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Klépierre - Rapport annuel 2009
Gouvernance
Michel CLAIR
Président du Conseil de surveillance
Conseiller Référendaire à la Cour
des comptes, Michel Clair a occupé
différentes fonctions au sein
d’agences gouvernementales et dans
des ministères. En 1991, il rejoint
la Compagnie Bancaire dont il est
Secrétaire Général et membre du
Directoire. Après la fusion Paribas –
Compagnie Bancaire, il devient
membre du Comité Exécutif de Paribas
en charge des affaires immobilières et
des services communs. Il entre dans le
groupe Klépierre en 1996 en tant que
membre du Conseil d’administration
puis en prend la Présidence l’année
suivante. Il est Président du Directoire
de 1998 à 2008.
62 ans – Diplômé de l’École Nationale
d’Administration.
« Des événements conjoncturels dissimulent
parfois des changements plus structurels qu’il est
du devoir du Conseil de surveillance de réévaluer. »
Deux ans de fortes turbulences économiques et financières ne peuvent être sans
conséquences sur les résultats d’une société comme Klépierre, naturellement sensible
aux variations de la consommation des ménages. Le cash-flow net courant* et la valeur
des actifs ont diminué, mais l’impact de la crise est, à ce jour, somme toute modéré.
Cette constatation n’exonère pas pour autant, bien au contraire, d’une réflexion
approfondie sur la pertinence de notre stratégie et de notre modèle économique.
Des événements conjoncturels dissimulent parfois des changements plus structurels
qu’il est du devoir du Conseil de surveillance de réévaluer.
Croissance régulière de la consommation et des revenus du commerce, développement
des modes de distribution et de concepts commerciaux favorables au modèle de centre
commercial* et, enfin, valorisation continue des actifs autorisant le financement
du développement par un recours avantageux à l’endettement: c’est sur ces 3 piliers
qu’a reposé l’essor de Klépierre au cours des dernières années. Ce sont autant de défis
pour les années à venir.
Si le retour de la croissance de la consommation dépend de facteurs exogènes à la
Société, il apparaît aujourd’hui très clairement que la diversification géographique
d’une part et l’investissement dans les différents formats de centres commerciaux
d’autre part donnent à Klépierre une bonne capacité de résistance.
La pertinence du centre commercial comme lieu privilégié des achats des ménages ne
nous semble pas davantage devoir être remise en cause en dépit du développement de
modes de distribution alternatifs liés à l’essor d’Internet. Ces derniers sont inégalement
adaptés aux produits et services qu’offre le centre commercial et surtout les enseignes
s’adaptent:elles rendent complémentaires leurs différents canaux de distribution
et continuent d’investir massivement dans leurs réseaux de magasins.
Sur le plan financier enfin, la phase de réajustement des valeurs semble aujourd’hui
achevée et la politique de développement des investissements peut être assurée
avec une bonne sécurité grâce à une politique prudente de couverture contre
les hausses de taux d’intérêt et à un renforcement modéré des fonds propres.
La proposition faite aux actionnaires d’opter pour le paiement du dividende en
actions y contribuera comme au cours des deux dernières années. À 1,25 euro par
action, le montant du dividende est maintenu pour un nombre d’actions lui-même
en augmentation de 10 %. Cette augmentation de la distribution doit être considérée
comme un signe clair de confiance de la Société en l’avenir.