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Mortalités, effondrements et affaiblissements des colonies d'abeilles

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Tableau 12 : Résultats <strong>des</strong> enquêtes conduites en 1987-1988, 1999-2000, 2005-2006, 2007-2008 relativesaux maladies du couvain <strong>et</strong> <strong>des</strong> abeilles adultes (Sources : Faucon <strong>et</strong> Ribière, 2003 ; Celle <strong>et</strong> al., 2008 ;Faucon <strong>et</strong> al., 2008)Maladies du couvain 1987-1988 1999-2000 2002- 2005 2005-2006 2007-2008Nombre de ruchers enquêtés 17 33 24 17 /Loque américaine (% de foyers) 23 30 32 à 39 23 /Loque européenne (% de foyers) 18 33 18 à 29 18 /Mycoses (% de foyers) / 36 73 à 87 / /Maladies <strong>des</strong> abeilles adultes 1987-1988 1999-2000 2002- 2005 2005-2006 2007-2008Nombre de ruchers enquêtés 17 35 24 18 35Acariose (% de foyers) / 0 / 17 3Nosémose (% de foyers) 41 31 50 à 79 55 37Varroase (% de foyers) 18 37 35 à 46 61 54Bien que la majorité de ces enquêtes relatives à l’état sanitaire du cheptel apicole -exception faite <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> de suivi de type EMP (2002-2005) <strong>et</strong> enquête éco-pathologique(1987-1988) - soient <strong>des</strong> enquêtes d’intervention lors de mortalité hivernale anormalementélevée, localisées dans <strong>des</strong> régions particulières du territoire français, leurs conclusions,lisibles dans le tableau 12, diffèrent n<strong>et</strong>tement de celles émises par le Ministère del’agriculture <strong>et</strong> de la pêche (cf. tableau 10) (Faucon <strong>et</strong> Chauzat, 2008).La fréquence relative d’identification <strong>des</strong> différentes maladies <strong>des</strong> abeilles <strong>et</strong> du couvain parrapport au nombre de visites ciblées réalisées au cours de ces enquêtes, est n<strong>et</strong>tementsupérieure à celle enregistrée dans les bilans annuels du Ministère de l’agriculture(cf. tableau 12). Le mode de collecte <strong>des</strong> données, ainsi que la qualité <strong>des</strong>investigations sur le terrain, pourraient expliquer c<strong>et</strong>te différence de résultats :- les données collectées par le Ministère de l’agriculture <strong>et</strong> de la pêchesont issues de visites ciblées (souffrant, parfois, d’un manque dedéclaration <strong>des</strong> anomalies de cheptel par leurs exploitants cf. tableau 5)ou aléatoires (le nombre de ces visites a doublé en cinq ans, cf. tableau10) ;- les données collectées lors <strong>des</strong> enquêtes du laboratoire de Sophia-Antipolis correspondent, en grande partie, à <strong>des</strong> visites de ruchersmala<strong>des</strong> ;- les possibilités d’appréhender les symptômes spécifiques à certainesaffections ne sont pas toujours optimales.Les résultats <strong>des</strong> différentes enquêtes révèlent :• l’implication systématique d’au moins l’un <strong>des</strong> agents pathogènes responsablesde maladie de l’abeille adulte ou du couvain, dans les ruchers enquêtés pourcause de mortalité hivernale élevée ;• l’importance <strong>des</strong> maladies dues à <strong>des</strong> agents biologiques infectieux dansl’étiologie de la mortalité hivernale ;• que l’acarien Varroa <strong>des</strong>tructor <strong>et</strong> les métho<strong>des</strong> de lutte peu efficaces contre c<strong>et</strong>agent correspondent au facteur de risque majeur de mortalité hivernale <strong>des</strong><strong>colonies</strong> d’abeilles ;• que les infestations par Nosema sp., Paenibacillus larvae, Melissococcusplutonius <strong>et</strong> Acarapis woodi participent également au phénomène constaté.56

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