CONCLUSIONLa réflexion menée au sein du groupe de travail a permis de réunir de nombreusesinformations, publiées dans la littérature scientifique internationale ou à partir d’auditions.Ces informations ont permis de dresser un inventaire quasi exhaustif <strong>des</strong> causes demaladie <strong>des</strong> abeilles, notamment de mortalité <strong>des</strong> <strong>colonies</strong> d’abeilles. Il montre la trèsgrande diversité <strong>des</strong> facteurs biologiques, chimiques <strong>et</strong> d’environnement qui peuvent jouerun rôle néfaste, de façon indépendante ou associée, sur les <strong>colonies</strong> d’abeilles.Compte tenu de c<strong>et</strong>te grande diversité, du coût <strong>des</strong> investigations nécessaires pour aboutirà un diagnostic exact <strong>et</strong> précis, du rôle de l’Etat, limité à un p<strong>et</strong>it nombre de maladiesréputées contagieuses, de l’hétérogénéité de la population <strong>des</strong> propriétaires de ruchers <strong>et</strong>, àce jour, du peu de données disponibles perm<strong>et</strong>tant d’analyser ou de chercher à interpréterles rares éléments factuels disponibles, il est actuellement difficile de disposer d’une imagefiable de la situation sanitaire de la filière apicole française.Le deuxième chapitre de ce rapport m<strong>et</strong> l’accent sur les dominantes pathologiques affectantles <strong>colonies</strong> d’abeilles en France <strong>et</strong> sur les obstacles empêchant une meilleureconnaissance de la situation.Les facteurs identifiés à l’origine de mortalité importante <strong>des</strong> <strong>colonies</strong> ont étéessentiellement biologiques, en particulier, l’agent de la varroase. La réflexion menée n’apas permis de confirmer l’hypothèse d’un rôle prépondérant attribué aux pestici<strong>des</strong> par <strong>des</strong>professionnels de l’apiculture, dans la mortalité <strong>des</strong> <strong>colonies</strong> d’abeilles françaises.Cependant, <strong>des</strong> traces de nombreuses substances phytopharmaceutiques sont souventdétectées au sein <strong>des</strong> matrices apicoles <strong>et</strong> la question de leur rôle éventuel comme facteursadjuvants d’agents pathogènes biologiques majeurs ou mineurs, demeure posée.Ce rapport aboutit enfin à <strong>des</strong> recommandations <strong>des</strong>tinées à mieux appréhender l’étatsanitaire de la filière à l’avenir, notamment grâce à la mise en œuvre d’une meilleureépidémiosurveillance, à l’amélioration de l’organisation de la filière, en particulier avec lacréation d’un institut technique apicole, <strong>et</strong> à l’acquisition de connaissances utiles, à l’aided’actions de recherche appliquée.101
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