’une race dans les<br />

T atras, d’après le Dr G. Lebon, par M. Jacques;<br />

Sur l ’indice céphalique <strong>de</strong>s Belges, par M Houzé.<br />

Les adhésions et communications doivent être<br />

adressées au secrétaire, 45, rue du T röne, Ixelles.<br />

— Le Musée royal d'histoire naturelle vient <strong>de</strong> publier<br />

le quatrièm e et <strong>de</strong>rnier volume <strong>de</strong>s Mémoires<br />

préparés par feu A ndré Dumont pour servir à la<br />

<strong>de</strong>scription <strong>de</strong> la carie géologique <strong>de</strong> la Belgique et<br />

édités par M. Mourlon, conservateur au Musée. Ce<br />

volume, <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 700 pages, présente la continuation<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>scriptions détaillées <strong>de</strong>s terrains tertiaires<br />

pour les massifs situés entre la Dyle et la.<br />

Geete, entre la Geete et la Meuse, sur les <strong>de</strong>ux rives<br />

<strong>de</strong> la Meuse et dans la Campine De même que le<br />

tome Ier, exclusivement consacré à la <strong>de</strong>scription du<br />

terrain crétacé, le volume qui paraît aujourd'hui<br />

renferme pour les tomes II, III et IV, relatifs aux<br />

terrains tertiaires, une table <strong>de</strong>s localités e t <strong>de</strong>s différents<br />

systèmes <strong>de</strong> roches qu’on y rencontre.<br />

— M. Th. Juste vient d ’achever la galerie <strong>de</strong>s<br />

Fondateurs <strong>de</strong> la m onarchie belge, qu'il avait commencée<br />

en 1865. Le vingt-septième et <strong>de</strong>rnier<br />

Volume a pour titre : L'Élection <strong>de</strong> Léopold I er.<br />

— Dans la liste <strong>de</strong>s notices biographiques que<br />

contient l'Annuaire <strong>de</strong> l’Académie royale <strong>de</strong> Belgique,<br />

nous avons négligé <strong>de</strong> comprend re la notice<br />

sur Calam atta, par M. L. Alvin. C’est, ce travail,<br />

publié en brochure, qui a fait l’objet <strong>de</strong> la note in ­<br />

sérée dans le n° du 15 m ars <strong>de</strong> l’Athenœ um .<br />

— La direction <strong>de</strong>s P récis historiques vient <strong>de</strong><br />

publier une Carte <strong>de</strong> la M ission du Zam bèse, indiquant<br />

les routes suivies par les m issionnaires pendant<br />

les années 1879, 1880 et 1881 (<strong>Bruxelles</strong>,<br />

Vrom ant, 1 fr.), dressée d’après les observations<br />

<strong>de</strong>s m issionnaires eux-mêmes et les ouvrages <strong>de</strong>s<br />

plus récents explorateurs. A cette carte est joint un<br />

court résumé <strong>de</strong>s lettres <strong>de</strong>s Pères belges associés à<br />

cette Mission, les P P . Depelchin et Croonenberghs,<br />

avec renvois aux livraisons <strong>de</strong>s Précis historiques<br />

qui les renferm ent.<br />

— Les éditeurs P irard frères, à Liège, annoncent<br />

la publication d'un annuaire politique et adm inistratif<br />

: L a Belgique politique, année <strong>1882</strong>, 1 vol.<br />

in-16 d’environ 350 pages ; prix, 3 francs (4 francs<br />

par fascicules mensuels). L ’ouvrage com prendra un<br />

résumé <strong>de</strong> tous les travaux parlem entaires <strong>de</strong><br />

l’année et <strong>de</strong>s questions d'intérêt général dont se<br />

seront occupées les assemblées provinciales et<br />

communales, <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong>s associations politiques;<br />

une revue <strong>de</strong> la presse, etc. Le prospectus<br />

annonçant la publication <strong>de</strong> la Belgique<br />

politique contient une erreur qu’il n’est pas inutile<br />

<strong>de</strong> rectifier L'H istoire parlem entaire <strong>de</strong> M. Louis<br />

Hymans ne s’arrête pas à l’année 1880 : il parait un<br />

supplément à la fin <strong>de</strong> chaque session.<br />

— M . J. H. Hessels, l'éditeur <strong>de</strong> la Lex Salica,<br />

vient <strong>de</strong> term iner un ouvrage sur Gutenberg, qui<br />

contient, d'après l'Athenreum <strong>de</strong> Londres, une réfutation<br />

<strong>de</strong>s idées émises p ar M Van<strong>de</strong>rlin<strong>de</strong>. L’ouvrage<br />

<strong>de</strong> M. Hessels paraîtra prochainement<br />

(Londres, Quaritch).<br />

— M. Frou<strong>de</strong> vient <strong>de</strong> publier une biographie <strong>de</strong><br />

Carlyle, qui va <strong>de</strong> 1795 à 1835 (Thom as Carlyle :<br />

a history o f the first fo rty years o f his life.<br />

Londres, Longmans, 2 vol.).<br />

— M. Hauréau a lu à l’Académie <strong>de</strong>s inscriptions,<br />

séance du 24 m ars, un mémoire écrit pour établir<br />

que le Liber <strong>de</strong> viris illu strib u s, communément<br />

attribué à Henri <strong>de</strong> Gand, ne peut être <strong>de</strong> cet<br />

auteur. Philippe <strong>de</strong> Bergam e, Jean <strong>de</strong> Tritlenheim<br />

ou T rithème, Jeaa V a n d e r Meulen ou Molanus, qui<br />

tous trois ont donné uce liste <strong>de</strong>s écrits <strong>de</strong> H enri <strong>de</strong><br />

Gand, n’y mentionnent pas le Liber <strong>de</strong> viris illu stribus;<br />

pourtant Trithèm e au moins connaissait<br />

cet ouvrage, auquel il a fait plusieurs em prunts :<br />

c’est donc qu'il ne croyait, pas qu’il fût <strong>de</strong> Henri <strong>de</strong><br />

Gand Le seul m anuscrit connu du Liber, à la<br />

Bibliothèque nationale, le présente comme un<br />

ouvrage anonyme : Liber cujusdam <strong>de</strong> viris illustribus.<br />

Le prem ier qui ait attribué ce livre à Henri<br />

<strong>de</strong> Gand est Suffri<strong>de</strong> P étri, qui l’a publié en 1580,<br />

sans dire quels motifs il avait <strong>de</strong> le m ettre sous le<br />

nom <strong>de</strong> cet auteur; tous ceux qui ont écrit <strong>de</strong>puis<br />

n’ont fait que répéter l’affirmation <strong>de</strong> Suffri<strong>de</strong>. Cette<br />

attribution ne repose donc actuellement sur aucun<br />

fon<strong>de</strong>ment sérieux. Enfin, le texte même <strong>de</strong> l’o u ­<br />

vrage témoigne qu’il n’a pu être écrit par H enri <strong>de</strong><br />

Gand. L’auteur du Liber dit qu’il n’a pas lu les<br />

œuvres d’Albert le G rand; H enri <strong>de</strong> Gand fut<br />

l’élève, puis l'adversaire d'Albert, il l’a souvent<br />

combattu et cité dans ses œuvres. Thomas d ’Aquin,<br />

autre adversaire souvent combattu par Henri <strong>de</strong><br />

Gand, est l’objet d’une mention très brève et tout à<br />

fait insuffisante Guillaume d’Auxerre, que Henri<br />

cite et invoque à l’appui <strong>de</strong> ses opinions, n'est pas<br />

même nommé. Il serait possible (mais il n ’y a guère<br />

<strong>de</strong> raisons <strong>de</strong> le supposer), que l’auteur du Liber<br />

<strong>de</strong> viris illustribus s’appelât Henri et fut <strong>de</strong> Gand,<br />

mais il ne peut avoir rien <strong>de</strong> commun avec l'illustre<br />

philosophe connu sous le nom <strong>de</strong> Henri <strong>de</strong> Gand.<br />

Ce <strong>de</strong>vait être quelque moine ou chanoine régulier,<br />

à peu près étranger au mouvement littéraire <strong>de</strong> son<br />

temps et surtout aux disputes <strong>de</strong> l’école.<br />

DÉCÈS. — Le Play, économiste et publiciste français,<br />

m ort, à Paris, à l’âge <strong>de</strong> 76 ans.<br />

Thomas Hill Green, professeur <strong>de</strong> philosophie<br />

morale à l’<strong>Université</strong> d’Oxford.<br />

R e v u e s é t r a n g è r e s . N o t ic e s d ’o u v r a g e s<br />

BELGES. R evue critique. 14. T. Ciceronisin M. Antonium<br />

oratio philippica secunda, texte latin publié<br />

par J. Gantrelle.<br />

Literarisches Centralblatt. 25 m ars. De Ceuleneer,<br />

Notice sur uu diplöme m ilitaire <strong>de</strong> Trajan.<br />

A llgem sine Zeitung. 3 avril. Lieutenant-général<br />

Brialmont, Situation m ilitaire <strong>de</strong> la Belgique.<br />

R ivista E uropea 1er avril. Pinchaft, Un congrès<br />

<strong>de</strong> peintres en 1468. Id., Sur les <strong>de</strong>ux planches représentant<br />

les gran<strong>de</strong>s arm oiries <strong>de</strong> Bourgogne.<br />

S O C IÉ T É S S A V A N T E S .<br />

A c a d é m ie r o y a l e d e B e l g i q u e . C l a s s e d e s<br />

LETTRES. Séance du 6 m a rs. — M. Gachard donne<br />

lecture d’une notice sur - C harles VI, Marie-Thérèse<br />

e t M arie-Elisabeth », <strong>de</strong>stinée à servir d’introduction<br />

à un volume, sous presse, <strong>de</strong>s publications <strong>de</strong> la<br />

Commission royale pour les anciennes lois et<br />

ordonnances <strong>de</strong> la Belgique. Voici le jugem ent que<br />

M. Gachard porte su r le gouvernem ent <strong>de</strong> M arie-<br />

Elisabeth : " Cette princesse, dit-il, avait gouverné les<br />

Pays-Bas, pendant seize ans, avec une autorité dont<br />

aucun <strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>nts gouverneurs n ’avait été investi.<br />

Elle était douée <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s qualités qui la rendaient<br />

incontestablement propre à rem plir la charge com ­<br />

mise à ses soins; elle apportait aux affaires <strong>de</strong> l’E tat<br />

une application soutenue ; m ais, comme nous l’avons<br />

dit en une autre occasion, on lui reprochait, et ce<br />

n’était pas sans motif, <strong>de</strong> trop écouter les avis du<br />

directeur <strong>de</strong> sa conscience, le jésuite Amiodt, <strong>de</strong><br />

pousser à l’excès le zèle religieux, <strong>de</strong> ne pas soutenir<br />

assez énergiquem ent les droits <strong>de</strong> l'autorité civile<br />

dans ses démêlés avec l’Eglise. Ces torts n’empêchaient<br />

pas la nation d ’honorer et d’aim er l'archiduchesse<br />

pour sa charité, sa bienfaisance, pour<br />

l’esprit <strong>de</strong> modération et <strong>de</strong> justice qui la caractérisait<br />

: aussi peut-on affirmer que M arie-Elisabeth<br />

em porta au tombeau les regrets <strong>de</strong>s Belges "<br />

En offrant à la classe une nouvelle livraison <strong>de</strong><br />

la Belgique ancienne et m o<strong>de</strong>rne (canton <strong>de</strong> Glabbeek),<br />

M. Alphonse W auters présente quelques considérations<br />

sur les résultats auxquels peut conduire<br />

une étu<strong>de</strong> m inutieuse <strong>de</strong>s chiffres <strong>de</strong> la population<br />

à diverses époques. Cette comparaison, il l ’a faite<br />

pour le canton <strong>de</strong> Glabbeek, du XIVe au XIXe siècle.<br />

Les statisticiens et les économistes ont été arrêtés<br />

dans leurs étu<strong>de</strong>s comparées sur le passé et l’époque<br />

présente, faute <strong>de</strong> données précises, complètes et<br />

bien coordonnées. Au <strong>de</strong> la <strong>de</strong> la fin du <strong>de</strong>rnier<br />

siècle ils n’ont recueilli que <strong>de</strong>s renseignements peu<br />

nombreux, d'une exactitu<strong>de</strong> douteuse et ne s’appliquant<br />

pas à <strong>de</strong>s localités qui offrent les m êm es

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