La place de la forme coopérative dans le - Habiter-Autrement

Annexes
Compte-rendu d'entretien
Mme Michèle Tixador-Lebrun
Ancienne assistante du directeur de la FNSC-HLM (1970-1978)
Ancien directeur de la FNSC-HLM (1978-1991)
Secrétaire Générale du Groupement national de la coopération (GNC)
Mme Tixador est entrée en novembre 1965 dans le groupe constitué
des coopératives Terre et Famille, Coopération et famille et
L’avenir familial (le groupe Richelieu, situé 17, rue de Richelieu Paris
II e ) en tant que secrétaire. Rapidement, elle est affectée à la direction
générale auprès de Léon Robert et prend en charge le secrétariat
des activités de Léon Robert à la tête de la FNSC. A la suite
des difficultés du groupe en mai 1970, elle est intégrée à la cellule
fédérale qui se met en place au cours de cet été. La FNSC déménage
à cette occasion au 20, rue de Richelieu dans des locaux déjà
loués par elle.
Elle restera à la Fédération jusqu’en avril 1991. Elle en deviendra en
1978 la directrice. De 1970 à 1978, ses responsabilités seront importantes
puisque le directeur de l’époque, Daniel Pétrequin n’est présent
qu’à mi-temps, étant par ailleurs directeur d’Habitat-Crédit,
filiale du Crédit coopératif.
Le premier thème abordé est l’origine de la spécialisation décidée
en 1965. Madame Tixador venait d’arriver auprès de Léon Robert
et n’a donc pas eu connaissance de la genèse de cette réforme.
Celle-ci est présentée à l’époque comme une nécessaire clarification
: les coopérateurs n’avaient pas les mêmes intérêts, certains
étant accédants, d’autres locataires. La transmission du patrimoine
en locatif simple à une S.A. d’HLM existante ou à créer ne crée pas
de difficultés : le nombre de coopératives pratiquant cette activité
est très réduite, de même que celui des coopératives proposant la
location coopérative (une dizaine).
De plus, ce partage des compétences ne soulevait pas d’opposition
parmi les dirigeants de coopératives : la SA participait au même
mouvement que la coopérative : le logement social. Le statut juridique
importait peu. La distanciation entre les usagers et les responsables
des coopératives accentuait cette “banalisation”. A ce
titre, on peut dire que ceux qui pratiquaient la location coopérative
marquaient de cette façon leur attachement à la forme coopérative,
plus qu’à l’objet des HLM.
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