29.07.2014 Views

R a p p o rt d 'a ctiv ité s 2 0 0 7 Rapport d'activités 2007 - paperJam

R a p p o rt d 'a ctiv ité s 2 0 0 7 Rapport d'activités 2007 - paperJam

R a p p o rt d 'a ctiv ité s 2 0 0 7 Rapport d'activités 2007 - paperJam

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

LA SURVEILLANCE DES MARCHES D’ACTIFS FINANCIERS<br />

En matière d’information continue, il est à signaler que la loi modifiée du 4 décembre 1992 sur les<br />

informations à publier lors de l’acquisition et de la cession d’une pa<strong>rt</strong>icipation impo<strong>rt</strong>ante dans<br />

une société cotée en bourse a été abrogée par la loi Transparence. Le champ d’application en cette<br />

matière est également plus étendu que sous la législation antérieure, étant donné que l’ensemble<br />

des émetteurs concernés par la loi Transparence est plus grand. Par ailleurs, le seuil minimal qui<br />

déclenche l’obligation de notification d’une pa<strong>rt</strong>icipation impo<strong>rt</strong>ante est dorénavant de 5%, contre<br />

10% dans le régime antérieur.<br />

D’autres changements concernent la publicité des informations (que la loi Transparence qualifie<br />

d’ailleurs d’informations réglementées) que les émetteurs doivent mettre à disposition des<br />

investisseurs. Ainsi, les informations réglementées doivent être diffusées de so<strong>rt</strong>e à atteindre un<br />

public le plus large possible dans tous les Etats membres de l’Union européenne et ceci dans un<br />

laps de temps aussi cou<strong>rt</strong> que possible. Ensuite, elles doivent être stockées à un endroit central et<br />

rester à la disposition du public pendant cinq ans. Finalement, toutes ces informations doivent être<br />

déposées auprès de la CSSF via e-mail à l’adresse transparency@cssf.lu. La publication, tout comme<br />

le stockage des informations réglementées, sont deux sujets récurrents parmi les questions posées à<br />

la CSSF en ce qui concerne les obligations qui découlent de la loi Transparence.<br />

Au vu de ce qui précède, force est de constater que l’étendue des obligations qui incombent<br />

dorénavant aux sociétés dont les valeurs mobilières sont admises à la négociation sur un marché<br />

réglementé a fo<strong>rt</strong>ement changé de so<strong>rt</strong>e que l’a<strong>ctiv</strong>ité de la CSSF en matière de surveillance de<br />

ces sociétés et du contrôle des informations que celles-ci sont obligées de fournir va continuer à se<br />

développer fo<strong>rt</strong>ement dans les années à venir.<br />

3. L’Evolution du cadre rEglementaire<br />

3.1. Loi du 13 juillet <strong>2007</strong> relative aux marchés d’instruments financiers<br />

La loi du 13 juillet <strong>2007</strong> relative aux marchés d’instruments financiers («loi MiFID»), qui est entrée<br />

en vigueur le 1 er novembre <strong>2007</strong>, est subdivisée en deux titres dont le Titre I po<strong>rt</strong>e sur les marchés<br />

d’instruments financiers et remplace la loi modifiée du 23 décembre 1998 relative à la surveillance des<br />

marchés d’actifs financiers. La dire<strong>ctiv</strong>e MiFID distingue trois modes d’exécution des ordres, à savoir<br />

le recours aux marchés réglementés, le recours aux systèmes multilatéraux de négociation (MTF)<br />

et l’internalisation des ordres par les établissements de crédit ou les entreprises d’investissement.<br />

Le Titre I de la loi MiFID consacre un chapitre distinct à chacun de ces trois régimes. Le chapitre 4 du<br />

Titre I traite plus pa<strong>rt</strong>iculièrement de l’obligation de post-transparence incombant aux établissements<br />

de crédit et aux entreprises d’investissement, de l’obligation de déclaration des transactions et de<br />

l’obligation au secret professionnel des acteurs financiers. Les compétences et les pouvoirs de la<br />

CSSF font l’objet du chapitre 5. Le dernier chapitre du Titre I couvre des aspects divers tels que la<br />

tenue d’une cote officielle, la révision externe des comptes des sociétés de droit luxembourgeois, les<br />

marchés à terme, le droit de recours contre des décisions des marchés réglementés, des MTF et de<br />

leurs opérateurs, les sanctions administratives et pénales ou encore l’exemption fiscale. Les statuts<br />

des entités qui sont autorisées à opérer des marchés d’instruments financiers sont réglés par le Titre II<br />

de la loi MiFID qui contient notamment des dispositions modificatives de la loi du 5 avril 1993 relative<br />

au secteur financier.<br />

140

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!