La Mère des chrétiens et la Reine de l'Église - Livres mystiques

CHAPITRE XI
LA PAUVRETÉ DE TOUS LES HOMMES ET LA DISPENSATRICE
DES TRÉSORS DE LA GRACE
I. La cause première de toutes les calamités qui n'ont cessé de
ravager les peuples, a été de vouloir se passer de la grâce ou
du secours de Dieu. Erreur fatale de la société moderne
depuis 178g ; du protestantisme, à son origine ; du peuple juif,
quand la Loi ancienne a dû faire place à la Loi de grâce.
— il. La désillusion serait facile si Von consentait à déposer
ses préventions aux pieds de la Vierge Marie. Toutes les
grâces relèvent d'elle. Préliminaires de grande clarté. — III.
La belle ordonnance des grâces. Grâce sanctifiante ; trésors
dont lame est enrichie en la recevant; Marie coopère à cette
réception et à cette richesse. — IV. Grâce de l'innocence
baptismale conservée : Marie est sa conservatrice. — V. Grâce
du pardon : Marie y fait croire, y ramène et le fait savourer.
—• VI. Grâces intérieures, grâces extérieures, de toutes sortes,
pour notre salut; elles aident et perfectionnent notre nature,
comme la greffe perfectionne l'arbrisseau : Marie est la main
délicate qui applique la greffe divine. — VII. Grâces gratuitement
données pour l'utilité et le salut du prochain, ou
miracles et guérisons extraordinaires. Les anciennes fontaines
miraculeuses de Judée et la fontaine de Lourdes. — VIII.
Grâce de la persévérance finale : Marie en dispose. —
IX. Conclusion : la douce Vierge Marie fait admettre et
accepter toutes les grâces.
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La grâce! autour de ce mot, que de clarté, que
d'attrait, que de terreur!
Dieu vous fasse la grâce : que c'est clair !
Être en état de grâce : que c'est bon !