Langues modernes (3) - SeGEC

MODULE 1 : L’ÉVALUATION À VALEUR FORMATIVE - LA REMÉDIATION : QUELQUES OUTILS
Développer l’expression Orale 50
Pistes de travail et/ou de remédiation pour la présentation d’un livre :
Au cours d’une séquence-cours ayant pour but d’interpréter un livre, de le présenter et de
l’expliquer à la classe, les élèves se voient proposer l’utilisation d’une fiche de conseils née de
la synthèse des évaluations à valeur formative réalisées lors des présentations orales des années
antérieures.
Fiche :
Lors des présentations orales des années antérieures, le professeur a observé de nombreux
points positifs et négatifs. Il en a dressé une liste.
Cette liste ressert d’année en année et est modifiée, complétée,... en fonction des nouveaux
points positifs ou négatifs rencontrés par ses élèves.
Le professeur donne cette liste aux élèves avant leur présentation en classe afin de les
encourager à ne pas commettre les mêmes erreurs que leurs prédécesseurs et les aider à faire
mieux qu’eux. Il la rediscute avec sa classe après leurs propres prestations.
Lors d’une présentation orale d’un livre
A privilégier, à conseiller A proscrire, à éviter
-s’assurer de la prononciation de mots nouveaux ou
jugés difficiles (cfr : phonétique au dictionnaire)
ex : en anglais : principale difficulté : [i][ai]
-s’assurer de la formulation correcte des questions,
des phrases, d’une structure cohérente…
-une pointe d’humour permet souvent de mieux faire
passer un message lourd ou difficile
-respecter le contenu du livre (thèmes, personnages,
noms, lieux ;…)
-la présentation « live », en direct, devant la classe, la
dramatisation, le jeu, l’échange
-la créativité, l’originalité de la démarche,
l’improvisation, la mémorisation d’un texte souple et
modulable
-la lecture nuancée et vivante d’un passage du livre
que l’on a sélectionné
-l’interprétation exacte de passages choisis, de
questions posées
dominer son sujet
ne pas se borner à des détails
« oser » la difficulté
-régler les exigences, les requis techniques avant :
ex : réservation de matériel video, audio, local ad
hoc….
-des activités réfléchies où apparaît le fond, le thème
ex : si pictionary : choisir des mots intéressants en
fonction du thème, de l’histoire
ENSUITE (faire) interpréter ces mots
aller au fond des choses, donner des commentaires,
faire des rectifications éventuelles
50 N. Flammang - Etablissement Sœurs Notre-Dame - Namur
-l’emploi du français en cours de présentation, tant par les
présentateurs que par le « public »
-un texte négligé, incorrect, simpliste, où l’on improvise des
règles…
-pas de dérision
soit du contenu (ex : une présentation caricaturée d’un
thème sérieux)
soit de soi-même (manque de confiance en soi)
-inventer de nouveaux personnages, noms, lieux, thèmes
-un emploi abusif de moyens/supports extérieurs t.q. video –
musiques… ceux-ci seront au service de la présentation
orale et pas l’inverse
-la lecture, statique ou non,d’un texte rigide
-la lecture morne et sans nuance d’un extrait du livre
corroborant l’une ou l’autre idée de la présentation
-l’approximatif, l’ « à peu près », l’interprétation simpliste
le recul devant la difficulté, la peur de se « mouiller » , de
rentrer dans le fond du problème
ex : laisser des questions sans réponse ou ne pas corriger de
mauvaises réponses, poser des questions superficielles pour
ne pas aborder les vrais thèmes….
-ne pas improviser les détails techniques à la dernière minute
ex : chercher un video, un enregistreur, un local occulté….
-des activités ludiques dont le résultat est purement
« artistique »
ex : un pictionary intéressant point de vue vocabulaire
mais ne peut dégénérer en un concours stupide de dessins
-une « récompense » type bonbon, biscuit pour forcer
l’attention du public car cela dévie de l’objectif initial
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