La place de la forme coopérative dans le - Habiter-Autrement

Annexes
Compte-rendu d'entretien
M. Albert Denvers
Ancien Président de l'Unfohlm (1956-1985)
La discussion débute sur les origines de la scission qui a agité le mouvement
coopératif HLM dans les années d’après-guerre. Selon Albert
Denvers, la scission est principalement due à une question de personnes,
Guy Houist et Léon Robert ne parvenant pas à se mettre
d’accord. Cela n’avait rien d’extraordinaire. Cette “compétition” a
renforcé le dynamisme des sociétés coopératives HLM.
La réunification s’est faite en 1963 sans incidents majeurs. Tout le
monde avait la volonté de calmer le jeu. C’est Edmond Dunand qui
représentait les coopératives au comité directeur de l’Union des
HLM, sans doute à la suite d’un accord avec Léon Robert.
Ce dernier était un homme très dynamique, qui a beaucoup apporté
à la coopération HLM. S’il aimait contredire par nature, il se ralliait
toujours à la majorité ; il était très démocrate.
La construction sous la forme coopérative n’avait rien d’original. Les
coopératives étaient des organismes HLM comme les autres : elles
construisaient le même type de logements. Il n’existe pas de “formule
coopérative” ; la coopération est trop compliquée à mettre
en œuvre car il faut avoir l’accord de tous…
Les lois de 1971 spécialisaient les coopératives HLM dans l’accession
à la propriété, mais Albert Denvers n’a pas de souvenirs particuliers
de cette époque. Le rapprochement de la Fédération et de
l’Union des HLM en 1978 a principalement buté sur des questions
matérielles.
Albert Denvers a fondé, avant 1939, une société coopérative à
Dunkerque, “Notre Cottage”, toujours en activité. Elle fut créée
pour bénéficier des financements publics particuliers qui existaient
alors.
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