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Cinéma du réel 2011

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Jahel José Guerra RoaVictoria Molina de Carranza4243Me llamo PengMy Name Is Peng2010, Espagne, 29 minChinois, couleur, Beta SPSon montage Ian RamosPro<strong>du</strong>ction Master en Documental Creativo UniversidadAutónoma de Barcelona, Televisió de CatalunyaPrint source Master en Documental Creativovendredi 25 mars <strong>2011</strong>, 16h15, Cinéma 1samedi 26 mars <strong>2011</strong>, 18h15, Petite sallejeudi 31 mars <strong>2011</strong>, 13h15, Petite salleVictoria Molina de Carranza est née à Málaga, où elle commence desétudes de communication qu’elle poursuit aux Pays-Bas. Elle participeégalement à la réalisation de divers courts métrages. En 2007, elle commenceà étudier le chinois, expérience qui débouchera sur la réalisationde Me llamo Peng. Originaire <strong>du</strong> Venezuela, Jahel José Guerra Roa partétudier dans l’Ohio en 2002. Elle entame une carrière dans la publicitéet s’installe successivement à La Rochelle et à Barcelone. En 2009,elle décide d’entreprendre des études de cinéma et de photographie.Me llamo Peng est son premier documentaire.Peng, immigré chinois en Europe, a posé sa caméra six ans <strong>du</strong>rant dansles lieux (souvent des cuisines de restaurants) où il a travaillé. A partir dessoixante heures de son journal filmé, Jahel Guerra Roa et Victoria Molinade Carranza montrent la <strong>du</strong>reté d’un nomadisme dû au chômage (« j’iraipartout où on a besoin de moi »). L’ insistance <strong>du</strong> cinéaste amateur à ne paslâcher la caméra même s’il n’a rien à dire émeut. « Les collègues en France medisaient : la première année de ton départ de Chine, tes propos sont optimistes,la deuxième, tu te parles à toi-même et la troisième, tu ne trouves même plusles mots ». Dans une solitude qui apparaît de plus en plus absolue, le rituelDV semble devenir pour lui le seul témoin de son existence. (C. G.)Peng, a Chinese immigrant to Europe, set up his camera over six years in his workplaces(often restaurant kitchens). Drawing on sixty hours of his filmed diary, Jahel Guerra Roaand Victoria Molina de Carranza show the hardships of a nomadic life <strong>du</strong>e to unemployment(“I’ll go anywhere I’m needed”). The amateur filmmaker’s insistence on not puttingdown his camera even if he has nothing to say is moving. “Colleagues in France would say :in your first year away from China, your remarks are optimistic, in the second, you talk toyourself, and in the third, you can’t even find your words.” In a solitude that is increasinglyabsolute, the ritual of DV seems to be for him the only witness to his existence.

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