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Cinéma du réel 2011

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Exploring documentary #8 Déflagrationsvendredi 1 er avril <strong>2011</strong>, 16h, Cinéma 2. En présence de Régis Hébraud1963, Iran, 20 minPersan, n&b, 35 mmImage Soleiman MinassianSon Mahmoud Hangval,Samad Pur-KamaliMontage et scénarioForough FarrokhzadPro<strong>du</strong>ction EbrahimGolestanPrint sourceArchives Françaises <strong>du</strong> FilmFilm restauré par les Archivesfrancaises <strong>du</strong> film, dans lecadre <strong>du</strong> plan de sauvegarde desfilms anciens <strong>du</strong> Ministère dela CultureForough FarrokhzadLa Maison est noire Khaneh siah ast« “Noire, brusque, brûlante. Ces mots vagues font d’elle un portrait si précisque tu la reconnaîtras entre mille.” Le 13 février à 16h30, Forough Farrokhzadest morte dans un accident d’auto à Téhéran. C’ était un des plus grands poètespersans contemporains, c’était aussi une cinéaste. Elle avait réalisé La Maisonest noire, un court métrage sur les lépreux, Grand Prix à Oberhausen, et àpart cela pratiquement inconnu en Europe, et qui est un chef d’œuvre. Elleavait 33 ans. Elle était faite à parts égales de magie et d’énergie, c’était la reinede Saba décrite par Stendhal. C’ était surtout le courage. Elle ne se cherchaitni alibis, ni cautions, elle connaissait l’horreur <strong>du</strong> monde aussi bien que lesprofessionnels <strong>du</strong> désespoir, elle ressentait la nécessité de la lutte aussi bienque les professionnels de la justice. » (Chris Marker, 1967)1976, Liban, 12 minFrançais, Arabe, couleur,16 mmImage Hassan NaamaniSon, pro<strong>du</strong>ction, printsource Jocelyne Saab1976, États-Unis, 10 minSans dialogue, couleur,16 mmPrint source Light ConeJocelyne SaabLes Enfants de la guerre« Ce film est une bombe. Il dialogue avec J’ai huit ans (de René Vautier, YannLe Masson et Olga Poliakoff, 1961) que Jocelyne Saab n’avait pas encore vuà l’époque. L’ une des scènes les plus célèbres : les enfants <strong>du</strong> massacre de LaQuarantaine (camp de réfugiés au Liban) rejouent le massacre auquel ils ontassisté. » (Olivier Hadouchi)Chick StrandGuacamole« Un court ciné-poème dont le mètre relève <strong>du</strong> mode tragique plus quecélébratoire. Il se concentre sur la bipolarité de la vie et de la mort au coursd’une corrida, ren<strong>du</strong>e par une profonde texture picturale, à laquelle leralenti et des tonalités bleues confèrent une mélancolie lyrique. » (AnthonyReveaux)ExploringDocumentary1987-2010, France, 34 minFrançais, Espagnol, couleuret n&b, Mini DVImage, son, montage, printsource Régis HébraudPro<strong>du</strong>ction RaymondeCarasco, Régis HébraudRégis Hébraud, Raymonde CarascoLos Matachines - Tarahumaras 87« Vidéo numérique à partir des images argentiques 16mm. et des sons enregistrésen 1987, à Norogachic, et <strong>du</strong> Journal de la Sierra 87 de RaymondeCarasco. » (Régis Hébraud)« Un récit ? Non pas un récit, plus jamais. (Blanchot). Bribes de réel. La danse.Qu’est-ce que la Danse ? Avant les Tarahumaras, peut-être n’avais-je jamaisvraiment vu de fête. Les Tarahumaras sont des danseurs : et les danseursfont la fête. Pas de fête sans danse. / La fête, la danse. / Le rite, la danse. /L’ événement de la danse. » (Raymonde Carasco)

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