Exploring documentary #7 Leighton Pierce, mouvements harmoniquesmercredi 30 mars <strong>2011</strong>, 15h15, Cinéma 2« L’ un des films de Leighton Pierce s’intitulePrinciples of Harmonic Motion. On verra ici ceque recouvrent de tels principes : une syntaxevisuelle fondée sur l’immanence, le désir deplonger dans la substance des phénomènes, desculpter leurs propriétés visuelles, texturelleset temporelles. Les films de Leighton Pierce :autant de compte-ren<strong>du</strong>s sur l’opacité et latransparence, le fluide et le solide, la pénétrabilitéet l’esseulement des choses. Et puis,de véritables americana. » (N. B.)9899You Can Drive the Big Rigs« Un documentaire impressionniste sur les cafés d’une petite ville <strong>du</strong> Midwestrural. Si les cafés jouent un rôle central dans beaucoup d’aspects de la culturerurale, ils en révèlent aussi les limites et, d’une certaine manière, le caractèreautarcique. » (Leighton Pierce)Red Shovel« Le 4 juillet, observé à la loupe, sous un certain angle. Red Shovel est undocumentaire impressionniste qui se concentre sur quelques moments dansune petite ville côtière <strong>du</strong> Maine le 4 juillet (Jour de l’Indépendance américaine).L’ approche de l’image est très picturale, la simple vue est transfiguréepar une « luminosité turneresque ». Les effets visuels sont principalementobtenus par un usage méticuleux de la faible profondeur de champ et deséléments naturels (l’herbe agitée par le vent, les buissons…) qui courbe ettord les images pour nous en donner une perception temporelle alanguie.En fin de compte, le film témoigne plus d’un état d’esprit que d’un lieu enparticulier. Il se fait également l’écho de la menace métaphorique ambiguë,incarnée par l’image d’un symbole national qui efface progressivement laprésence <strong>du</strong> jouet d’un enfant. » (L. P.)Deer Isle #5: The Crossing« Une traversée que la précision détaillée des actes et des motifs rend mythographique,comme s’il ne s’agit pas tant d’aller d’un espace à un autre que defragmenter le monde en fétiches cinétiques inoubliables, avant la catastrophed’une probable disparition. Leighton Pierce est le nocher <strong>du</strong> visible. » (N. B.)50 Feet of String« Les rythmes lents, subtils et répétitifs <strong>du</strong> quotidien sont le matériau de cefilm en douze parties. Le tempo est lent, dans l’intention d’inviter le spectateurà un état d’esprit plus viscéral que verbal et analytique. L’ « action » – depetits événements comme l’arrivée <strong>du</strong> courrier, l’approche de l’orage, la tonte<strong>du</strong> gazon – est secondaire par rapport à la façon dont ces événements sontperçus. » (L. P.)1989, États-Unis, 15 minSans dialogue, couleur,16 mmSon Greg Easley, BarryKimmPrint sourceHarvard Film Archive1992, États-Unis, 8 minSans dialogue, couleur,16 mmPrint sourceHarvard Film Archive1992, États-Unis, 6 minSans dialogue, couleur,numériquePrint sourceLeighton Pierce1995, États-Unis, 52 minSans dialogue, couleur,16 mmImage, sonLeighton Pierce assisté deMackenzie PierceMontage, pro<strong>du</strong>ctionLeighton PiercePrint sourceHarvard Film Archive
Exploring documentary #8 Déflagrationsvendredi 1 er avril <strong>2011</strong>, 16h, Cinéma 2. En présence de Régis Hébraud1963, Iran, 20 minPersan, n&b, 35 mmImage Soleiman MinassianSon Mahmoud Hangval,Samad Pur-KamaliMontage et scénarioForough FarrokhzadPro<strong>du</strong>ction EbrahimGolestanPrint sourceArchives Françaises <strong>du</strong> FilmFilm restauré par les Archivesfrancaises <strong>du</strong> film, dans lecadre <strong>du</strong> plan de sauvegarde desfilms anciens <strong>du</strong> Ministère dela CultureForough FarrokhzadLa Maison est noire Khaneh siah ast« “Noire, brusque, brûlante. Ces mots vagues font d’elle un portrait si précisque tu la reconnaîtras entre mille.” Le 13 février à 16h30, Forough Farrokhzadest morte dans un accident d’auto à Téhéran. C’ était un des plus grands poètespersans contemporains, c’était aussi une cinéaste. Elle avait réalisé La Maisonest noire, un court métrage sur les lépreux, Grand Prix à Oberhausen, et àpart cela pratiquement inconnu en Europe, et qui est un chef d’œuvre. Elleavait 33 ans. Elle était faite à parts égales de magie et d’énergie, c’était la reinede Saba décrite par Stendhal. C’ était surtout le courage. Elle ne se cherchaitni alibis, ni cautions, elle connaissait l’horreur <strong>du</strong> monde aussi bien que lesprofessionnels <strong>du</strong> désespoir, elle ressentait la nécessité de la lutte aussi bienque les professionnels de la justice. » (Chris Marker, 1967)1976, Liban, 12 minFrançais, Arabe, couleur,16 mmImage Hassan NaamaniSon, pro<strong>du</strong>ction, printsource Jocelyne Saab1976, États-Unis, 10 minSans dialogue, couleur,16 mmPrint source Light ConeJocelyne SaabLes Enfants de la guerre« Ce film est une bombe. Il dialogue avec J’ai huit ans (de René Vautier, YannLe Masson et Olga Poliakoff, 1961) que Jocelyne Saab n’avait pas encore vuà l’époque. L’ une des scènes les plus célèbres : les enfants <strong>du</strong> massacre de LaQuarantaine (camp de réfugiés au Liban) rejouent le massacre auquel ils ontassisté. » (Olivier Hadouchi)Chick StrandGuacamole« Un court ciné-poème dont le mètre relève <strong>du</strong> mode tragique plus quecélébratoire. Il se concentre sur la bipolarité de la vie et de la mort au coursd’une corrida, ren<strong>du</strong>e par une profonde texture picturale, à laquelle leralenti et des tonalités bleues confèrent une mélancolie lyrique. » (AnthonyReveaux)ExploringDocumentary1987-2010, France, 34 minFrançais, Espagnol, couleuret n&b, Mini DVImage, son, montage, printsource Régis HébraudPro<strong>du</strong>ction RaymondeCarasco, Régis HébraudRégis Hébraud, Raymonde CarascoLos Matachines - Tarahumaras 87« Vidéo numérique à partir des images argentiques 16mm. et des sons enregistrésen 1987, à Norogachic, et <strong>du</strong> Journal de la Sierra 87 de RaymondeCarasco. » (Régis Hébraud)« Un récit ? Non pas un récit, plus jamais. (Blanchot). Bribes de réel. La danse.Qu’est-ce que la Danse ? Avant les Tarahumaras, peut-être n’avais-je jamaisvraiment vu de fête. Les Tarahumaras sont des danseurs : et les danseursfont la fête. Pas de fête sans danse. / La fête, la danse. / Le rite, la danse. /L’ événement de la danse. » (Raymonde Carasco)
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