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Mortalités, effondrements et affaiblissements des colonies d'abeilles

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consécutifs à chacun <strong>des</strong> usages proposés pour les produits <strong>et</strong> une évaluation <strong>des</strong> risquescorrespondante.2) PRINCIPE DE L’EVALUATION DES RISQUESUne évaluation <strong>des</strong> risques est entreprise dès que l’usage d’un produit peut conduire à uneexposition <strong>des</strong> organismes de l’environnement. Dans le cas <strong>des</strong> abeilles, les usagesconduisant à une exposition sont définis d’un point de vue réglementaire : pulvérisation <strong>des</strong>produits en plein champ, traitement systémique <strong>des</strong> semences, épandage sur le sol depréparations systémiques, comme <strong>des</strong> granulés étendus dans la raie de semis, ourepiquage de bulbes ou de plants préalablement trempés dans <strong>des</strong> traitementssystémiques.L’évaluation <strong>des</strong> risques consiste en une comparaison de niveaux d'exposition attendusconsécutivement aux utilisations du produit, avec un niveau de danger propre à la toxicité <strong>et</strong>au profil toxique de la substance ou du produit pour l’abeille. C'est la comparaison <strong>des</strong> deuxniveaux qui indique les potentialités de risques consécutifs à l’utilisation du produit.2.1) Situations conduisant à une expositionDans le cas <strong>des</strong> usages du produit par pulvérisation, l’exposition, visant à traiter les partiesfoliaires <strong>des</strong> plantes, est assez bien traduite par la dose de produit pulvérisé à l'hectare(cf. figure 8). Dans le cas <strong>des</strong> traitements de sol ou de semences, la problématique estdifférente puisque le niveau d'exposition est apprécié via la fraction du produit qui esttransférée vers les fleurs, dans le pollen ou le nectar. Pour qu’un pollinisateur entre encontact avec le produit, ce dernier doit pouvoir pénétrer dans la plante <strong>et</strong> y être transférévers la fleur, partie intéressante pour l’abeille. La systémie d’un produit dans une plantedépend de la molécule <strong>et</strong> de la plante elle-même. Enfin, il faut que l’espèce végétaleprésente un intérêt pour l’abeille. Ainsi, l’exposition ne peut être a priori appréciée par ladose de produit appliquée par hectare, ou par quintal de semences, la densité de semiselle-même variant d’une espèce végétale à l’autre. Elle ne peut être appréciée que par lamesure <strong>des</strong> concentrations en résidus dans les plantes, <strong>et</strong> si nécessaire 55 dans lesmatériaux d’intérêt pour l’abeille : le pollen <strong>et</strong> le nectar.Figure 8 (annexe 3) : Modalités d’exposition <strong>des</strong> abeilles aux produits phytopharmaceutiques utilisés enpulvérisation <strong>et</strong> en traitement de sol ou de semences55 Lorsqu’une évaluation de risque fondée sur les concentrations en résidus dans les parties vertes de la plante indique un risque possible pour uneexposition à ce niveau de concentration. La concentration attendue dans les parties florales, en particulier dans les pollens <strong>et</strong> nectar, est en généralinférieure.139

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