La place de la forme coopérative dans le - Habiter-Autrement

Annexes
gramme n'est vendu par mandat, l'acquéreur devant venir au siège
de la coopérative où le système coopératif lui est expliqué. Fernand
Amouriaux insiste sur sa volonté d'inciter les coopérateurs à se
prendre en main et, notamment, à autogérer leur copropriété,
lorsque l'opération ne dépasse pas un certain seuil (15/20 logements).
Coop Habitat Bretagne a eu une importante activité de gestion
de copropriétés.
Auparavant, les SCCC fonctionnaient avec un conseil de surveillance
et un conseil d'administration, le Président de la SCCC passant une
convention avec Coop Habitat Bretagne.
Désormais, les SCCC ont un conseil de surveillance, leur gérance
étant assurée par Coop Habitat Bretagne.
Les coopérateurs se réunissent à plusieurs occasions : lors de
l'Assemblée générale constitutive qui définit le programme, lors de
l'Assemblée spéciale avant travaux et lors de l'Assemblée générale
définitive. C'est au cours de cette dernière qu'est calculée la “ristourne”
qui revient aux coopérateurs. La participation est moins
forte lors des autres réunions intermédiaires.
Coop Habitat Bretagne intervient auprès des SCCC comme prestataire
de services. Néanmoins, ce système est remis en cause par
le prêt à taux zéro qui exclut les coopérateurs de la liste des bénéficiaires.
La coopérative doit créer une société coopérative de vente
pour que les coopérateurs puissent être “titrisés” et faire appel au
prêt à taux zéro. Cette nouvelle entrave à l'activité des coopératives
semble décourager Fernand Amouriaux. Il déplore la mauvaise
défense du mouvement de la coopération d'habitation lors de la
réforme du prêt à taux zéro : le mouvement HLM n'a pas joué son
rôle, les SCOP ont d'autres préoccupations.
De ce fait, Coop Habitat Bretagne envisage de cesser de construire
en SCCC et de recourir à la VEFA. Déjà, la coopérative produit plus
de 100 logements (sur 150 par an) au moyen de la VEFA. Elle s'est
aussi essayée à des programmes plus spécifiques, comme la construction
d'une résidence étudiante pour investisseurs, ou d'une résidence
personnes âgées.
L'image coopérative est particulièrement appréciée par les élus, qui
y voient avant tout un outil d'accession sociale. La coopération est
synonyme d'économie, de coûts maîtrisés.
La question de se transformer en coopérative HLM s'est présentée
au début des années 1980. Cette transformation devait apporter
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