Le rapport complet - Préfecture de la Côte-d'Or

A cela, il faut rajouter l'enveloppe consacrée aux monuments appartenant à l'État, à savoir les cathédrales
de Dijon, Nevers, Autun et Sens ainsi que quelques sites archéologiques, notamment les Bolards,
qui s'élève à 250 000 €.
La part totale de l'État pour les opérations d'entretien est donc de 1 250 000 €.
Bilan chiffré des opérations d'investissement
19 opérations ont été subventionnées sur les classés pour un montant de 3 424 860 € et 21 opérations
ont été subventionnées sur les inscrits pour un montant de 1 454 796 €, soit un total de subvention de
l'État de 4 820 680 €.
Il faut ajouter l'enveloppe consacrée aux monuments État qui s'élève à 3 373 045 €.
La part totale de l'État pour les opérations d'investissement est donc de 8 193 725 €.
La part totale des crédits de l'État pour la conservation et la restauration des monuments historiques de
Bourgogne est de 9 443 725 €. La part consacrée à l'entretien est de 13,24 %. Cette part est légèrement
inférieure à l'objectif fixé par la DNO d' Affecter 15 % des crédits pour des travaux d'entretien afin de prévenir
les risques de dégradation des monuments. La part des crédits consacrés à des édifices appartenant
à des propriétaires privés s'élève à 1 124 089 € soit 11,90 % des crédits. Cette part est légèrement
supérieure à l'objectif fixé par la DNO, à savoir la mise en oeuvre de l'engagement du président de la
République de consacrer au moins 10% des crédits au travaux menés sur les monuments privés.
Les grands chantiers qui ont marqué l'année 2011
- La forte part consacrée aux chantiers menés sur des monuments appartenant à l'État, qui s'explique
par des raisons d'impératifs sanitaires. Une opération importante de restauration a démarré
sur la tour nord de la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon, répartie en trois tranches, qui consiste à
remplacer les pierres des parements droits, altérées par les intempéries. Les halles de Nolay ont
été étayées pour permettre leur utilisation par le public dans l'attente de la réalisation du diagnostic
qui permettra d'engager leur restauration. L'hôtel Chartraire de Montigny, à Dijon, a été échafaudé
côté rue du Lycée afin de menée une campagne de purge et de restauration de la balustrade, suite
à des chutes de pierres sur la voie publique. L'important chantier de restauration du clocher de la
cathédrale de Nevers, dont la première tranche (3,3M€), engagée en 2010, concerne le niveau supérieur,
a démarré. La restauration de la tour gothique flamboyante consiste en reprise des parements
altérés, restauration du décor sculpté (frises végétales, gargouilles, dais, pinacles, remplage
des baies) et dépose des statues monumentales du XVIe siècle. Celles-ci seront présentées à l'intérieur
du clocher afin de stopper leur dégradation et remplacées par des moulages ou copies pour
conserver à la tour sa profusion ornementale, signal fort dans le paysage urbain de Nevers. Les
premières interventions ont porté sur les compléments d'analyse des pathologies de la pierre, des
essais de nettoyage, la consolidation de la statuaire et la mise au point des protocoles pour la dépose
et le moulage de statues à remplacer. Il s'agit là du plus important chantier de restauration
d'un monument historique mené en Bourgogne, pour un montant global de 9M € (100 % État). Ce
chantier devrait se poursuivre jusqu'en 2015. A Sens, le chantier de restauration de la tour sud de
la cathédrale Saint-Etienne s'est poursuivi par les parties basses, incluant la restauration du portail
gothique dont la polychromie fait l'objet d'une étude. A la suite de la restauration des extérieurs,
achevée en 2010 par la remise en valeur du portail du Jugement Dernier, la restauration de 5 chapelles
de la cathédrale d'Autun a été engagée, avec la sauvegarde prioritaires des décors peints. A
terme, c'est la totalité des intérieurs qui sera traitée, avec un projet d'ouverture du trésor, en liaison
avec les collections du musée Rolin.
- Au titre du CPER, à Cluny, la poursuite des opérations du schéma directeur, accompagnées d'un
comité scientifique et étayées par une archéologie du bâtie très innovante, continue à transformer
la lecture de l'abbaye, redonnant à lire l'emprise des bâtiments romans dans toute leur ampleur. Le
schéma a concerné la restauration de la salle capitulaire et la première phase de dégagement des
travées sud-est de la nef de l'ancienne abbatiale, avec la présentation des vestiges du mur gouttereau
sud. Au sein des bâtiments abbatiaux, ont été lancés les chantiers sur la galerie du réfectoire
et la travée d'angle sud-ouest du cloître. Les travaux sur le prieuré de la Charité-sur-Loire dans le
cadre du schéma directeur d'aménagement du site abbatial engagé en 2008, ont vu l'achèvement
de la restauration de l'enveloppe de l'aile nord et l'aménagement du jardin du cloître, ainsi que le
lancement du chantier sur les vestiges du portail de l'église abbatiale en très mauvais état. En
2011, la tranche relative à l'aile Est a été engagée (CPER, 2,1M€ dont 25% État). L'année 2011 a
été marquée par le démarrage du programme consacré à la restauration et à la mise en valeur de
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