Chapitre III - UNITAR
Chapitre III - UNITAR
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Distribution d’informations concernant les droits humains des<br />
migrants, dans le but de promouvoir le respect de leur dignité et de<br />
combattre les attitudes d’hostilité à leur égard, en plus d’informations<br />
concernant les obligations et les responsabilités des migrants dans le<br />
pays d’accueil et à l’égard de ce dernier.<br />
Application dans le droit national et la pratique nationale des normes<br />
et des principes internationaux en matière de droits de l’homme,<br />
notamment en offrant des opportunités de formation aux fonctionnaires<br />
et en mettant en place des mécanismes efficaces de répression<br />
et de supervision à la fois au sein des administrations gouvernementales<br />
et des systèmes judiciaires nationaux.<br />
Application de mesures visant à assurer un accès efficace des migrants<br />
aux institutions judiciaires et la réparation des violations de leurs<br />
droits humains, notamment sous la forme d’un dédommagement<br />
éventuel des victimes et de sanctions contre les auteurs de telles violations.<br />
Application de mesures destinées à garantir la délivrance de tous les<br />
documents nécessaires à la jouissance et à l’exercice des droits légaux<br />
devant assurer à chacun le droit à la reconnaissance en tous lieux de<br />
sa personnalité juridique.<br />
Encouragement au respect, de la part des autorités compétentes d’un<br />
Etat ayant placé un migrant en détention, des obligations qui leur<br />
incombent en matière d’assistance consulaire et de protection.<br />
Soutien aux institutions de la société civile dans leurs efforts visant à<br />
promouvoir la compréhension et le respect des droits humains des<br />
migrants.<br />
b. Principe de non-discrimination<br />
Le principe de non-discrimination est fondamental en droit international et il<br />
s’applique aux migrants comme aux citoyens, sans toutefois s’opposer à la<br />
distinction entre nationaux et migrants, dans la mesure où les migrants<br />
dûment installés, les migrants temporaires et les migrants sans papiers ne<br />
jouissent pas des mêmes droits. De manière générale, les distinctions à faire<br />
entre les uns et les autres doivent revêtir un caractère raisonnable, en ce sens<br />
qu’elles doivent servir des buts gouvernementaux légitimes auxquels correspondent<br />
des mesures s’accordant dans la même proportion au statut du<br />
Droits humains des migrants<br />
<strong>Chapitre</strong> <strong>III</strong><br />
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