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Mortalités, effondrements et affaiblissements des colonies d'abeilles

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posologie, la procédure de délivrance de ces médicaments, les modèles <strong>des</strong>ordonnances qui doivent être signées par le vétérinaire-conseil du PSE, le <strong>des</strong>criptif dela gestion <strong>des</strong> stocks de médicaments, les modalités de suivi de l’application du PSE surle terrain, correspondant aux visites de l’ensemble <strong>des</strong> apiculteurs adhérents sur unedurée de cinq ans ;• une troisième partie regroupe les annexes du PSE, consacrées aux documents officielsadministratifs nécessaires à la mise en place du PSE (plan de masse du lieu <strong>des</strong>tockage <strong>des</strong> médicaments, document officiel d’engagement de temps du vétérinaireconseil,fiches de fonction <strong>des</strong> ASA, <strong>et</strong>c.).La mise en place du PSE pour une durée de cinq ans est soumise à la validation de cedossier par une commission régionale.Le déroulement de la procédure nécessaire à la mise en œuvre du PSE se heurte àplusieurs difficultés :- le nombre <strong>et</strong> le type de documents demandés pour l’aménagement d’un PSE varienten fonction <strong>des</strong> commissions régionales. La procédure de validation pourrait êtresimplifiée par la mise en place d’un PSE national ;- la pénurie de vétérinaires susceptibles d’intervenir en élevage apicole, ainsi que larémunération peu attractive qui leur est proposée, ne facilitent pas l’adhésion auPSE d’un vétérinaire-conseil <strong>et</strong> de son remplaçant.La session d’enseignement « Apiculture <strong>et</strong> pathologie apicole », créée en 2005,donnant lieu à un diplôme inter-Ecoles, délivré dans les Ecoles nationalesvétérinaires (ENV) de Nantes <strong>et</strong> d’Alfort, perm<strong>et</strong>tra la formation d’un nombre plusimportant de vétérinaires compétents en apiculture ;- l’importance <strong>des</strong> contraintes administratives contrarie les gestionnaires <strong>des</strong> GDSA(apiculteurs), peu entraînés à ce type d’exercice ;- le financement, dont la charge revient en totalité à l’association sanitaire (GDSA) :• d’un équipement informatique de bon niveau (gestion, imposée par le plansanitaire, <strong>des</strong> comman<strong>des</strong> de médicaments, de l’édition d’ordonnances, de lacomptabilité de la structure, <strong>et</strong>c.) ;• de l’ensemble <strong>des</strong> visites du vétérinaire-conseil (correspondant, en théorie, àl’ensemble <strong>des</strong> apiculteurs adhérents, sur une durée de cinq années). En pratique,ces visites sont réalisées par les ASA (<strong>et</strong> non par l’unique vétérinaire-conseil), à lademande <strong>des</strong> GDSA ;• de l’assurance <strong>et</strong> de la rémunération <strong>des</strong> ASA, pour les visites sanitaireseffectuées (en dehors du cadre de la DDSV) ;- les limites <strong>des</strong> visites effectuées par les ASA :• en théorie, l’ensemble <strong>des</strong> adhérents au PSE devraient être visités entre ledébut du mois de septembre (au moment de la mise en œuvre <strong>des</strong>traitements) <strong>et</strong> le début du mois d’octobre (date à partir de laquelle les ruchersne sont plus observables). En pratique, accomplir l’ensemble de ces visites enun mois n’est pas réalisable ;• les ASA, dans le cadre de ces visites <strong>des</strong>tinées à veiller au bon respect del’application du PSE (médicaments utilisés possédant une AMM <strong>et</strong> bon usagede ces traitements), ne sont pas mandatés par la DDSV <strong>et</strong> n’ont, enconséquence, pas de légitimité à intervenir pour les maladies réputéescontagieuses qui pourraient être constatées.La lourdeur <strong>des</strong> démarches nécessaires à l’obtention de médicaments autorisés (inscription,visite officielle d’élevage, <strong>et</strong>c.) alors que d’autres acteurs de la profession pratiquentlibrement <strong>des</strong> traitements critiquables, constitue un réel facteur d’incompréhension de lapart <strong>des</strong> apiculteurs adhérents au PSE.82

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