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1882 - Université Libre de Bruxelles

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94 L’ATHENÆUM BELGE<br />

gique, par M. G. Dewalque. Voici, dit-il, l’appréciation<br />

que porte; sur mes recherches dans les<br />

calcaires <strong>de</strong>voniens <strong>de</strong> la Belgique, notre éminent<br />

associé, M. Gosselet, à qui nous <strong>de</strong>vons presque<br />

toutes nos connaissances sur la stratigraphie paléontologique<br />

<strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s terrains <strong>de</strong>voniens<br />

belges : « M. Dupont cherche à établir que les calcaires<br />

<strong>de</strong>voniens ont une origine corallienne C'est<br />

une idée qui a dû venir à l'esprit <strong>de</strong> presque tous<br />

les géologues qui les ont étudiés, car les bancs <strong>de</strong><br />

coraux sont visibles dans une foule <strong>de</strong> points. Peut-<br />

être l’ai-je exprimée plusieurs fois ; mais c'était une<br />

idée vague, très peu précise et spéciale à certaines<br />

couches. De là à une théorie générale, positive, longuement<br />

exposée, appuyée sur <strong>de</strong>s preuves nombreuses,<br />

comme vient <strong>de</strong> le faire M. Dupont, il y a<br />

une telle différence, que notre savant confrère a<br />

tous les droits à être considéré comme auteur<br />

unique <strong>de</strong> la théorie coralligène <strong>de</strong>s calcaires <strong>de</strong>voniens<br />

<strong>de</strong> la Belgique. Je crois que personne, ni moi,<br />

ni autre, ne peut en revendiquer la moindre part »<br />

(Bulletins <strong>de</strong> la Société géologique du Nord. Annales,<br />

IX).<br />

A c a d é m ie r o y a l e d e m é d e c in e . Séance du<br />

23 m ars. — L'Académie vote l ’impression, dans<br />

le Bulletin, d'un travail <strong>de</strong> M. Laho, relatif à un<br />

veau diphalien; d'un mémoire <strong>de</strong> M. Contamine<br />

sur l’épizootie typhoï<strong>de</strong> qui a régné en 1881 parmi<br />

les chevaux <strong>de</strong> certaines contrées <strong>de</strong> France et <strong>de</strong><br />

Belgique. — M. Borlée donne lecture d'un travail<br />

ayant pour objet l'ovariotomie pratiquée par lui,<br />

avec succès, sur une femme âgée <strong>de</strong> 57 ans. A cette<br />

occasion, il revient sur ses précé<strong>de</strong>ntes observations<br />

relatives à l’efficacité <strong>de</strong>s pansements alcooliques,<br />

pour établir <strong>de</strong> nouveau qu’il n'est nullement<br />

nécessaire <strong>de</strong> faire usage, dans les opérations, <strong>de</strong><br />

la métho<strong>de</strong> antiseptique si m inutieuse du professeur<br />

Lister. Bien <strong>de</strong>s chirurgiens, d’ailleurs, qui s'étaient<br />

montrés partisans <strong>de</strong> cette métho<strong>de</strong>, l’ont abandonnée<br />

et ont remplacé l’aci<strong>de</strong> phénique par l'iodoforme.<br />

— M. Vleminckx appelle l’attention <strong>de</strong><br />

l’Académie sur une <strong>de</strong>s questions les plus délicates<br />

<strong>de</strong> la législation qui régit l'art <strong>de</strong> guérir, celle <strong>de</strong>s<br />

remè<strong>de</strong>s secrets et <strong>de</strong>s compositions pharm aceutiques<br />

dites " spécialités étrangères Il démontre<br />

qu’il est possible, sans recourir à la Législature et<br />

par voie <strong>de</strong> réglementation, da donner sur ces <strong>de</strong>ux<br />

points pleine satisfaction aux réclam ations ju stifiées<br />

du corps médical et pharmaceutique.<br />

C o m m issio n r o y a l e d ’h i s t o i r e . S éance d u<br />

3 avril. — Le secrétaire fait connaître l’état <strong>de</strong>s<br />

volumes eu cours d’impression, à savoir : le tome Ier<br />

du Recueil <strong>de</strong> documents concernant les relations<br />

diplomatiques <strong>de</strong>s Pays-Bas et <strong>de</strong> l’Angleterre sous<br />

le règne <strong>de</strong> Philippe II, à peu près terminé (éditeur<br />

M. le baron Kervyn <strong>de</strong> Lettenhove); le tome IV<br />

<strong>de</strong>s Voyages <strong>de</strong>s souverains <strong>de</strong>s Pays-Bas (éditeur,<br />

M. Ch. Piot); le Cartulaire <strong>de</strong>s comtes <strong>de</strong> Hainaut<br />

(éditeur, M. L. De Villers); l’Histoire <strong>de</strong>s causes <strong>de</strong><br />

la désunion, révolte et altération <strong>de</strong>s Pays-Bas, par<br />

Renon <strong>de</strong> France (éditeur, M. Piot); les Documents<br />

inédits sur le XVIe siècle (éditeur, M. le baron<br />

Kervyn), qui doivent être publiés comme annexes<br />

au Bulletin.<br />

M. le baron Kervyn propose <strong>de</strong> déposer aux<br />

archives du royaume les copies qui ont servi et qui<br />

serviront à la publication <strong>de</strong>s R elations diplom atiques<br />

<strong>de</strong>s P ays-B as avec l'A ngleterre. Ces copies<br />

étant, pour la plupart, tirées d'archives étrangères,<br />

il serait utile, selon lui, <strong>de</strong> les conserver, ne fût-ce<br />

que pour servir à contröler les textes livrés à la<br />

publicité, et la conservation n ’en pourrait être mieux<br />

assurée qu’en leur donnant une place dans nos<br />

archives nationales. Cette proposition est adoptée.<br />

M. Charles Piot donne lecture d'une note sur<br />

quatre ouvrages, publiés à l’étranger, qui contiennent<br />

<strong>de</strong>s faits ou <strong>de</strong>s documents relatifs à l’histoire<br />

do Belgique A propos d’un <strong>de</strong> ces ouvrages, la<br />

Correspondance politique <strong>de</strong> Frédéric le Grand,<br />

tome V II, qui se rapporte aux années 1749<br />

et 1750, M Piot fait rem arquer une lettre, en<br />

date du 13 avril 1750, <strong>de</strong> Frédéric au m ar­<br />

quis <strong>de</strong> Valory, am bassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> France à sa<br />

cour, où on lit : “ Quant au roi <strong>de</strong> France, on ne<br />

saurait lui prescrire jusqu’à quel point il voudrait<br />

prendre p art aux affaires du N ord; m ais, si je désirais<br />

là-<strong>de</strong>ssus quelque chose en mon particulier, ce<br />

serait qu'il s'em parât <strong>de</strong> la Flandre, opération<br />

d’autant plus facile que les places rasées dans la<br />

<strong>de</strong>rnière guerre ne sont pas encore rebâties Je crois<br />

que cela obligerait l'im pératrice-reine d’envoyer<br />

<strong>de</strong>s troupes pour la défense <strong>de</strong> ses E tats, d'autant<br />

plus que les puissances m aritim es exigeraient ces<br />

efforts d’elle à tout prix. En supposant que les<br />

choses tournassent au plus mal pour la Suè<strong>de</strong>, la<br />

France aurait un moyen assuré en m ains pour<br />

rétablir les choses sur le point où elles <strong>de</strong>vraient être;<br />

et, quant aux Autrichiens, cette Flandre dont les<br />

Anglais sont si jaloux est un moyen <strong>de</strong> quoi les<br />

obliger <strong>de</strong> rétablir les choses en Suè<strong>de</strong>. En supposant<br />

que la guerre prît une tournure plus heureuse,<br />

il me paraît que la France serait en droit <strong>de</strong> retenir<br />

cette province, qui, démembrée <strong>de</strong>s Etats <strong>de</strong> l ’impératrice-reine,<br />

rom prait à jam ais la connexion et<br />

l'intérêt que les puissances m aritim es s’imaginent<br />

d'avoir pour la soutenir ". P ar bonheur pour notre<br />

pays, dit M. Piot, ni l’Angleterre, ni les Provinces-<br />

Unies, et plus tard la Prusse elle-m ême, ne p a rta ­<br />

gèrent la manière <strong>de</strong> voir <strong>de</strong> Frédéric le Grand. En<br />

donnant à la France la Belgique, qui ne lui appartenait<br />

pas, il pouvait m om entanément sauver sa<br />

position. Mais qu’en serait-il résulté plus tard? Une<br />

menace en plus contre la Prusse.<br />

M. Piot communique une note sur un fragm ent<br />

<strong>de</strong> compte d'hötel <strong>de</strong> Philippe <strong>de</strong> Thiette, ruw ard<br />

<strong>de</strong> Flandre. Le fragment <strong>de</strong> compte qui fait le sujet<br />

<strong>de</strong> cette note et qui est écrit sur un rouleau <strong>de</strong> p archemin,<br />

ne porte ni millésime, ni titre, ni signature.<br />

C’est à la suite <strong>de</strong> longues recherches que M. Piot<br />

s'est déterminé à lui assigner la date <strong>de</strong> 1305 et à<br />

rapporter les faits qu'il mentionne à Philippe <strong>de</strong><br />

Thiette, fils <strong>de</strong> Guy <strong>de</strong> D am pierre, comte <strong>de</strong> Flandre,<br />

et <strong>de</strong> Math il<strong>de</strong> <strong>de</strong> Béthune, lequel fut appelé, pendant<br />

la captivité <strong>de</strong> son père, à rem plir les fonctions<br />

<strong>de</strong> ruw ard ou gouverneur <strong>de</strong> Flandre. M. Piot en a<br />

extrait l’itinéraire du ruw ard pendant les mois <strong>de</strong><br />

janvier et <strong>de</strong> février <strong>de</strong> ladite année.<br />

M. Emmanuel Pasquet, professeur à l'école <strong>de</strong>s<br />

mines, à Liège, a adressé à la commission une<br />

Notice sur les documents m anuscrits, se rapportant<br />

à la Belgique, qui se trouvent dans les archives et<br />

les bibliothèques publiques <strong>de</strong>s royaumes S can d inaves.<br />

La commission, ayant entendu M. Piot, qui<br />

a été chargé d’exam iner cette notice, en vote l’insertion<br />

au Bulletin.<br />

M. Pasquet, dans son travail, indique les documents<br />

qui ont attiré son attention aux archives du<br />

royaume, à C hristiania; aux Archives secrètes, à<br />

Copenhague; à la Bibliothèque royale <strong>de</strong> la même<br />

capitale; aux Archives du royaume, à Stockholm ;<br />

à la Bibliothèque <strong>de</strong> l’<strong>Université</strong> d'Upsal. Les plus<br />

im portants sont à Christiania. Là se conservent, en<br />

gran<strong>de</strong> partie, les papiers <strong>de</strong> Christian II, roi <strong>de</strong><br />

Danemark, beau-frère <strong>de</strong> Charles Quint, et l ’on y<br />

voit quantité <strong>de</strong> lettres <strong>de</strong> l’em pereur, <strong>de</strong> sa tante<br />

l’a rchiduchesse M arguerite, <strong>de</strong> la reine M arie, sa<br />

sœ ur, et d ’autres personnages m arquants. La correspondance<br />

est surtout active <strong>de</strong> 1523, date <strong>de</strong> l’a r ­<br />

rivée <strong>de</strong> Christian aux P ays-Bas, à 1526, et va ju squ’à<br />

l'année 1531, époque où le roi p artit pour<br />

l’expédition <strong>de</strong> Norvège qui lui fut si fatale. A la<br />

Bibliothèque royale <strong>de</strong> Copenhague est, entre autres<br />

documents, un recueil <strong>de</strong> pièces parm i lesquelles il<br />

y a beaucoup <strong>de</strong> lettres <strong>de</strong> Christian II, <strong>de</strong> Charles-<br />

Quint et <strong>de</strong> M arguerite d’Autriche : ce recueil complète<br />

la collection <strong>de</strong> Christiania. Les archives <strong>de</strong><br />

Copenhague renferm ent les originaux <strong>de</strong>s traités<br />

<strong>de</strong> 1533 et <strong>de</strong> 1541 entre les Pays-Bas et le Danem<br />

ark et, <strong>de</strong> plus, les négociations qui eurent lieu<br />

entr e les <strong>de</strong>ux Etats en 1566, en 1596 et dans les<br />

années suivantes. Un incendie ayant d é tru it, en partie,<br />

les archives royales <strong>de</strong> Stockholm, M. Pasquet<br />

y a trouvé seulement le traité <strong>de</strong> commerce conclu,<br />

le 15 avril 1526, entre la Suè<strong>de</strong> et les Pays-B as;<br />

une réponse <strong>de</strong> la reine Marie à Gustave W asa,<br />

datée <strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong> le 27 octobre 1533; une proposition<br />

d’entremise du roi <strong>de</strong> Suè<strong>de</strong> Johanssen III entre<br />

l’Espagne et les Provinces-Unies, en date du 26 février<br />

1575. La bibliothèque <strong>de</strong> l ’université d’Upspl<br />

a fourni à ses investigations un m anuscrit contenant<br />

<strong>de</strong>s pièces en italien et en français sur les affaires<br />

<strong>de</strong>s Pays-Bas à la fin du XVIe siècle, entre autres un<br />

Discorso di don Scipion d i Castro sopra l’andata<br />

d e l duca A la so n (d'Alençon) in F iandria. Comme<br />

le dit M. Piot dans son rapport, nous sommes peu<br />

renseignés en Belgique sur les dépöts diplomatiques<br />

et littéraires <strong>de</strong>s pays scandinaves : en nous signalant<br />

ce qu'ils contiennent d’intéressant pour notre<br />

histoire, M. Pasquet rend donc un véritable service<br />

aux écrivains <strong>de</strong> son pays Une observation doit<br />

toutefois trouver place ici. M. Pasquet a joint à sa<br />

notice une relation, tirée du m anuscrit d’Upsal, <strong>de</strong><br />

ce qui fu t fa it à B ru xelles, au commencement <strong>de</strong><br />

l'assemblée <strong>de</strong>s E statz, le 2 <strong>de</strong> ja n v ie r 139 3 Or il<br />

n’y eut point, à cette date, d'assemblée <strong>de</strong>s Etats<br />

généraux ni particuliers : celle dont il s’agit dans<br />

la relation fut une réunion <strong>de</strong> personnages principaux<br />

du clergé et <strong>de</strong> la noblesse que l'archiduc<br />

E rnest avait convoqués, pour prendre leur avis sur<br />

les mesures que la situation du pays réclam ait.<br />

SOCIÉTÉ d ’a n t h r o p o l o g i e . Séance in a ugurale<br />

du 27 m ars. — Siègent au bureau : MM. Van<strong>de</strong>rkin<strong>de</strong>re,<br />

Héger, Janssens et Jacques.<br />

M Van<strong>de</strong>rkin<strong>de</strong>re rappelle les bases sur lesquelles<br />

on a fondé l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s races hum aines. Ces<br />

bases constituent en quelque sorte autant <strong>de</strong><br />

sciences distinctes qui ont chacune leurs a<strong>de</strong>ptes, et<br />

les données <strong>de</strong> ces sciences se complètent les unes<br />

les autres. Ainsi la crâniologie est jusqu’à présent<br />

la science anthropologique qui a peut-être été la<br />

plus étudiée : les résultats qu’elle a fournis ont une<br />

gran<strong>de</strong> valeur, mais elle ne peut constituer à elle<br />

seule l’anthropologie. Les caractères fournis par la<br />

coloration <strong>de</strong> la peau et surtout par la coloration<br />

<strong>de</strong>s cheveux et <strong>de</strong>s yeux sont <strong>de</strong>s éléments au moins<br />

aussi im portants dans la différenciation <strong>de</strong>s races.<br />

Cette partie <strong>de</strong> l’anthropologie concerne plus spécialem<br />

ent l’anatom iste. A cöté <strong>de</strong> lui, l’historien et<br />

l’archéologue reconstitueront le passé <strong>de</strong> l’homme ;<br />

le géologue et le paléontologiste chercheront à<br />

rétablir l’échelle <strong>de</strong>s transform ations <strong>de</strong>s êtres<br />

<strong>de</strong>puis l’apparition <strong>de</strong> la vie sur la terre dans la<br />

prem ière masse protoplasm atique jusqu’à la naissance<br />

<strong>de</strong>s formes animales qui évoluent aujourd'hui<br />

autour <strong>de</strong> nous ; enfin le zoologiste m arquera la<br />

place <strong>de</strong> l'homme dans la nature. D’autres sciences<br />

pourront encore apporter leur tribut à l'anthropologie<br />

: l’homme ne doit pas seulement être étudié à<br />

l’état norm al dans la succession <strong>de</strong>s siècles et dans<br />

les diverses parties du mon<strong>de</strong>. La maladie se tran sforme<br />

comme l’être auquel elle s'attache : l ’histoire<br />

<strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cine et la géographie médicale doivent<br />

donc dans une certaine m esure être considérées<br />

comme <strong>de</strong>s sciences anthropologiques. L ’anthropologie<br />

peut cependant trouver encore trop étroites<br />

les lim ites que nous venons <strong>de</strong> lui tracer : elle a le<br />

droit <strong>de</strong> s’étendre en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s sciences naturelles<br />

et historiques, et <strong>de</strong> faire rentrer les sciences<br />

philosophiques dans son domaine : la psychologie<br />

comparée <strong>de</strong>s peuples, le droit comparé dans le<br />

présent et dans le passé doivent lui fournir leur<br />

contingent <strong>de</strong> faits. L’anthropologie offre donc <strong>de</strong>s<br />

sujets d’étu<strong>de</strong> pour tout le mon<strong>de</strong>, elle touche à<br />

toutes les sciences ou plutöt en fait partie intégrante.<br />

L ’orateur term ine en rem erciant les p ersonnes<br />

présentes <strong>de</strong> l’accueil fait à la nouvelle<br />

Société d ’anthropologie, qui compte dès à présent<br />

plus <strong>de</strong> cent et dix membres.<br />

Le secrétaire du bureau provisoire donne lecture<br />

d ’une lettre <strong>de</strong> M. le Dr Topinard, secrétaire<br />

général <strong>de</strong> la Société d’anthropologie <strong>de</strong> Paris,<br />

souhaitant la bienvenue à la Société belge. Il est<br />

décidé par acclamation qu’une lettre <strong>de</strong> rem erciements<br />

sera adressée à M. Topinard p a r les soins du<br />

bureau.<br />

L'assemblée procè<strong>de</strong> à la discussion <strong>de</strong>s statuts

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