05.01.2014 Views

Habitat-groupe-personnes-agees - Habiter-Autrement

Habitat-groupe-personnes-agees - Habiter-Autrement

Habitat-groupe-personnes-agees - Habiter-Autrement

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Monsieur R. a découvert le Petit Béguinage par hasard, en se promenant à Louvain-la-Neuve<br />

avec ses petits-enfants. Il n’avait jamais entendu parler d’habitats groupés avant. En<br />

apercevant la cour, il s’est dit « Quel coin splendide: je voudrais y arriver un jour ». Pour lui,<br />

ce lieu de vie paraissait idéal.<br />

Points forts et obstacles<br />

Les habitants ayant intégré l’habitat au départ sous l’impulsion de la proximité géographique<br />

nous ont raconté être particulièrement satisfaits de pouvoir demeurer dans leur environnement<br />

familier, de pouvoir toujours faire leurs courses au même endroit, connaître les transports en<br />

communs, les facilités de l’environnement.<br />

Aucun obstacle ne nous est apparu comme spécifique à ce mode de connaissance.<br />

1.2 Le rôle du « bouche à oreille » et des relations<br />

Définition<br />

Le monde des habitats groupés est petit. Certains habitants en ont découvert l’existence et y<br />

sont entrés car ils connaissaient un porteur de projet ou connaissaient quelqu’un qui<br />

connaissait quelqu’un…<br />

Exemples<br />

C’est le cas de monsieur J., habitant Monticelli depuis peu. Veuf, il vivait seul dans la grande<br />

maison familiale. A une réception de mariage, il a retrouvé un porteur de projet d’Abbeyfield,<br />

ami d’enfance de sa femme qui lui a dit qu’il devrait faire la connaissance d’Abbeyfield. Une<br />

conjonction d’éléments a ensuite favorisé son déménagement: un accident, la charge de la<br />

maison qui devenait trop lourde et, alors que sa maison n’était pas à vendre, le fait qu’il ait<br />

reçu une offre spontanée qui lui convenait tout à fait. C’est comme cela qu’il a déménagé pour<br />

Monticelli.<br />

Pour madame M., c’est aussi par connaissances interposées qu’elle a appris l’existence de ce<br />

type d’habitat.<br />

« Je me baladais à Nivelles et j’y ai vu une vieille ferme restaurée avec plein de portes.<br />

Je me suis dit que différentes familles devaient y habiter et j’ai pensé « Voilà ce qui me<br />

faudrait ! Une maison dans un <strong>groupe</strong> ! » Mon fils connaissait justement le fils d’une<br />

personne qui habitait déjà au Petit Béguinage. Une personne s’est désistée au bon<br />

moment, et j’ai pris sa place en 1992 » (Interview de madame M., Le Petit Béguinage)<br />

Quant à madame M, c’est sa voisine qui lui a parlé du Jardin du Béguinage. Madame M<br />

habitait un appartement où elle se sentait très bien mais où elle manquait de voisins. Le projet<br />

de son propriétaire de faire des travaux dans l’appartement l’a obligée à le quitter. Elle en a<br />

profité pour postuler au Jardin du Béguinage où une place était disponible.<br />

Points forts et obstacles<br />

Un point fort de ce type de connaissance de l’habitat nous a été signalé par divers habitants,<br />

issus de divers habitats confondus: c’est le fait que connaître quelqu’un qui habite déjà<br />

l’habitat permet de mieux connaître l’habitat avant d’y entrer, avant de décider de faire<br />

l’essai. Les points forts, les difficultés de l’habitat sont présentés par cette personne amie ou<br />

connaissance. Toutefois, il peut arriver que la personne qui présente l’habitat ne le fasse pas<br />

72

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!