Bernard MangianteLe Khmer rougeet le non-violentfilmretiréCHANGEMENT DEPROGRAMME5455<strong>2011</strong>, Cambodge / France, 90 minAnglais, Français, Khmer, couleur, DigiBetaImage, son Bernard MangianteMontage Catherine Gouze, Bernard MangiantePro<strong>du</strong>ction, print source Les Films d’iciBernard Mangiante est né en 1957 à Marseille. Il étudie la philosophieet le cinéma à Aix-en-Provence. Il a réalisé de nombreux filmsdocumentaires dont Les Camps <strong>du</strong> silence (1988), Inventaire avantfermeture (1990), Les Gens <strong>du</strong> havane (1995), Sucre amer à Santa-Lucia (2000) ou À l’écoute de la police (2002).Ce vieillard au regard humble. Il se concentre sur ce que dit maître FrançoisRoux, abonde dans son sens ou part dans un éclat de rire insondable. Honte ?Jubilation ? « Duch », bourreau khmer qui a dirigé de 1976 à 1979 la prisoncambodgienne S 21, est accusé <strong>du</strong> meurtre de près de 14 000 personnes. S’il selimitait à enregistrer les palinodies de Duch entre déni et repentance, le filmconstituerait déjà un document historique. Mais c’est un improbable croisementde portraits qui l’intéresse plutôt : dans le cadre <strong>du</strong> procès internationalde Duch qui se tient au Cambodge, l’avocat de la défense est un Français connupour son engagement auprès des désobéissants non-violents. Qu’est-ce qui apoussé M e Roux à défendre un obéissant violent ? Duch souhaite être jugédevant son peuple, et pour cela, de plaider coupable. Mais le Cambodgien KarSavuth, l’autre avocat de Duch, modifie soudain leur ligne de défense au motifque de plus hauts responsables n’ont pas été inquiétés. Au-delà d’un débat surla responsabilité des subordonnés hiérarchiques auquel Nuremberg a apportéses réponses, le film prend alors une ampleur dramaturgique insoupçonnée.Il interroge aussi les fréquents hiatus entre droits national et international,notamment à travers la figure presque tragique de Savuth, apprenti avocatcambodgien que M e Roux s’était fait un point d’honneur de former. (C. G.)Vendredi 25 mars, 18h15, Petite salle – DébatLes autres séances initialement prévues sont annulées.La situation juridique extrêmement ten<strong>du</strong>eà la veille <strong>du</strong> deuxième procès des KhmersRouges contraint Les Films d’Ici à retirer le filmLe Khmer rouge et le non-violent de toute manifestationpublique jusqu’à nouvel ordre. Il est denotre responsabilité d’éviter de fournir quelqueargument que ce soit à ceux qui voudraientsaborder ce procès.La projection <strong>du</strong> vendredi 25 mars est remplacéepar un débat avec le public afin d’évoquer le rôleet le fonctionnement des Chambres Extraordinairesau sein des Tribunaux Cambodgiens(CETC) et le parcours juridique complexe <strong>du</strong>film. Mais aussi d’aborder les enjeux de la rencontreentre le cinéma documentaire et l’histoireen train de se faire.Entre la mémoire des victimes, le rituel judiciaireet le contexte politique, quelle est la placedes cinéastes ?Vendredi 25 mars, 18h15, Petite salle.Entrée libre dans la limite des places disponiblesPlus d’informations sur le débat www.cinema<strong>du</strong>reel.orgLes séances <strong>du</strong> lundi 28 mars à 12h15 en Cinéma 1et <strong>du</strong> jeudi 31 mars à 14h00 au CWB sont annulées.
Sophie BruneauMarc-Antoine RoudilMadame Jean<strong>2011</strong>, France / Belgique, 73 minFrançais, couleur, DigiBeta/HD CamImage Benoît DervauxSon Marc-Antoine RoudilMontage Philippe BoucqPro<strong>du</strong>ction, print source ADR Pro<strong>du</strong>ctionsmercredi 30 mars <strong>2011</strong>, 18h15, Cinéma 1jeudi 31 mars <strong>2011</strong>, 14h15, Cinéma 2vendredi 1 er avril <strong>2011</strong>, 17h00, CWBContrechampfrançaisSophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil réalisent des filmsdepuis 1993, dont Arbres et Ils ne mouraient pas tous mais tousétaient frappés. Ils sont pro<strong>du</strong>cteurs de leurs propres films ainsique de quelques autres. Après Par-devant notaire (1999) et Terred’usage (Cinéma <strong>du</strong> réel 2010), Madame Jean est le troisièmefilm qu’ils tournent en Auvergne.Deux femmes de deux générations différentes conversent à la table d’unevieille ferme <strong>du</strong> Cantal, filmées par une caméra à l’épaule qui semble respireren même temps qu’elles. Dans la pièce, les variations de lumière et lebruit des voitures renvoient hors champ à un monde agricole en perpétuellemutation. Marie-Hélène Lafon rend visite à Madame Jean et la questionnesur son passé. Elles partagent une enfance paysanne, une langue légèrementinfléchie d’expressions régionales, quelques recettes <strong>du</strong> cahier de MadameJean que son interlocutrice a déjà goûtées ici. L’ un des gâteaux a d’ailleursun nom qui pourrait convenir à Marie-Hélène : la visitandine. Est-ceparce que celle-ci, écrivain, réinvente dans ses romans l’enfance débutde-sièclede la vieille femme, qu’elle vient raviver ses souvenirs ? QuandMadame Jean évoque « Jacques de la caisse », le colporteur aveugle, ou sesgrands-oncles de la « classe 14 » tous morts au front, elle charrie dans ce« nous » émouvant jusqu’à des ancêtres qu’elle ne connaît que par ouï-dire.A mesure que les pommes sont pelées et que, dans le récit, les hectares dela ferme des parents de Madame Jean grandissent à coups d’achats de parcellesenvironnantes, la relation de Marie-Hélène à la mère de Madame Jeanjette un léger trouble. Qui raconte, qui écoute ? Comment se fait-il que cesoit à Marie-Hélène, alors fillette, que la mère de Madame Jean a parlé de labête <strong>du</strong> Gévaudan ? Et si c’était la « sauvagerie qui venait très doucement »dans « cet intérieur très rassurant » qui justement avait fait naître entre cesmurs une vocation d’écrivain ? (C. G.)Two women from different generations are talking around a table in an old farm inthe Cantal, filmed by a hand-held camera that seems to breathe in time with them. Inthe room, the shifting light and car noises remind us of an off-camera farming world inperpetual change. Marie-Hélène Lafon is visiting Madame Jean and asking her about herpast. They share a farming childhood, a language tinged with regional expressions, recipesfrom Madame Jean’s notebook, which her visitor has already tasted here. As a writer whorecreates in her novels the old woman’s turn-of-century world of childhood, might thisvisitor have come to rekindle her memories ? When Madame Jean mentions “Jacques theBox”, the blind hawker, or her great-uncles of “class 14”, all killed in the war, she includesin a touching “we” ancestors that she knows only by hearsay. As the apples are peeled and,in the narration, as the acreage of the farm belonging to Madame Jean’s parents increasesthrough the purchases of neighbouring plots, the relationship between Marie-Hélène andMadame Jean’s mother creates a slight blur.
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