La Mère des chrétiens et la Reine de l'Église - Livres mystiques

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JOB, I, 4, 5.
* JUDITH, XV, to.
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DE LA RELIGION PARFAITE 6t
blable que ces groupes fraternels disséminés se
concertaient pour posséder tour à tour, au Cénacle
ou ailleurs, la très sainte Mère de Dieu? La savoir
à Jérusalem et ne point profiter d un pareil trésor,
est une hypothèse inadmissible. On se représente
une filiale rivalité : c'est à qui jouira de sa vue et
lui demandera des conseils.
Aussi bien, la Bible met sur la voie de ces groupements
délicieux autour de Marie. A propos de la
paix et de l'union parfaite des enfants de Job entre
eux, elle trace ce tableau de la sollicitude de leur
père : Ses enfants allaient les uns chez les autres,
et ils se traitaient chacun à leur jour. Ils envoyaient
prier leurs trois sœurs de venir à leur
table. Et lorsque ce cercle de jours de festins était
achevé, Job réunissait ses enfants et il les purifiait;
et se levant de grand matin, il offrait des holocaustes
pour chacun d'eux. Car il disait : Peut-être
que mes enfants auront commis quelque péché, et
qu'ils auront offensé Dieu dans leur cœur. C'est
ainsi que Job se conduisait tous les jours i
. La
Bible mentionne encore, comme centre d'union de
famille, Judith, la célèbre libératrice, dont la
louange allait devenir, dans l'Église, la louange
même de la Mère de Dieu : Vous êtes la gloire de
Jérusalem; vous êtes la joie d*Israël; vous êtes
l'honneur de notre peuple 2
] le Livre sacré continue