R a p p o rt d 'a ctiv ité s 2 0 0 7 Rapport d'activités 2007 - paperJam
R a p p o rt d 'a ctiv ité s 2 0 0 7 Rapport d'activités 2007 - paperJam
R a p p o rt d 'a ctiv ité s 2 0 0 7 Rapport d'activités 2007 - paperJam
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
La surveillance des banques<br />
2.7. Contrôles sur place<br />
Le plan des contrôles à réaliser pendant un exercice est établi en début d’année en fonction de<br />
l’évaluation des domaines à risque des différents établissements de crédit. Les contrôles sont<br />
effectués par des agents de la CSSF généralement à l’aide de programmes de contrôle standards. Ils<br />
prennent la forme d’entretiens avec les responsables, d’évaluation des procédures et de vérification<br />
des dossiers et des systèmes.<br />
Depuis l’année 2004, les contrôles sont focalisés sur la gouvernance interne des établissements de<br />
crédit, c’est-à-dire sur le fonctionnement des organes, l’encadrement de la banque dans le groupe<br />
ainsi que l’efficacité des fonctions de contrôle telles que l’audit interne. Il s’est en effet avéré que la<br />
vérification du bon fonctionnement de la gouvernance interne et des fonctions de contrôle présente<br />
le meilleur rappo<strong>rt</strong> moyens utilisés/résultats pour les équipes de la CSSF.<br />
Au cours de l’année sous revue, 52 contrôles ont été effectués, contre 36 en 2006. Lors de ce<strong>rt</strong>ains<br />
contrôles, tout comme en 2006, l’a<strong>ctiv</strong>ité «crédit», entre autres les crédits lombards et les crédits<br />
hypothécaires, a été analysée. Par ailleurs, les missions de validation des modèles internes dans<br />
le cadre de l’implémentation de la réglementation Bâle II, continuent à absorber une pa<strong>rt</strong>ie très<br />
impo<strong>rt</strong>ante des ressources (voir point 2.8. ci-après).<br />
En plus des contrôles sur place proprement dits, la CSSF a également pris l’habitude de rencontrer les<br />
banques nouvellement établies dans le cadre d’une visite d’accueil dans les locaux de la banque.<br />
2.8. Missions Bâle II<br />
Par la circulaire CSSF 06/273 du 22 décembre 2006, la CSSF a transposé dans la législation nationale<br />
les pa<strong>rt</strong>ies des dire<strong>ctiv</strong>es 2006/48/CE et 2006/49/CE (aussi connues sous la dénomination «Bâle<br />
II») qui concernent les ratios de fonds propres. Ce nouveau régime a appo<strong>rt</strong>é une modification<br />
fondamentale dans la mesure où les banques peuvent opter pour l’utilisation de systèmes de<br />
notations internes (SNI) et de modèles internes pour l’estimation de ce<strong>rt</strong>ains paramètres entrant<br />
dans le calcul de l’exigence de fonds propres. Ces modèles doivent répondre à un grand nombre<br />
de critères quantitatifs et qualitatifs et faire l’objet d’un processus de validation par l’autorité de<br />
surveillance.<br />
Etant donné que les banques établies au Luxembourg sont très fréquemment des filiales de groupes<br />
européens, le processus de validation s’effectue alors en conce<strong>rt</strong>ation étroite entre autorité d’origine<br />
et autorité d’accueil, conformément aux dispositions de la dire<strong>ctiv</strong>e 2006/48/CE. A noter que ce<br />
processus de validation ne concerne pour l’instant que des banques d’origine communautaire.<br />
L’année <strong>2007</strong> a été marquée par un effo<strong>rt</strong> soutenu pour la validation des SNI et modèles développés<br />
par les banques.<br />
Dans le processus de validation, plusieurs cas de figure peuvent se présenter et sont à chaque fois<br />
traités différemment. Ainsi, il y a d’abord lieu de distinguer entre les SNI et modèles pour le calcul<br />
de l’exigence en fonds propres pour le risque de crédit et les modèles pour le calcul de l’exigence en<br />
fonds propres pour le risque opérationnel. Ensuite, pour les deux types de modèles, il faut distinguer<br />
les cas suivants :<br />
a) utilisation par une filiale locale d’un modèle développé par le groupe<br />
Dans ce cas de figure, l’autorité du pays de la maison mère procède à la validation des bases<br />
théoriques du modèle tandis que le rôle de la CSSF se limite à la vérification de son utilisation<br />
locale. Afin de pouvoir être utilisés pour le calcul des exigences réglementaires en fonds propres,<br />
les modèles doivent également servir à la gestion quotidienne des risques. La vérification de<br />
l’application locale pour les modèles de gestion du risque crédit po<strong>rt</strong>e dès lors essentiellement<br />
32