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R a p p o rt d 'a ctiv ité s 2 0 0 7 Rapport d'activités 2007 - paperJam

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La surveillance des banques<br />

2.3. Contrôle des normes quantitatives<br />

Les normes quantitatives, destinées à assurer la stabilité financière et la répa<strong>rt</strong>ition des risques des<br />

établissements de crédit, po<strong>rt</strong>ent sur :<br />

- la justification d’un capital social minimal,<br />

- un rappo<strong>rt</strong> maximum entre les fonds propres d’une pa<strong>rt</strong> et les exigences en fonds propres d’autre<br />

pa<strong>rt</strong>,<br />

- une limite pour la concentration des risques sur un même débiteur, respe<strong>ctiv</strong>ement un même<br />

groupe de débiteurs liés,<br />

- un ratio de liquidité,<br />

- une limite pour les prises de pa<strong>rt</strong>icipations qualifiées.<br />

Durant l’année sous revue, la CSSF a dû intervenir une seule fois par écrit en relation avec le nonrespect<br />

du coefficient de fonds propres pour demander des explications sur les mesures envisagées<br />

afin de régler la situation dans des délais acceptables.<br />

En <strong>2007</strong>, la CSSF est intervenue quatre fois par écrit en relation avec le non-respect du coefficient de<br />

liquidité, contre cinq interventions de ce type en 2006.<br />

Dans tous les cas de dépassement d’un coefficient, la CSSF a demandé à l’établissement concerné des<br />

informations sur les mesures prises pour respecter de nouveau les limites applicables. Ces situations<br />

ont toutes été redressées soit sans délais, soit dans le délai accordé au cas où des explications<br />

satisfaisantes sur la situation ont pu être données.<br />

Dans le cadre de la surveillance du respect de la limitation des grands risques, la CSSF est intervenue<br />

douze fois (38 fois en 2006) par écrit, notamment pour signaler qu’un dépassement de la limitation<br />

des grands risques a été constaté et demander à la banque concernée des informations sur les<br />

mesures à prendre afin de ramener les engagements dans les limites ou pour répondre aux<br />

demandes des banques quant à l’interprétation des règles. Au cas où cette interprétation conduit<br />

à un dépassement de la limite des grands risques, la banque concernée est appelée à fournir des<br />

informations sur les mesures adéquates qu’elle compte prendre pour ramener les engagements<br />

concernés dans les limites réglementaires.<br />

Un cas qui mérite d’être décrit plus en détail concerne le risque de concentration indirect auquel<br />

une banque peut être confrontée.<br />

Ainsi, d’une manière générale, une banque ne doit pas suppo<strong>rt</strong>er un risque supérieur à 25% de ses<br />

fonds propres sur une contrepa<strong>rt</strong>ie individuelle. Dans les cas où un engagement d’une banque est<br />

couve<strong>rt</strong> par la mise en gage d’un po<strong>rt</strong>efeuille titres, le calcul du montant à prendre en considération<br />

pour la limitation des grands risques peut tenir compte de la valeur de ce po<strong>rt</strong>efeuille titres. Il y a<br />

cependant lieu de veiller à ce que, par ce biais, la banque n’encou<strong>rt</strong> pas de risque de concentration<br />

indirect sur les émetteurs des titres pris en gage. Cet objectif est notamment atteint grâce à une<br />

diversification adéquate des po<strong>rt</strong>efeuilles mis en gage. Il doit en tout cas être assuré que la faillite<br />

d’un émetteur n’entraîne pas de pe<strong>rt</strong>e cumulée supérieure à 25% des fonds propres, et ceci en<br />

tenant compte de l’ensemble des crédits qui sont gagés par des po<strong>rt</strong>efeuilles contenant des titres<br />

de cet émetteur.<br />

La CSSF s’attend à ce que les banques dont la structure des avoirs en gage laisse présumer la présence<br />

de risques de concentration indirects procèdent régulièrement à des stress tests. La CSSF demande<br />

par ailleurs régulièrement le détail des po<strong>rt</strong>efeuilles en gage pour les crédits qui dépassent, avant<br />

pondération, la limite de 25% des fonds propres.<br />

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