Langues modernes (3) - SeGEC

MODULE 1 : L’ÉVALUATION À VALEUR FORMATIVE - LA REMÉDIATION : QUELQUES OUTILS
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Fiche Mémo 21
Mode d’emploi : Questions-Réponses
-Quand les élèves remplissent-ils la fiche-memo pour la première fois ?
En fin de séquence. Après un test de synthèse où l’élève a dû faire une production écrite plus
conséquente.
L’objectif visé est le diagnostic de l’erreur, la création d’un outil de remédiation personnel
visant à rendre l’élève plus autonome dans la gestion de ses erreurs, ainsi qu’un tremplin qui lui
permette de repartir de son erreur pour progresser.
Lors de sa correction, le professeur mentionne le type d’erreurs commises dans la marge de
l’interrogation : exemples : négation, temps, accord sujet-verbe, accord de l’adjectif, la structure
de la principale (P1) ou la structure de la subordonnée (P2), l’inversion, lexique, faute
d’orthographe (lexicale, grammaticale)….
-Comment l’élève crée-t-il sa fiche-memo 22 ?
Le principe en est expliqué en classe et la 1 ère fiche est élaborée avec l’aide du professeur.
L’élève dressera deux colonnes sur sa fiche, comme dans l’exemple ci-dessous :
Intitulés du type d’erreur Explications
P1 et P2
Inversion
Négation
(pas « niet et geen »)
Exprimer « aimer »
Sur base d’une grammaire de référence, l’élève recherchera lui-même l’explication de la faute
mentionnée dans la marge de son devoir et il l’écrira dans la colonne de droite.
Si le professeur constate qu’une faute nécessite une explication collective, il fera prendre note
de celle-ci à tous les élèves. Cette explication figurera aussi dans la colonne de droite.
Cette fiche de remédiation accompagnera l’élève et lui servira jusqu’à la fin de l’année scolaire.
Le professeur vérifiera si la transcription des règles, des explications est correcte (vérification
assez rapide et également dans le but de simplifier : il ne faut pas que l’élève se perde dans une
foule de petits détails, nuances).
Cela peut paraître un peu trop simple de catégoriser les erreurs avec des intitulés « globaux »
mais c’est loin d’être le cas si on amène l’élève à se poser la question du « pourquoi cette
erreur » . Si l’on pousse trop loin, si l’on décortique trop les fautes, l’outil ne devient plus
utilisable.
Par contre, la réflexion menée parallèlement en classe permet de pousser le diagnostic un peu
plus loin.
Pour les erreurs spécifiques de lexique, d’autres solutions plus personnelles peuvent être
imaginées par l’élève :
Exemples : fiches, post-it, répertoire …
21 Chr. Stadler - Institut Sainte-Marie - Huy
22 Pour un exemple concret : voir fiche-type et fiche remplie par un élève ci-après