La place de la forme coopérative dans le - Habiter-Autrement

Vers un renouveau
de la coopération d'habitation ?
La vente HLM fait partie de celles-là. Constamment encouragée par
les pouvoirs publics depuis une vingtaine d’années, la vente de logements
locatifs sociaux doit affronter la réticence des bailleurs sociaux
qui hésitent à se défaire d’une partie de leur patrimoine par crainte
ou, tout simplement, par méconnaissance du métier de vendeur.
Plusieurs coopératives d’HLM se sont spécialisées sur ce créneau,
proposant une large palette de prestations, de l’évaluation du patrimoine
à l’identification des logements susceptibles d’être cédés, de
l’approche des locataires en place à la mise au point des plans de
financement.
La gestion de copropriété, traditionnelle pour les coopératives qui
ont construit en location attribution et en SCCC, constitue un autre
axe de développement. Cette gestion se distingue de la simple gestion
de patrimoine assurée par les bailleurs sociaux sur leur patrimoine
locatif. La copropriété est un système complexe, avec des
règles précises et lourdes. Les coopératives d’HLM ont d’autant plus
de légitimité à intervenir dans ce champ que les acteurs classiques
(administrateurs de biens, syndic…) ont, ces dernières années, montré
leur difficulté à prévenir et rétablir les phénomènes de dégradations
perceptibles dans les copropriétés récentes. Par leur vocation
sociale et leur expérience de l’accession des ménages modestes,
les coopératives cherchent à mettre en place les outils de prévention
des difficultés, notamment par la création de fonds de travaux.
Actuellement, les coopératives HLM gèrent un portefeuille de 42 000
lots. Le Mouvement s’est récemment attaché à moderniser les interventions
des sociétés coopératives HLM dans ce domaine 39 .
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Voir la fiche technique consacrée à la gestion immobilière, qui figure dans la
deuxième partie.
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