La place de la forme coopérative dans le - Habiter-Autrement

Redonner un sens
à la coopération d'habitation
L’expérience de la Roche-sur-Yon ne connaîtra pas de suite, avant
que ne soit lancé l’appel à propositions “Un logement pour les plus
démunis” en 1991.
LE RENOUVELLEMENT DE L’ACTION FEDERALE
La démission de Léon Robert et les épreuves législatives de 1971
ont conduit à un profond bouleversement de l’équipe fédérale mais
également des orientations poursuivies par la Fédération. En position
de défense, elle va tenter de relancer une dynamique propre
aux coopératives HLM. Cela passe par la recherche de relais pour
défendre la cause des coopératives d’habitation mais aussi par un
assainissement des sociétés et une assistance accrue de la Fédération.
Quand la Fédération des Coopératives HLM
renoue avec l’Union des HLM
Léon Robert avait, tout au long de son mandat à la présidence de
la Fédération, milité pour que les coopératives HLM disposent d’une
large autonomie au sein de la grande “famille” HLM, déclarant même,
en 1964, que “les questions propres aux coopératives ne peuvent être
discutées que par la Fédération nationale”. Il pouvait pour cela arguer
de la double appartenance des Coopératives au mouvement HLM
et à la coopération. En outre, l’Union des HLM était dominée par
les Offices et les Sociétés anonymes dont les préoccupations étaient
principalement axées sur le secteur locatif social, et non pas sur l’accession
coopérative. Enfin, à cela s’ajoutaient les inimités personnelles
entre Léon Robert et le délégué général de l’Union, Maurice
Langlet. D’où le statut de membre-associé accordé à la Fédération
nationale en 1960 : elle est représentée au comité directeur de
l’Union, participe aux congrès HLM et ses membres peuvent accéder
aux services interfédéraux. Mais le pouvoir d’orientation et de
négociations avec les pouvoirs publics demeuraient dans les mains
de la Fédération, L’épisode de 1971 a révélé crûment l’isolement du
mouvement coopératif HLM.
Pour Bernard Bruzy (“Coopérative de Haute-Garonne”, Toulouse)
puis Robert Darnault (“Coopérative HLM de Bourges”), élu président
en 1977, il convient de modifier la donne, même si cela n’est
pas de gaieté de cœur. Des contacts sont pris au début des années
1970 des deux côtés, Albert Denvers faisant, à plusieurs reprises,
des propositions. Si les esprits des uns et des autres se préparent à
ce rapprochement, les discussions achoppent sur les relations financières
et sur le partage des tâches. La Fédération tient à conserver
un secrétariat fédéral et un rôle politique, l’Union devant se cantonner
dans une fonction administrative de soutien aux fédérations
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