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1882 - Université Libre de Bruxelles

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gaise,qui n’est pas complètement originale, qui n'est<br />

pas non plus indépendante <strong>de</strong> l’influence flaman<strong>de</strong>,<br />

m ais qui a su donner à ses œuvres un cachet assez<br />

particulier pour qu’on ne puisse les confondre avec<br />

celles <strong>de</strong>s anciens m aîtres <strong>de</strong> Bruges et d'Anvers.<br />

•• Elle présente ce fait, p?ut être unique dans l’histoire<br />

<strong>de</strong> la peinture, que tous les tableaux peints<br />

sur bois que possè<strong>de</strong> le Portugal ont été pendant<br />

longtemps et sont encore <strong>de</strong> nos jours, du moins par<br />

le peuple, attribués à. un même artiste, qui si'mble<br />

personnifier à lui seul tout ce que le Portugal a<br />

jam ais produit d ’im portant. » Ce peintre est Gran<br />

V a so . Vasco n’est pourtant pas un être im aginaire;<br />

mais le manque <strong>de</strong> documents ne permet pas <strong>de</strong><br />

déterm iner avec certitu<strong>de</strong> les tableaux qui lui appartiennent.<br />

Dans le3 œuvres qu’il a examinées,<br />

M. <strong>de</strong> Ceuleneer croit pouvoir lui en attribuer trois,<br />

et, à l ’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s caractères qui distinguent ces trois<br />

tableaux, il cherche à établir une classification ratio n ­<br />

nelle <strong>de</strong>s principales œuvres <strong>de</strong> l’ancienne école<br />

portugaise. Cette étu<strong>de</strong> se rattache intimement à<br />

1 histoire <strong>de</strong> l’influence exercée à l’étranger par les<br />

m aîtres flamands, et, à ce titre, elle se recomman<strong>de</strong><br />

part.culièrement à l’attention d*'8 historiens <strong>de</strong> l’art<br />

en Belgique. E t .<br />

L’ATHENÆUM BELGE<br />

C H R O N IQ U E .<br />

Un arrêté royal vient <strong>de</strong> désigner l'objet <strong>de</strong>s<br />

concours <strong>de</strong> 1886, 1887et 1888 pour le prix annuel<br />

<strong>de</strong> 25,000 francs institué par le R oi.<br />

Le prix à décerner eu 1886 (concours exclusivement<br />

belge) sera attribué à l’ouvrage le mieux conçu<br />

pour développer chez la jeunesse belge l’intelligence<br />

et le goût <strong>de</strong>s littératures anciennes et mo<strong>de</strong>rnes.<br />

Le prix à décerner en 1887 (concours exclusivem<br />

ent belge) sera attribué à l’ouvrage qui démontrera<br />

le mieux <strong>de</strong> quelle m anière la Belgique doit<br />

comprendre son r öle dans la gran<strong>de</strong> famille européenne,<br />

tant au point <strong>de</strong> vue politique et intellectuel<br />

qu’au point <strong>de</strong> vue m atériel, pour servir le mieux<br />

ses propres intérêts en même temps que ceux <strong>de</strong> la<br />

civilisation en généraL.<br />

Le prix à décerner en 1888 (concours exclusivem<br />

ent belge) sera attribué au m eilleur ouvrage sur<br />

l’enseignement <strong>de</strong>s arts plastiques en Belgique et sur<br />

le moyen <strong>de</strong> développer l’a rt en Belgique et <strong>de</strong> le<br />

porter à un niveau <strong>de</strong> plus en plus élevé.<br />

Les ouvrages <strong>de</strong>stinés à ces concours <strong>de</strong>vront<br />

être transm is respectivement au m inistre <strong>de</strong> l’intérieur,<br />

avant le 1er janvier <strong>de</strong>s années 1887, 1888 et<br />

1889.<br />

G. Crutzen. L ’origine maternelle et la naissance — Un arrêté royal, dont nous reproduisons les<br />

<strong>de</strong> M arguerite <strong>de</strong> P a rm e, régente <strong>de</strong>s P a ys-B a s. principales dispositions, réorganise les services <strong>de</strong> la<br />

(Extr. <strong>de</strong> la Revue <strong>de</strong> l’instruction publ.) Gand. 17 p.<br />

carte géologique. Le considérant porte que « le m inis­<br />

— Le travail <strong>de</strong> M. Crutzen a été écrit en vue <strong>de</strong><br />

tre <strong>de</strong> la guerre, entendu, a reconnu que l’Institut<br />

réfuter l’opinion émise par un Anglais, M. Rawdon cartographique m ilitaire ne pourrait se charger, à la<br />

Brown, suivant lequel M arguerite <strong>de</strong> Parm e serait fois, <strong>de</strong> la publication <strong>de</strong> la carte topographique et<br />

néeàValladolid, en 1523, et aurait eu pour mère une <strong>de</strong> la carte géologique et qu’il y a lieu, dès lors, <strong>de</strong><br />

fille du comte <strong>de</strong> Nogarole, noble Vénitien. Celte<br />

recourir, pour celle-ci, à l’industrie privée ».<br />

opinion eat insoutenable, comme l’ont déjà prouvé<br />

La carte géologique détaillée <strong>de</strong> la Belgique sera<br />

MM. von Reumont (A rchivio storico italiano) et levée et publiée aux frais <strong>de</strong> l'Etat, à l’échelle du<br />

Gachard (Correspondance <strong>de</strong> M arguerite <strong>de</strong> P a rm e, 20,000 ', et d’après les planchettes <strong>de</strong> la carte topo­<br />

t. 111, préface), et comme le démontre à sou tour graphique du dépö t <strong>de</strong> la guerre.<br />

M. Crulzen, qui a réuni avec beaucoup <strong>de</strong> discerne­ Les travaux seront exécutés sous le contröle d’une<br />

ment toutes les preuves historiques établissant l’ori- commission qui ressortira au m inistère <strong>de</strong> l’inté­<br />

giii » m aternelle flaman<strong>de</strong> <strong>de</strong> la fille <strong>de</strong> Charles- rieur et qui prendra la dénomination <strong>de</strong> « Commis­<br />

Q.iint. D’après lui, et d’après les autorités sur sion <strong>de</strong> contröle <strong>de</strong> la carte géologique <strong>de</strong> la Bel­<br />

lesquelles il s’appuie, l'état <strong>de</strong> la question se résume gique ».<br />

comme suit :<br />

Cette commission est composée <strong>de</strong> m em bres <strong>de</strong><br />

l'Académie royale <strong>de</strong> Belgique. Ses m em bres sont<br />

« Vers la fin <strong>de</strong> l’année 1521, Charles-Quint fit<br />

nommés par le Roi, ainsi que son secrétaire.<br />

m ettre le siège <strong>de</strong>vant Tournai par son lieutenant<br />

Le service du levé <strong>de</strong> la carte géologique est rat­<br />

Louis <strong>de</strong> Nassau. Lui-m ême vint surveiller les opétaché<br />

au Musée royal d'histoire naturelle. Le chef<br />

rations : dans ce but, il s’établit à A u<strong>de</strong>nar<strong>de</strong>, où il<br />

<strong>de</strong> cet établissement dirige ce service, sous sa res­<br />

logea au B urgondisch Kasteel, qu’habitait le gouponsabilité,<br />

<strong>de</strong> m anière à assurer l'exécution com­<br />

vert eur <strong>de</strong> la ville, Charles, baron <strong>de</strong> Lalaing et<br />

plète et l'unité scientifique <strong>de</strong> la carte.<br />

d'Escornaix. C’est là probablement qu'il fit la con­<br />

La publication cartographique sera faite par l’innaissance<br />

<strong>de</strong> Jeanne Van <strong>de</strong>r Gheenst. Celle ci était<br />

dustrie privée, dans <strong>de</strong>s conditions à déterminer par<br />

fille <strong>de</strong> Gilles Van <strong>de</strong>r Gheenst, m anant, et <strong>de</strong><br />

le Ministre <strong>de</strong> l’intérieur.<br />

l'ex-bourgeoise Jeanne Van<strong>de</strong>r Coye, qui habitaient<br />

Des levés géologiques pourront être exécutés par<br />

Nukerke, et, selon toute vraisemblance, vivaient<br />

<strong>de</strong>s géologues qui, sans appartenir à l’adm inistration<br />

pauvrem ent, comme le firent plus tard les plus<br />

du Musée, en feront la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au gouvernement.<br />

jeunes <strong>de</strong> leurs enfants, en faisant à domicile <strong>de</strong> la<br />

Des subsi<strong>de</strong>s pourront être alloués à ces géologues<br />

tapisserie pour le compte d ’un m aître <strong>de</strong> la ville.<br />

pour la publication <strong>de</strong> leurs travaux. Le gouverne­<br />

Leur fille aînée, Jeanne, alors âgée d'environ 20 ans,<br />

ment déci<strong>de</strong>ra, le cas échéant, la commission <strong>de</strong><br />

était sans doute en service chez le gouverneur d’Au<br />

contröle entendue, si ces travaux peuvent faire partie<br />

<strong>de</strong>nar<strong>de</strong> vers la fin <strong>de</strong> l’année 1521, quand elle y<br />

<strong>de</strong> la carte.<br />

connut Charles-Quint. Si l ’on en croit la tradition<br />

Les cartes effeuilles <strong>de</strong> coupes géologiques, levées<br />

qui parait la plus digne <strong>de</strong> foi, elle accoucha, vers<br />

par le service rattaché au Musée d’histoire naturelle,<br />

le milieu <strong>de</strong> l'année suivante, chez un <strong>de</strong> ses oncles,<br />

porteront ce titre : * Carte géologique <strong>de</strong> la Belgi­<br />

un Van<strong>de</strong>r Coye, tanneur, au Spey, àParaele, d'une<br />

que, dressée par ordre du gouvernement, » et, à<br />

fille qui fut baptisée dans l’église paroissiale <strong>de</strong> Pacöté<br />

du titre, figurera le nom du directeur du ser­<br />

mele, sous le nom <strong>de</strong> Marguerite. Au commencevice<br />

officiel du levé, avec cette m ention : « Musée<br />

ment <strong>de</strong> ce siècle, on voyait encore dans cette église<br />

royal d’histoire naturelle. »<br />

le grossier b ssin eu pierre où elle avait été bapti­<br />

Les textes explicatifs <strong>de</strong>s cartes et feuilles <strong>de</strong><br />

sée. La jeune M arguerite fut élevée à la cour <strong>de</strong><br />

coupes seront publiés dans les Annales du Musée<br />

Marguerite d’A utriche, sa grand'tanie, et <strong>de</strong> Marie<br />

royal d’histoire naturelle.<br />

<strong>de</strong> Hongrie, sa tante, qui gouvernèrent successive­<br />

Sont nommés membres <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong> conment<br />

les Pays-Bas au nom <strong>de</strong> Charles-Quint. A<br />

tröle: MM. le lieutenant général Brialm ont, membre<br />

l’âge <strong>de</strong> 9 ans, elle passa en Italie, où dans la suite<br />

<strong>de</strong> l’Académie royale <strong>de</strong> Belgique; Houzeau, direc­<br />

elle épousa d'abord Alexandre <strong>de</strong> Médicis, puis<br />

teur <strong>de</strong> l ’Observatoire, membre <strong>de</strong> l’Académie royale<br />

Octave Faruèse. C'est <strong>de</strong> là que Philippe II l'appela<br />

<strong>de</strong> Belgique ; le lieutenant général Liagre, mem bre<br />

en 1559 au poste élevé <strong>de</strong> gouvernante générale <strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> 1 Académie royale <strong>de</strong> Belgique; Maus, membre<br />

Pays-Bas. »<br />

<strong>de</strong> l’Académie royale <strong>de</strong> Belgique, et Stas, membre<br />

<strong>de</strong> l’Académie royale <strong>de</strong> Belgique. — M. Jenatzy,<br />

ch 'f'<strong>de</strong> bureau au ministère <strong>de</strong> l’intérieur, est nommé<br />

secrétaire <strong>de</strong> ladite commission.<br />

— Le Musée royal d ’histoire naturelle a fait exécuter<br />

une carte <strong>de</strong>stinée à servir <strong>de</strong> complément à<br />

l’œuvre d'André Dumont. Au sujet <strong>de</strong> ce travail,<br />

que les géologues peuvent consulter dans les galeries<br />

du Musée, le M oniteur a publié la note suivante :<br />

Le prem ier levé géologique du pays que le gouvernem<br />

ent belge fit exécuter a produit l ’une <strong>de</strong>s<br />

œuvres scientifiques saillantes <strong>de</strong> l’époque. André<br />

Dumont y consacra, comme on le sait, dix-sept ans.<br />

Les résultats <strong>de</strong> ses travaux se traduisirent par la<br />

publication <strong>de</strong> la carte à l’échelle du 1/160,000e,<br />

accompagnée <strong>de</strong> mémoires <strong>de</strong>scriptifs, dont les <strong>de</strong>rniers<br />

viennent <strong>de</strong> paraître, et <strong>de</strong> cartes qui relient<br />

nos terrains à ceux <strong>de</strong> l’Europe. L ’étu<strong>de</strong> approfondie<br />

du pays, exécutée par le grand géologue et<br />

succédant déjà à celle qu’un savant non moins<br />

illustre, d’Omalius d'Halloy, en avait faite sous le<br />

prem ier empire, <strong>de</strong>vait naturellem ent servir <strong>de</strong> base<br />

aux opérations du nouveau levé, plus détaillé et à<br />

plus gran<strong>de</strong> échelle, que le gouvernement a décrété<br />

il y a quelques années. Le gouvernement prit, à cet<br />

effet, plusieurs m esures, notamment : publication<br />

<strong>de</strong>s mémoires posthumes déjà mentionnés, copie <strong>de</strong>s<br />

cartes-minutes<strong>de</strong> l’auteur et autographie <strong>de</strong> ses notes<br />

<strong>de</strong> voyages. Mais il n'im portait pas moins <strong>de</strong> connaître<br />

la marche suivie par A ndré Dumont dans ses<br />

explorations et la m étho<strong>de</strong> pratique adoptée pour la<br />

production d’une œuvre qui étonne par sa précision.<br />

L ’examen <strong>de</strong>s notes <strong>de</strong> voyage fit connaître, au m oment<br />

où le nouveau service géologique fut organisé,<br />

que Dumontexécuta trois réseaux successifs <strong>de</strong> levés<br />

sur notre territoire et qu’il employa une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

six années pour chacun <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux prem iers et <strong>de</strong><br />

cinq années pour le troisième. Il explora également,<br />

à c^s mêmes époques, différentes parties <strong>de</strong> l'A llem<br />

agne, <strong>de</strong> l'Angleterre et <strong>de</strong> la France, La moyenne<br />

<strong>de</strong> ses excursions par année fut <strong>de</strong> 90 jours et chacun<br />

<strong>de</strong> ses réseaux fut assez complet pour en conclure<br />

qu’en réalité il leva trois fois notre territoire<br />

en apportant successivement à chaque partie l’appoint<br />

<strong>de</strong> l’expérience acquise et du progrès <strong>de</strong> ses<br />

étu<strong>de</strong>s. Afin <strong>de</strong> préciser ces données, qui avaient<br />

pour le nouveau service une im portance pratique<br />

considérable, la direction du Musée songea à faire<br />

relever sur un exem plaire <strong>de</strong> la carte <strong>de</strong> Dumont,<br />

au moyen <strong>de</strong>s notes <strong>de</strong> voyageset <strong>de</strong>s cartes-m inutes<br />

délaissées par l’auteur, les itinéraires <strong>de</strong> ses explorations.<br />

M. Béclard, secrétaire <strong>de</strong> ia direction <strong>de</strong><br />

l’établissement, s’est chargé <strong>de</strong> ce long travail. Il a<br />

indiqué par <strong>de</strong>s couleurs différentes les itinéraires<br />

<strong>de</strong>s trois réseaux, afin <strong>de</strong> rendre immédiatement<br />

saisissable la marche progressive <strong>de</strong> l’explorateur<br />

et les points qui furent l ’objet d ’étu<strong>de</strong>s particulièrem<br />

ent approfondies. Cette carte, qui forme un complément<br />

précieux <strong>de</strong> l'entreprise scientifique qui<br />

s’exécuta <strong>de</strong> 1836 à 1852, fait comprendre à prem<br />

ière vue comment A ndré Dumont est arrivé à<br />

donner à son œuvre ce <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> perfection qui excite<br />

notre adm iration.<br />

— La librairie Leroux publie les Mémoires sur<br />

la chronologie et l’iconographie <strong>de</strong>s rois parthes<br />

Arsaci<strong>de</strong>s <strong>de</strong> feu M. Adrien <strong>de</strong> Longpérier.<br />

L ’ouvrage est accompagné <strong>de</strong> 18 planches gravées<br />

et porte la double date 1853-<strong>1882</strong>. M. <strong>de</strong> Longpérier<br />

avait toujours différé <strong>de</strong> donner au public cet<br />

ouvrage im prim é <strong>de</strong>puis 1853. La R evue ci'itique<br />

annonce que le 1er volume <strong>de</strong>s Πuvres <strong>de</strong> M. <strong>de</strong><br />

Longpérier paraîtra prochainement à la même<br />

librairie. Ce volume renferm era les Mémoires d 'archéologie<br />

et <strong>de</strong> num ism atique orientale.<br />

— L a Société historique, créée récemment à<br />

Paris, a ouvert ces jours <strong>de</strong>rniers le Cercle qui sera<br />

le centre <strong>de</strong> réunion <strong>de</strong>s amis <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s historiques<br />

en France. C’est sous la prési<strong>de</strong>nce d’honneur <strong>de</strong><br />

MM. Migoet et H. M artin que la Société s’est<br />

placée. Dans une réunion intime qui a précédé<br />

l ’ouverture du Cercle et dont la R evue politique et<br />

littéraire publie un compte rendu, *M Monod a<br />

déclaré que la Société accom plirait son œuvre eu<br />

s’inspirant <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> ces illustres m aîtres.<br />

Dans la liste <strong>de</strong>s membres figurent : MM. Taine,<br />

R enan, H. Bordier, Lavisse,Sorel, G. Paris, Maury.

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